BULLETIN
AMEF INFO N° 16 EDITORIAL
Période électorale oblige, les politiciens de tous
bords vont à la pêche aux voix et d'une façon
récurrente, les rapatriés, les "soldats perdus",
les ennemis d'hier en quelque sorte, font l'objet de mille sollicitudes.
Les communistes et leurs amis, après avoir apporté
une aide matérielle conséquente au Viêt-Minh
et oubliant qu'ils ont refusé de s'unir, en mai 1954, à
l'hommage de l'assemblée nationale à la mémoire
des héroïques défenseurs de Diên Biên
Phu, viennent écouter des conférences sur le sujet.
Les gaullistes qui ont fait fusiller quatre défenseurs de
l'Algérie Française, tirer sur des foules civiles
qui défilaient derrière le drapeau tricolore, qui
ont fermé les yeux sur les massacres des harkis, s'invitent
(ou se font inviter par quelques "gamélards") à
des manifestations de recueillement à Notre Dame d'Afrique
à Théoule, pour les morts du 26 mars ou du 5 juillet
.
D'autres, supporters passifs des combats pour la défense
de l'Algérie Française, qui ne voulaient pas alors
sacrifier leurs postes et leurs honneurs, mais qui auraient été
prêts, si nous avions gagné, à nous dire combien
leur action discrète mais efficace avait servi notre lutte.
Tellement discrète et efficace qu'on ne les a jamais vus
là où il y avait danger ou simple risque d'être
montrés du doigt par le voisin qui n'avait pas les mêmes
idées.
J'éviterai de parler des porteurs de valises, farouches partisan
du FLN, ou apologistes du Viêt-Minh et autres Boudarel.
Tous ces gens là sont donc venus, pour quelques jours ou
quelques heures, nous dire combien ils comprenaient nos combats,
nos peines et nos drames, combien ils nous aimaient.
..Et puis les élections passées, ils sont partis.
Mais n'ayons crainte, ils reviendront dès les prochaines
échéances électorales pour tenter de nous caresser
dans le sens du poil.
Cela fait plus de 40 ans que ça dure, pourquoi voulez-vous
que ça s'arrête?
Robert SAUCOURT
LE COLONEL
JACQUES ALLAIRE
Engagé le 8 août 1944 au 1er Bataillon F.F.I. de la
Sarthe, Jacques Allaire opte pour l'armée coloniale dès
le 1er octobre de la même année. Volontaire pour servir
en Extrême-Orient à la fin de la campagne de France,
il débarque à Saigon avec les premiers éléments
du Corps Expéditionnaire au mois de novembre 1945. Rapatrié
sanitaire en 1947, il repart en Indochine peu de temps après
dans les rangs du 2ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux
S.A.S. De retour en France en janvier 1950, après 25 mois
de séjour, il quitte l'armée et reprend son métier
de libraire à Paris.
La guerre d'Indochine se poursuivant, il se porte une troisième
fois volontaire. Aérotransporté à Na San en
janvier 1953, il est versé au 5ème Bataillon de Parachutistes
Coloniaux. Quelques mois plus tard, affecté au 6ème
B.P.C. du commandant Bigeard, il saute à deux reprises sur
Diên Biên Phu. Une première fois le 20 novembre
1953 dans le cadre de l'opération " Castor " et
la seconde le 16 mars 1954 en renfort de la garnison assiégée.
Nommé lieutenant d'active pendant la bataille, il est fait
prisonnier le 7 mai à la chute du camp retranché.
Libéré en septembre 1954, il rentre en France. Désigné
comme officier adjoint du colonel commandant la Brigade de Parachutistes
Coloniaux à Bayonne en février
1955. Début 1956, il prend le commandement de la CCS opérationnelle
du 3ème RPC commandé par le lieutenant-colonel Bigeard.
Au retour de Chypre en 1957, il participe à la 1ère
bataille d'Alger, puis, inscrit au tour de départ pour servir
Outre-mer, il rejoint le 7ème RPC à Dakar.
En 1958, le régiment est engagé dans l'opération
" Ecouvillon " dans le but de refouler de Mauritanie et
du Rio de Oro les R'Gibat, tribu maure venue du Maroc. Au cours
de cette opération, il occupe les fonctions d'officier de
renseignement du régiment.
Il abrège son séjour en Afrique Noire pour retourner
en Algérie où il prend le commandement de la 3ème
compagnie du 8ème R.P.I.Ma en 1960.
Il rentre en Métropole en 1961. Ecarté des troupes
aéroportées en raison de sa participation au putsch,
il est versé, sur sa demande, dans l'Aviation Légère
de l'Armée de Terre. Après un bref passage à
l'état-major de l'A.L.A.T. en région parisienne en
1963, il est désigné pour servir à Madagascar.
Suite à la déflation des effectifs stationnés
sur l'Ile, il est versé au 3ème Groupe d'Aviation
Légère de l'Armée de Terre à Baden-Baden
en 1965.
Détaché à l'état-major du général
Massu, commandant la 1ère Armée, il quitte les F.F.A.
pour prendre le poste de chef d'état-major et responsable
des unités parachutistes du 1er Régiment Inter-Armes
d'Outre-mer à Dakar. En 1970, il retrouve le 8ème
R.P.I.Ma à Castres. Sa mission est de mettre ce régiment
d'engagés sur pied pour lui permettre d'intervenir au Tchad
où les appelés ne peuvent servir.
Accidenté au saut et classé inapte T.A.P., après
un court séjour comme instructeur combat à l'école
des Fusiliers Marins de Lorient et un passage à la 2ème
Division Militaire en Ile de France, il est désigné
pour servir au Dahomey (aujourd'hui Bénin) où il occupe
le poste de Conseiller au cabinet du Président de la République,
Ministre de la Défense Nationale et de Chef du Bureau d'Aide
Militaire (B.A.M.).
Il quitte l'armée en 1974 et reprend une carrière
civile dans l'édition à Paris, puis à la Chambre
de Commerce et d'Industrie de Blois jusqu'en 1984 où il cessera
toute activité professionnelle.
Depuis une trentaine d'années, il s'est consacré à
l'étude de la péninsule indochinoise, de son origine
à la période contemporaine. Conseiller militaire sur
le film: "Diên Biên Phu" de Pierre Schoendoerffer,
il a prononcé de nombreuses conférences en France,
en Asie et en Afrique. Depuis 1990, il a effectué six séjours
au Viêt-Nam.
Commandeur de la Légion d'Honneur, le Colonel Allaire est
:
diplômé militaire supérieur, membres de la Société
des Auteurs et Compositeurs, secrétaire des Ecrivains Combattants,
ex rédacteur en chef de la revue " Debout les Paras
" et correspondant de "Béret Rouge" , cofondateur
de la revue "Allo Ancre ici Dragon "en 1947.
Il a publié plusieurs articles dans le Figaro, Historia et
la revue Tropiques.
"PRESENT"
QUOTIDIEN D'EMPIRE
Lorsque le journal "Présent" est
né en tant que quotidien, au début des années
80, l'Empire français avait disparu depuis une vingtaine
d'années, englouti avec son fleuron, l'Algérie.
L'Empire ! Même sous son nom édulcoré d'Union
Française, il hantait encore les mémoires des fidèles,
même si l'importance décisive du sort de la seule Algérie
sur l'avenir de la France paraissait occulter tout le reste, sur
lequel pesait la lourde chape du silence officiel. Et peut-être,
certains anciens "coloniaux" ont-ils souffert du déséquilibre
apparent qui a longtemps régné dans le domaine de
la Mémoire entre "l'aimée et souffrante Algérie"
(selon l'inoubliable expression de Jacques Soustelle) et l'envoûtante
Indochine, la troublante Madagascar, les mystérieux Comptoirs
de l'Inde, l'inoubliable Afrique Noire, sans compter le somptueux
Maroc et la douce Tunisie, voisins et cousins de l'Algérie,
miroir de la France d'Outre Méditerranée, et tous
les autres endroits qui, sur les planisphères, étaient
coloriés en rose à l'égal de l'hexagone.
En cette année 2004, qui voit le double cinquantenaire de
l'héroïque désastre de Diên biên
phu et du sordide début de ce qu'il faut bien appeler maintenant
"la guerre d'Algérie", la dialectique n'est plus
de mise. C'est dans sa globalité mondiale que l'on doit examiner
le désastre historique qui a marqué de son empreinte
sanglante le glas de la grandeur française.
Eh bien, qu'on le sache, dans la modestie de ses moyens financiers,
accentuée par le silence pesant autant que misérable
fait sur son action, le jeune quotidien n'a jamais, lui, laissé
dans l'ombre l'ensemble de l'ancien empire français, même
si logiquement, le projecteur de l'actualité a été
braqué sur l'Algérie, compte tenu de la persistance
des séquelles de la fin tragique de ce territoire en tant
que "belle province", aussi abandonné par Paris
que le Canada deux siècles plus tôt, voire de la recrudescence
de l'insolente agitation du clan des traîtres à la
mission de leur Patrie, maîtres des Médias et infiltrés
dans tous les grands corps de l'Etat.
S'il faut rendre ici, et bien volontiers, hommage à l'action
de deux quotidiens, dans les heures sombres du début des
années 60, " L'Aurore ", sur le plan national,
et "Le Méridional " sur le plan des régions
méditerranéennes, " Présent ", porté
sur les fonts baptismaux par Bernard Antony, homme d'Empire s'il
en fût ( balayons ici tous les miasmes et autres relents délétères
divisant les membres d'une même famille pour des raisons de
basse politique hexagonale )a recueilli cet Empire mort en héritage
vivant. Courageusement, obstinément, "Présent"
a porté haut "le beau drapeau de notre France entière",
celle des quatre horizons du Monde, avec une seule banderole : "un
drapeau, trois couleurs" que nous nous souvenons avoir vu en
lumineuse affiche à une époque aujourd'hui réputée
pour ses ténèbres.
Il n'est qu'à feuilleter les liasses de
ses numéros, des plus anciens aux plus récents, pour
voir, inlassablement répétée la Chanson de
Geste des Lyautey, Savorgnan de Brazza, Charles de Foucauld, Marquis
de Morès, et de dizaines et dizaines d'autres personnages,
célèbres ou moins connus, et injustement oubliés,
voire effacés de la mémoire collective, enfouis sous
la cendre du volcan éteint de l'espérance française.
Et ces articles, souvent illustrés avec tendresse, ne sont
pas "revanchards", comme on dit aujourd'hui, et encore
moins méprisants vis-à-vis des populations autochtones,
considérées comme abandonnées: c'est bien dire
là, mieux que par de grands discours, le lien qui nous unissait
à elles.
A "Présent", dans ces articles consacrés
à l'ancien "Empire", on chercherait en vain la
trace d'une amertume ou d'un ressentiment contre ces peuples délaissés.
Seule transparaît - et n'a pas à en avoir honte - la
sensation d'être orphelins d'une grande aventure où,
à travers les lacunes et imperfections des institutions,
et par dessus les faiblesses des hommes, une aspiration vers les
hauteurs de l'âme, faite de sueur et de sang, de sacrifices,
d'échecs, d'erreurs, mais aussi de succès, de rires
et de joie de vivre, qui avait forgé un ensemble unique en
son genre, et des êtres respirant à grandes lampées
l'air d'horizons immenses. Là se situe d'ailleurs un des
points fondamentaux du drame français, guerre civile larvée
entre des hommes et femmes, les uns prétendant donner des
leçons à la terre entière depuis l'espace confiné
de leurs cafés intellectuels, vissés à leurs
chaises, les autres vivant en force face au Soleil. Qu'on relise
à ce propos les ouvrages de Robert Randau, dans les années
20.
Mais, revenons à aujourd'hui, et à "Présent".
Il est incontestablement le quotidien où se trouve le lieu
géométrique de ce qui rappelle l'oeuvre et les hommes
et femmes d'Empire. Il faudrait un vrai travail d'archiviste pour
établir la nomenclature de tous les articles, de toutes les
chroniques, de toutes les illustrations, qui y ont été
consacrées à l'Empire français sous ses différentes
appellations. Comment ne pas citer ici le fer de lance de cette
action incessante, notre ami, notre frère Alain Sanders,
dont la plume roborative, passionnée, sensible, et plus que
tout: aimante, a le don de redonner vie à des aventures qui
seraient restées enfouies sous la poussière de vieux
livres oubliés au fond des bibliothèques? Mais, qu'il
soit permis d'y associer l'ensemble des journalistes dévoués
et courageux de "Présent", qui portent aussi en
eux le témoignage de cette générosité
d'âme qui était à la fois le moteur et le carburant
de ces grands destins. On n'omettra pas non plus, en ce bicentenaire
de la cession de la Grande Louisiane aux Etats-Unis, d'associer
à ce florilège d'articles consacrés par "Présent",
tous ceux évoquant l'aventure des Français au Nouveau
Monde depuis le XVI éme siècle, si mal comprise de
l'hexagone, déjà.!
Enfin, ce qui fait l'originalité de l'apport de "Présent"
dans cette "défense et illustration " du défunt
Empire Français , c'est que son approche est dénuée
de tout matérialisme, de toute volonté de puissance,
comme de tout repli sur soi aigrelet. On y trouve par contre une
analyse sans complexe d'une grand Histoire à réintégrer
dans notre mémoire collective, assortie d'une juste reconnaissance
envers ceux qui, élargissant son horizon jusqu'aux antipodes,
ont tiré ce pays de la routine médiocre, et des seules
luttes fratricides qui ont marqué le suicide de l'Occident.
Reconnaissance qui nous fait tout simplement dire : " Honorons
nos Vétérans".
Pierre DIMECH
PRESENT
5 rue d'Amboise 75002 PARIS Tél : 01 42 97 51 30 & Fax
01 42 61 97 79
Tarifs d'abonnement. 6 mois.167,69 Euros. 1 an. 301,85 Euros. 2
ans. 579,31 Euros
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A PROPOS DE LA CONDAMNATION
DU GENERAL SCHMIDT...
(Le "coup de gueule" de Jean-Pierre RONDEAU)
A mes camarades,
Quand je dis que notre pays se fait dessus !
A quoi servent toutes ces cérémonies aux Invalides,
à l'Arc de Triomphe, nos drapeaux, nos Saint Michel, nos
Messes, nos bérets crânement portés sur nos
chevelures civiles, parfois blanchies, nos gerbes, nos chants, et
toutes nos professions de foi dans nos éditoriaux, quant
au message à transmettre aux jeunes et aux générations
futures, sur le fait aussi que nous serions encore des combattants
et pas des anciens combattants.
...Quand une terroriste, ex-membre d'un réseau de poseurs
de bombes, peut "se payer" le Chef d'Etat Major des Armées
Françaises (même s'il n'est plus en activité).
Où êtes-vous Paras de la France Libre, des SAS, des
maquis ? Où êtes-vous adjudant Zinherld ? Où
êtes-vous Colonels, Officiers, Sous-officiers, Paras des rizières
d'Indochine? Où êtes-vous Paras de la RC 4 et de Diên
Biên Phu? Où êtes-vous Colonels, Officiers, Sous-officiers,
Paras des djebels d'Algérie, mais aussi de la bataille d'Alger?
Où êtes-vous Paras du Liban? Où êtes-vous
mes amis Paras du Drakkar, d'Afrique, de l'ex-Yougoslavie? Où
êtes-vous Paras enterrés dans les plis de notre drapeau,
bérets bleus, bérets rouges, bérets verts,
bérets noirs?...
Oui notre pays se fait dessus.
Mais il est vrai que notre Président de la République
va embrasser Bouteflika et inaugurer une exposition à l'institut
du monde arabe, au moment même où celui-ci organise
un colloque qui a pour thème : "devoir de mémoire,
acte de solidarité, avec pour corollaire" : " le
souhait est ici de faire acte de devoir de mémoire et de
reconnaissance à l'égard de ceux, parmi les Français,
qui ont soutenu et milité aux cotés des terroristes
" .Il s'agit de transmettre les valeurs de justice, de générosité
et de solidarité aux générations futures, avec
pour principal invité Hocine Aït Ahmed.
Jamais la France et son armée n'ont été autant
bafouées.
Comment vais-je expliquer à mon fils (comment le ferez-vous?)
que j'étais fier de faire la prémi, de porter le béret
rouge et de recevoir mon brevet, parce qu'il me rattachait à
mes anciens, paras d'Indo et d'Algérie?
Jean-Pierre RONDEAU Vice-président de l'Amicale des Anciens
du 9ème Régiment de Chasseurs Parachutistes.
A lire
"une nouvelle traversée de Paris" par Alain SANDERS
à commander à : Editions de Paris DPE BP 1 86190 CHIRE
EN MONTREUIL
11 Euros le volume (franco de …porc)
LA MORT
DU SINISTRE BOUDAREL
Le "télégramme" de Brest
ayant annoncé la mort de Boudarel en le décrivant
comme: un historien spécialiste du Vietnam communiste dont
il avait dénoncé le système d'endoctrinement,
précisant tout de même: qu'il avait été
commissaire politique adjoint dans un camp Vietminh pendant la guerre
française d'Indochine et qu'il aurait été condamné
à mort par le régime d'Hanoi après avoir fui
le Vietnam pour se réfugier à Prague.
Une de nos adhérentes nous a communiqué une réponse
reçue par elle et émanant d'un officier en retraite:
" Voilà un bel exemple de désinformation. Ce
renégat a été de 1951 à 1954 responsable
du camp 113 du vietminh, période durant laquelle les communistes
ont fait mourir dans d'atroces souffrances 70 % des prisonniers
français soit environ 200 hommes et cependant le ministre
Messmer a obtenu que Charles de Gaulle lui accorde la grâce
et le fasse rétablir dans ses droits universitaires. "
sans commentaires...
LE MAITRE ET L' (le mauvais) ELEVE DE GAULLE à
Bordeaux le 15 mai 1947 : " Je songe à l'effort poursuivi
par la France depuis quatre siècles (à travers quelles
vicissitudes !) pour ouvrir d'immenses territoires à la civilisation,
en mesurant les trésors d'activité, d'efficience sans
cesse déployés par nos explorateurs, soldats, marins,
administrateurs, techniciens, colons, médecins, missionnaires,
en admirant les capacités des chefs qui s'y prodiguèrent,
tels que les Bugeaud, Pélissier, Faidherbe, Cambon, Lamy,
Brazza, Gallieni, Doumer, Lyautey.
Chez eux et grâce à nous reculaient la famine, la terreur,
la maladie, l'ignorance. Parmi eux et grâce à nous,
naissaient des élites nouvelles que nous élevions,
non point pour qu'elles abusent des autres, mais pour qu'elles les
entraînent vers un sort plus digne et meilleur.
Y avait-il des ombres au tableau ? Oui sans nul doute. Aucune œuvre
humaine ne fut jamais accomplie sans erreurs. Mais enfin, ces territoires,
qu'eussent-ils été, sans la France ? "
CHIRAC au XXI éme sommet " France-Afrique
" de Yaoundé :
" Nous avons saigné l'Afrique pendant
quatre siècles et demi, ensuite nous avons pillé leurs
matières premières...Au nom de la religion, on a détruit
leur culture. "
Monsieur Christian Lambert, Ambassadeur de France (e.r.) rapporte
ce propos dans " Les 4 vérités "
n° 312 du 30 juin 2001, et écrit : " Témoin
naguère de la colonisation finissante puis de la décolonisation
et de ses effets catastrophiques, la vérité m'oblige
à dire que la colonisation française fut en Afrique
largement positive. "
SI ON
PARLAIT DE L'ALGERIE FRANCAISE (suite du n° 15)
Dans notre précédent numéro, nous signalions
la lettre reçue par Maurice Calmein et expédiée
par un habitant de Fouka en Algérie lui demandant de lui
faire parvenir son livre :"Dis, c'était comment l'Algérie
Française".
Aujourd'hui, c'est Marcel Petitjean, l'auteur de " Noir 3 ne
répond plus" -ouvrage écrit à la mémoire
des harkis- qui reçoit du même expéditeur un
courrier afin de lui acheter son ouvrage, et de surcroit, cet homme
a pris contact avec Jean-François Collin , président
de l'Adimad pour lui demander d'assister à l'une des assemblées
générales de l'association.
Comme le dit pour terminer Marcel Petitjean:
" cela laisse perplexe, ne serions nous pas les sauvages que
l'on veut décrire ? "
A méditer.
COMMUNIQUE
DE "VERITAS"
Nous recevons de l'association Véritas la requête en
projet de loi ci-après présentée, qui permettrait,
enfin, de poursuivre toutes les personnes ayant participé,
pendant la guerre d'Algérie, à des actes relevant
de crimes contre l'humanité.
Si vous le souhaitez, recopiez l'attestation et renvoyez la à
:
VERITAS, BP 21 , 31620 FRONTON, Télécopie :05 61 09
98 73
Les personnes physiques ou morales ont adopté la résolution
suivante :
Considérant que les actes inhumains tels que les exécutions
sommaires massives ou massacres délibérés d'un
groupe de population, avec des actes de barbarie, enlèvements
de personnes suivis de disparitions, notamment, constituent des
crimes contre l'humanité.
Considérant que de tels actes, en application des principes
généraux du droit universel comme du droit français
(loi 201 N° 631326 du 26.12.64) ne sont pas susceptibles de
prescription et d'amnistie.
Considérant qu'il résulte d'ouvrages historiques ou
à caractère historique les plus divers et récents
(voir notamment, Alain Peyrefitte dans "C'était De Gaulle"
(éditions Fayard), Georges-Marc Benamou dans "Un mensonge
français" (éditions Robert Laffont), Guy Forzy
dans "Ça aussi, c'était De Gaulle" (éditions
Muller), Pierre Messmer dans " Ma part de France" (éditions
François-Xavier de Guibert) :
Que dès la signature des accords d'Evian par l'Etat français,
le 19 mars 1962 et jusqu'à l'indépendance de l'Algérie,
le 3 juillet 1962, voire au-delà, le responsabilité
de la France est pleine et entière dans la survenance du
massacre des harkis et des pieds-noirs constituant, de l'aveu même
d'anciens dirigeants de l'époque, un crime contre l'humanité.
(Pierre Messmer o.c. page 120), que ces crimes, commis sur fond
de violation de l'intégrité du territoire national,
auraient pu être empêchés si, ceux, chargés
d'obéir à des ordres criminels, avaient refusé
de le faire comme c'était légalement possible (Pierre
Messmer o.c. page 135).
Que certains dirigeants, tels que MM. Messmer et Joxe, ministres
en exercice au cours de cette période, ont, eux-mêmes,
donné par écrit, le même jour, 16 mai 1962,
des ordres criminels (voir Georges-Marc Benamou o.c. page 229) identiques
par la nature et longtemps restés secrets d'abandonner les
Harkis sur place en interdisant leur rapatriement ou de les refouler
sur l'Algérie en cas d'arrivée en France.
Par ces motifs :
Recommandent l'élaboration et le dépôt d'un
projet de loi tendant à frapper, éventuellement à
titre posthume, d'indignité nationale, de privation des droits
civiques, de la confiscation de leur patrimoine, toutes personnes
physiques ou morales, ayant participé en tant que dirigeants
de l'Etat français, comme auteurs ou complices, à
la commission des faits survenus pendant la période de l'Histoire
de France visée dans les motifs précités.
Renvoyez à Véritas l'attestation revêtue de
votre signature précédée de la mention "
lu et approuvé " et de vos nom et adresse.
Sortie Avril 2004
Bon de souscription pour le livre
MOI LE FUSIL Ou " les
mémoires du grand gars "
de Marcel PETITJEAN
Ayant énormément de respect pour le lecteur qu'il
considère, à juste titre comme un grand, l'auteur
lui propose en cette oeuvre originale deux récits autobiographiques
:
celui d'un fusil et le sien.
Témoin actif des événements de ces 65 dernières
années de notre histoire, il retrace ici avec humour, parfois
avec dérision, ces épisodes dans lesquels il nous
entraîne d'aventures en aventures.
Pour l'auteur, le fusil, comme l'homme, n'est qu'un objet qui sert
et dessert.
L'ARME qui parfois tire LARMES.
Gentes dames et demoiselles, ne soyez pas rebutées par les
mots arme et larmes, vous découvrirez le gauche et la niaiserie
d'un homme qui aime par-dessus tout la FEMME.
BON DE COMMANDE À renvoyer à Marcel PETITJEAN MARNAVES
81170 CORDES/CIEL 19 Euros Fraco de port.
Rencontres dédicaces :
Samedi 15 mai 2004 De 10 heures à 19 heures non stop Librairie
ARCADIA TIMONE 18 BLD Jean Moulin
13005 MARSEILLE
Le
livre de Marie CARDINAL :
"Les Pieds Noirs" A été
réédité.
Vous pouvez le commander chez :
IMPACT LIVRE Jocelyne Lombardo 22,24 rue de Nevers 75006 PARIS
Au prix de 30 Euros frais de port inclus
L'ADIMAD
nous communique ses différentes manifestations:
1 mai : Théoule (06) hommage aux 104 morts
de l'Organisation au pied de Notre Dame d'Afrique.
7 juin : Perpignan (66) Stèle du cimetière Vernet
hommage aux 104 morts et fusillés pour l'Algérie Française,
particulièrement Claude Piegts et Albert Dovecar.
5 juillet : Paris (75) devant la statue de Lyautey, place Denis
Cochin (métro Ecole Militaire) à 17 heures hommage
aux morts d'Oran.
id à Hyères (83) cimetière de la Ritorde.
6 juillet : Barroux (84) à l'abbaye, messe pour Roger Degueldre.
6 juillet : Versailles, cimetière des Gonnards, hommage à
Roger Degueldre.
Renseignements à l'ADIMAD 04 94 57 52 91 et 06 11 28 55 90
"LE REVE
ALGERIEN" du traître Alleg, CAUCHEMAR DES PATRIOTES FRANCAIS
Le film Un rêve algérien réalisé par
Jean-Pierre Lledo, un pied-rouge qui fut obligé de quitter
l'Algérie en 1993 pour " des raisons sécuritaires
" et qui vit aujourd'hui en France, est sous-titré :
" Le retour d'Henri Alleg en Algérie ", a été
présenté au cinéma Mercure à Nice.
Henri Alleg c'est, pour les patriotes français, l'homme qui
a choisi de se mettre au service des ennemis de la France. A savoir
les tueurs du FLN. Ce film a été réalisé
grâce au soutien du ministère des moudjahidines, c'est-à-dire
le ministère des anciens fellouzes, mais avec celui aussi
du centre culturel français d'Alger, et coproduit par France
2 cinéma, avec la contribution du fonds eurimage du Conseil
de l'Europe, celle du centre du cinéma et de l'audiovisuel
de la communauté française de Belgique etc....
Le sujet de ce long métrage: le réalisateur, Jean-Pierre
Lledo demande à Alleg de l'accompagner en Algérie
" afin d'y retrouver ses anciens compagnons de l'époque
coloniale ". Henri Alleg revient donc dans ce pays dont il
dut lui aussi partir vite fait bien fait.
A partir de là, on a droit à une grosse pochade geignarde,
on y voit notamment Alleg se recueillir sur la tombe du traître
Henri Maillot, sans doute de nature à faire pleurer dans
les gourbis chics des ex-porteurs de valises. Avec quelques personnages
à qui seuls des bolchos, des gaullistes, ou Jacques Chirac,
accepteraient de serrer la main :
-Eliette Loup, agent de liaison d'Alleg;
-Mustapha Saadam, dernier survivant du " maquis rouge "
où en 1956 furent éradiqué les traîtres
Maillot et Laban;
-Abdelkader Benzegala, ancien fellouze;
-Abdelkader Guerroudj et Georges Acampora, ex-condamnés à
mort (mais toujours bien vivants, eux)
-Etc.
Qu'un tel film distribué par Naoul Films, soit programmé
en Algérie, rien de plus normal. Il est tout à la
gloire d'un " héros " qui, dans cette guerre d'Algérie
faite à la France, a choisi le camp des ennemis de la France.
Qu'il le soit en France, où l'on sort à peine des
provocations de l'année de l'Algérie (FLN) en France,
c'est une autre histoire.
Cela dit, compte tenu de la façon pépère dont
cette année de l'Algérie (FLN) en France a pu se dérouler
sans que bronche la plupart des associations d'anciens combattants,
les associations pieds-noires, patriotiques et tutti quanti, on
ne voit pas pourquoi les potes des fellouzes reculeraient devant
une provocation de plus.
Information communiquée par " Présent
" sous la plume d'Alain SANDERS.
JACQUELINE BAYLE : "QUAND
L'ALGERIE DEVENAIT FRANCAISE".
Les éditions Mémoire de notre temps viennent de rééditer
le livre de Jacqueline Baylé : Quand l'Algérie devenait
française. Publié en 1981 chez Fayard, cet ouvrage
avait reçu le prix du Cercle Algérianiste en 1983.
Nous ne saurions trop vous conseiller de lire ou de relire ce "
Western " à la française (ou plutôt à
la Pied-noir) qui retrace ce que furent et ce que firent nos ancêtres
au temps de la colonisation, les villages isolés, les luttes
pour défendre le bout de terre octroyé aux premiers
colons, tout ce petit peuple qui fit de cette terre un merveilleux
pays.
Et ce qui apparaît par-dessus tout c'est l'Amour que nous
avons porté à ce pays malgré les drames.
L' aventure unique qui nous est retracée dans cet ouvrage
mérite que vous vous y arrêtiez.
LETTRE OUVERTE AU GENERAL
MORILLON
Suite à la prestation du général Morillon dans
l'émission télé de Thierry Ardisson "
Tout le monde en parle", monsieur Alain-Michel Zeller nous
a fait part du courrier qu'il lui a adressé:
Mon Général,
Au risque de ternir l'icône du "Général
Courage", je n'hésite pas à venir vous dire que
votre présence le 21 février, vers minuit chez Ardisson,
laisse un goût amer.
D'abord cet accueil à votre Légion d'Honneur, sûrement
courageusement acquise, peut-être au péril de votre
vie, valait mieux que les pitreries oiseuses du bouffon Baffie!
Une mise au point de votre part aurait remis les choses à
l'endroit alors que ce dernier s'était auto-décoré
du ruban rouge, emprunté à sa voisine dont il fallait
comprendre que le mérite principal était d'avoir partagé
la couche d'un amuseur public.
Vous m'objecterez peut être qu'il n'y avait pas de quoi voir
tout " rouge "; pour certains, dont je suis, le ruban
rouge ne doit pas être confondu avec le pin's du SIDA.Par
la suite à la question insidieuse d'Ardisson sur votre engagement
"Algérie Française" de 1961, vous avez pris
un air contrit, historiquement correct oblige, en mettant cela sur
le compte du jeune âge :"20-22 ans...l'enthousiasme,
euh..."
A la même époque, au même âge, j'ai eu
le même engagement, mais comment ne pas voir se profiler le
sacrifice odieux des Harkis, l'effroyable repli des centaines de
milliers d'Européens abandonnant leurs milliers d'églises
et de cimetières voués à la profanation.
Cela ne peut s'oublier, ni être mis au châpitre des
pertes et profits.
Et quand, parlant de ceux qui ont été fidèles
à leur engagement, vous dites :"Ils ont eu tort..."
Cela ressemble fort à un reniement ou au moins à un
inutile coup de pied de l'ane!
Comme le procureur déroulait son réquisitoire, il
vous a fallu répondre à la question sur les racines
chrétiennes de l'Europe.
Occasion rêvée pour un député européeen
démocrate et chrétien comme vous vous êtes présenté,
de clamer haut et fort, malgré l'affaissement spirituel du
moment, le génie du christianisme.
Votre propos a été affadi par le facile appel au truisme
du "siécle des lumières" sans la moindre
allusion au Pape qui, lui, inlassablement rappelle cette source.
L'interview s'est achevé sur une actualité incontournable
comme on dit, celle de l'Islam. Votre diagnostic est parvenu en
forme de loukoum car s'il est exact que le sultan d'Oman (1 million
d'habitants) et le roi du Maroc se montrent conciliants, qu'en est-il
du Pakistan, de l'Iran, de l'Arabie, de l'Algérie, de l'Indonésie,
etc…? Pays qu'oublie votre apparent angélisme!
Alors oui ! Que règne la bonne entente avec les musulmans,
mais sans candeur.
Pour finir, je n'imagine pas que vous êtes venu à cette
émission pour "vendre" votre livre, mais j'ai sursauté
en entendant parler de "Massoud le gaullien".
Laissons donc le Lion du Panshir, honoré par ses moudjahidin,
et De Gaulle jugé...par l'Histoire!
Selon vous (et le petit Robert!) Morillon signifie aussi canard
sauvage, j'aurais souhaité voir s'ébattre "un
vilain petit canard" : j'ai vu un petit canard domestique,
marchant dans la voie indiquée, négligeant les "couacs"
pourtant attendus. Une belle occasion de perdue!
Nous n'avons eu que la "vérité virtuelle"
des étranges lucarnes… avec les codes de l'an 2004!
Bien sincèrement Alain-Michel ZELLER
19 MARS :
JOUR DE DEUIL
Il nous faut rester très vigilants quant à cette date.
En effet, la FNACA n'a pas déposé les armes- comme
à l'époque le FLN- et continue un peu partout en France
à " commémorer " ce jour qui pour nous est
jour de deuil.
Nous recevons régulièrement des informations de nos
adhérents sur ces manifestations autorisées et auxquelles
se joignent très souvent les autorités légales
(préfets, élus de droite et de gauche etc...)
La palme reste encore détenue par le département de
la Loire et particulièrement la ville de Roanne, qui après
les articles consacrés par le journal local à un bidasse
qui aurait torturé contraint et forcé (AMEF info n°
13), envoie des invitations pour la cérémonie du souvenir
du 42 ème anniversaire de la fin de la guerre d'Algérie,
cérémonie qui sera placée sous l'autorité
du député-maire UMP Y. Nicolin, qui devrait être
accompagné du président du conseil général
et du préfet.
Comme vous pouvez le constater les directives gouvernementales sont
loin d'être suivies et si les autorités n'y mettent
pas bon ordre, ces manifestations continueront à avoir lieu
comme par le passé.
R.S.
LE 19 MARS
A PARIS
(petite chronique des poubelles de la capitale)
Ç'a y est! Paris a sa place du 19 mars, Delanoé a
tenu parole. Elle se situe dans le 12 éme arrondissement.
Lorsque le projet avait été dévoilé,
de nombreuses associations avec en tête celle des Familles
des Victimes du 26 mars 1962 de madame Nicole Ferrandis avait tenté
de s'y opposer en écrivant aux maires d'arrondissement et
en envoyant une cassette spécifique à Delanoé.
Rien n'y fit et le vote est passé au conseil municipal de
Paris le 24 septembre dernier ( veille de la journée d'hommage
aux Harkis).
Il faut aussi signaler que le vote a été obtenu grâce
peut-être à certains élus de l'opposition UDF,
qui se sont abstenus en invoquant la situation trop modeste de la
dite place. Bravo !!!
Du coup monsieur Delanoé a continué dans sa démarche
"citoyenne" en baptisant une autre place de la capitale
Maurice Audin…. après les fells et leurs pont, les
gaullistes et leur place du cessez le feu, c'est maintenant les
cocos!
L'association des Familles des Victimes du 26 mars avait demandé
à la mairie de Paris l'apposition d'une plaque commémorative
en souvenir de nos Victimes. Le projet a d'abord été
remis; il est toujours à l'étude.
Tout ceci nous prouve qu'aujourd'hui en France les Pieds Noirs et
autres Harkis n'intéressent les élus qu'en période
électorale comme souligné dans l'éditorial.
Heureusement que ça et là, quelques initiatives sont
couronnées de succès , comme celle d'Alexis Bouchard
qui a réussi à faire mettre en ligne sur le site Internet
de l'UMP son texte déclarant le 19 mars 1962 jour de deuil.
Mais tous ces princes qui nous gouvernent en tiendront-ils compte
un jour ?
Association des Familles des Victimes du 26 mars
1962 et de leurs Alliés.BP 27. 95321 Saint Leu la Forêt
cedex
LE 19
MARS A CHASSE SUR RHÔNE (ISERE)
Alexis Bouchard* nous communique :
" Parce que dans ma commune de Chasse /Rhône, la FNACA
a obtenu de la municipalité socialo-communiste que la commune
ne soit pas pavoisée, ni la cérémonie officielle
et nationale organisée le 5 décembre 2003 et que la
commémoration dite "habituelle" du 19 mars soit
maintenue, avec dépôt de gerbes et "verre de l'amitié"
offerts par la commune et en présence du maire, de nombreux
conseillers municipaux et du conseiller général socialiste
de notre canton de Vienne-nord à 18 heures, j'ai décidé,
avec l'aide d'amis harkis et pieds-noirs, de signifier notre indignation.
Elle s'est matérialisée par la mise en place, à
l'avance et à l'extérieur de l'enclos du Monument
aux Morts, de 6 pancartes explicatives de nos motifs de contestation.
Elle a été perçue comme une confirmation de
notre audace puisque nous avions précédemment tracté
mon "Avis à la population de Chasse sur Rhône"
dans les boites aux lettres des 5000 habitants de la commune.
Au passage, les visages se sont fermés mais tous ou presque
ont lu...quelques citoyens ont voulu en savoir plus pour comprendre
ou … découvrir!!!
Bien entendu, nous avions rigoureusement respecté le commandement
"Aux Morts", le passage du drapeau et notre hymne national.
J'ai la conviction de l'efficacité d'une pression ferme,
calme et persévérante sur les imbéciles et
cruels commémorateurs pour arriver à les faire méjuger
par l'opinion publique et amener certains anciens combattabnts à
rejoindre une autre association que la FNACA d'obédience
communiste si elle ne décidait pas d'abandonner cette sinistre
incongruité.
Je vous saurais gré de faire connaître le plus largement
possible cette réaction pour susciter des initiatives du
même genre en toutes occasions propices, partout où
cela sera nécessaire de faire "oublier" le 19 mars
1962. "
Cordialement.
*Monsieur Alexis Bouchard est membre de l'UMP.
MESSAGE D'ALEXIS BOUCHARD A CHRISTOPHE GUILLOTEAU DEPUTE UMP (27/03/04)
Monsieur le Député, cher compagnon UMP,
C'est avec consternation que je reçois compte rendu de votre
participation à l'inacceptable pérennité de
la commémoration du 19 mars 1962.
Je vous rappelle votre appartenance politique à l'UMP qui
vous fait, sinon obligation, en tous cas, devoir de ne pas vous
associer à cette ignominie qui n'a que trop duré.
Vous ne pouvez ignorer, sauf nanisme politique, que la FNACA d'obédience
communiste ne commémore ce jour-là, en réalité,
que la victoire des tenants de la "Paix en Algérie"
qu'ils ont obtenu du général de Gaulle pour des raisons
dont je tiens l'exposé à votre disposition.
La vérité est qu'elle camoufle cette victoire sous
un hommage aux victimes que les tenants de la "Paix en Algérie"
ont contribué à faire en soutenant et en finançant
l'achat des armes et des explosifs pour les tuer. Cela reste de
la haute trahison même si elle est couverte par la prescription.
Ne salissez pas votre honneur et notre parti politique en vous commettant
dans cette infamie.
Cette commémoration est condamnable aussi en ce qu'elle fait
perdurer l'affrontement, à toutes armes y compris politiques,
qu'a été la guerre civile en Algérie et en
France métropolitaine entre 1954 et 1962.
Je vous invite à faire passer la sinistre non-application
du cessez-le-feu dans les oubliettes de l'Histoire pour cheminer
vers l'indispensable fraternité à retrouver entre
français, entre anciens combattants exclusivement le 5 décembre
de chaque année.
Je ménerai le combat pour y parvenir, à toutes armes...non
létales.
A bon entendeur.
Salutations républicaines.
Alexis BOUCHARD a.bouchard@wanadoo.fr
DISPARUS
EN ALGERIE APPEL AUX TEMOIGNAGES DES FAMILLES
LE CERCLE ALGERIANISTE a décidé de consacrer l'année
2004 à la vérité sur le drame des Disparus
de l'Algérie Française. Cette priorité s'exprimera
solennellement lors de notre prochain Congrès national qui
se tiendra les 23 et 24 octobre à Perpignan.
Pour nous permettre de rédiger le Livre Blanc du témoignage
des familles, que nous allons publier et diffuser très largement,
et que nous remettrons à tous les responsables du Gouvernement,
nous attendons les envois des personnes concernées. Nous
renouvelons donc notre appel pour qu'elles témoignent de
leur drame, des circonstances des enlèvements, des démarches
effectuées et de leurs souffrances, avec si possible une
photo du ou des disparus qui sera retournée à leur
demande. Cette démarche concerne non seulement les algérianistes,
mais aussi l'ensemble de la communauté Pied-Noire et des
Français d'Algérie toutes origines confondues.
Nous devons dénoncer à la face du monde ces crimes
impunis perpétrés sans aucune réaction de nos
dirigeants politiques qui en portent la responsabilité. Ces
familles ont le droit de savoir ce que sont devenus ces victimes
innocentes.
Il faut que la communauté universelle connaisse leur drame
et leur souffrance toujours actuelle.
Il faut faire sortir de l'oubli et imposer le respect de la mémoire
de tous ces Disparus qui doivent être reconnus comme
" Morts pour la France ".
Adressez vos témoignages dès que possible au :
CERCLE ALGERIANISTE
A l'attention de Boris KAN et d'Ange CARAMANTE
BP 213 - 1102 Narbonne Cedex
UNE INTOLERANCE
PERSISTANTE
C'est dans le livre du capitaine Perret : " Récits algériens
", que nous avons relevé plusieurs passages faisant
référence à l'abjuration des prisonniers français
de l'émir Abd-el-Kader.
Les officiers français étaient cependant l'objet d'une
certaine considération, entendez par là qu'ils n'étaient
pas traités en esclaves. L'un d'entre eux monsieur de Mirandol
(qui fut plus tard général durant l'expédition
du Mexique) faisait partie d'un convoi qui se déplaçait
souvent. Un jour dans un village, la population fanatique se précipita
vers les prisonniers pour les rouer de coups, l'un des agresseurs
coucha en joue avec son fusil le lieutenant Mirandol et lui intima
l'ordre de répéter après lui : " Dieu
est grand et Mahomet est son prophète ", " Dieu
est grand, reprit Mirandol, et Mahomet est un imposteur, je suis
le serviteur du Christ, et tu ne peux rien contre moi. Tire, ton
fusil ne partira point! "
Le fusil s'enraya et Mirandol continua son chemin au milieu de la
population médusée. Abd-el-Kader ayant appris le fait,
s'écria qu'il voyait là une manifestation divine et
gracia le prisonnier mais celui-ci refusa de séparer son
sort des autres captifs.
En revanche d'autres prisonniers acceptèrent d'abjurer; telle
l'histoire de la fille d'un colon nommé Lanternier. La famille
fut capturée, le père emprisonné mourut peu
de temps après quant à la mère et la fille
elles furent offertes par Abd-el-Kader au sultan du Maroc. Adroite
tout autant que jolie, la fille se fit épouser par le fils
héritier et abjura le catholicisme.
De nombreux prisonniers refusant d'abandonner leur foi chrétienne,
furent envoyés comme esclaves à la construction des
fortifications des villes. L'enseigne de vaisseau France ayant reconnu
parmi les travailleurs forcés des corailleurs sardes qui
avaient échappé au massacre de l'équipage des
bateaux " La Conception " et " Le Jésus-Marie
" après leur naufrage près de Ténès,
fit observer à l'émir que ces hommes appartenaient
à une nation non ennemie des Arabes, Abd-el-Kader lui répondit
qu'il faisait la guerre à toutes les puissances chrétiennes.
Parfois les détenus qui avaient abjuré étaient
enrôlés dans les troupes régulières sans
que l'on daignât leur demander leur consentement.
Mais peu de soldats acceptèrent d'abjurer bien qu'une fois
faits prisonniers on leur promettait la vie sauve s'ils reniaient
leur foi. Ainsi ils furent nombreux ceux qui furent exécutés
pour avoir refusé d'embrasser l'islamisme.
La conclusion de tout cela est que les temps changent mais l'esprit
des hommes évolue peu. En effet si nous faisons un parallèle
entre ce qui se passe en ce début du XXI° siècle
et les récits dont nous venons de parler, on peut constater
que les "non-croyants" sont toujours, pour les tenants
de l'islam pur et dur, ceux qu'ils doivent abattre ou convertir.
Prenons garde d'être trop angéliques avec les prêcheurs
d'un islam intolérant et fanatique.
R. Saucourt
La municipalité de Brignoles (83), sous
l'égide de l'Association de Soutien à l'Armée
Française, vous informe qu'une manifestation du souvenir
à l'intention de tous les morts et disparus de la guerre
d'Indochine, trop souvent oubliés dans les différentes
cérémonies officielles, est organisée les :
26, 27 et 28 mai 2004
- le 26 mai à 18 heures 30 : une conférence de géopolitique
par le professeur émérite André Martel.
- le 27 mai à 17 heures 30 : une cérémonie
au monument aux morts.
- A 18 heures 30 : une conférence sur la bataille par le
Colonel Jacques Allaire.
Pour tous renseignements complémentaires,
téléphonez au 04 94 37 21 37 à compter du 10
mai.
Il y a un demi-siècle vivaient encore au
sud de la Méditerranée, prêts à se déployer
dans l'avenir, quinze départements français. Prolongés
par l'immensité rayonnante du Sahara, ils illustraient une
continuité charnelle entre l'Europe et l'Afrique. L'Algérie
française s'identifiait avant tout à un " glacis
vigoureusement polarisé vers le sud. Un glacis générateur
de progrès et de développement, créateur d'harmonisation
ethnico-culturelle entre l'Occident et le monde musulman.
La nouvelle révolution mondiale s'est réactivée
là-bas, en Kabylie, lors des émeutes dites "
de Sétif ", le 8 mai 1945. Elle s'est déclenchée,
dans sa deuxième phase, le 1er novembre 1954, lors de la
Toussaint rouge. Elle a frappé, plus récemment, dans
sa phase actuelle, à Manhattan, à Washington, à
Bali, à Moscou...et ailleurs (Madrid il y a quelques jours).
L'ère des prédateurs intégristes est désormais
ouverte.
" N'katlan n'sarra ", " Tuez les Chrétiens!
"
Le dernier livre de Jean-Claude Pérez :
L'islamisme dans la guerre d'Algérie
paraîtra dans la deuxième quinzaine d'avril.
Vous pouvez déjà le commander aux Editions Dualpha
BP 58 77120 Coulomiers cedex Tél : 01 64 65 50 23, Prix :
35 Euros + 5 Euros de port.
NOS CONFERENCES
Beaucoup de monde à Aix-en-Provence le 6 février dernier
pour assister à a conférence d'Alain Sanders : "des
prétoriens aux centurions".En effet environ 130 personnes
se pressaient dans la salle " Bachagha Boualam " de la
maison Maréchal Juin.
Comme à son habitude l'ami Alain nous a fait une démonstration
éblouissante de son talent d'historien et de conférencier;
nous faisant revivre (documents vidéos à l'appui)
les heures tragiques mais combien glorieuses de l'Indochine et de
l'Algérie.
Certes à la sortie nous avons pu constater quelques yeux
rougis après les photos et les commentaires sur Dîen
Bîen Phu ou la fusillade du 26 mars à Alger. Mais certains
qui ignoraient toutes ces choses sont repartis après avoir
appris quelques vérités occultées sur l'histoire
de notre pays.
L'assistance était moins nombreuses lors de notre assemblée
générale le 13 mars, mais il est vrai que beaucoup
de nos adhérents sont éloignés d'Aix. Ce qui
n'a pas empêché les auditeurs d'être conquis
par Michel Lagrot et sa conférence sur le Maroc.
Là encore les photos prises par notre conférencier
nous ont subjugués, nous avons découvert ou retrouvé
un pays aux sites merveilleux, aux richesses innombrables et puis
surtout l'humour et la passion de Michel Lagrot.
Ce furent deux beaux événements que nous aimerions
bien vous faire partager. Aussi si vous avez la possibilité
d'organiser dans vos régions des rencontres de ce type, le
bureau de l'association fera tout pour vous aider.
Michel SAVELLI
UN MONASTERE
CISTERCIEN AU COEUR DE L'AFRIQUE
Monsieur Georges Hirtz, l'auteur du livre : "Weygand,
années 1940 / 1965" dont nous avons parlé dans
AMEF Info n°15, nous a fait parvenir un appel en vue d'aider
une communauté Cistercienne à édifier un monastère
en Afrique et plus particulièrement à Koutaba au Cameroun.
Ce chantier d'une durée de 5 ans, devrait permettre un développement
durable des 3 villages autour du monastère. Il participera
à l'essor économique de toute la région. Il
fournira sur le site une formation à plus de 60 jeunes ouvriers.
Il permettra de subvenir directement aux besoins d'une centaine
de familles. Il stabilisera une population rurale tentée
par le mirage de la ville ou de l'étranger.
Vous pouvez contribuer directement à la construction du monastère
de Katouba en offrant la matière indispensable : la brique.
Ainsi votre don sera plus que symbole, il sera matière, matière
de construction.
Vous êtes les briques de l'édifice !
Chaque brique posée sera un don apporté.
Contact : Frère Marc-Henri, Les amis de Katouba , Abbaye
Notre-Dame d'Aiguebelle, 26230 MONTJOYER .Tél: 04 75 98 64
74 & Fax 04 75 98 64 71
BULLETIN DE SOUTIEN
Je participe à la construction du monastère
de Koutaba et je verse la somme de Euros .....
(10 briques posées par un ouvrier en formation reviennent
à 25 Euros)
Je n'ai pas besoin de reçu fiscal : O
Je libelle mon chèque à " Les amis de Koutaba
"
J'ai besoin d'un reçu fiscal : O
Je libelle mon chèque à " Fondation des monastères"
((préciser pour le monastère de Koutaba sur votre
envoi) en vous laissant le soin de le transmettre.
Je préfère faire un versement mensuel automatique
:
Compte Société Générale Montélimar
30 003 01400 00037263 411 34
Je préfère faire un virement bancaire:
Sur le compte Société Générale Montélimar
30 003 01400 00037263 411 34
Réponse à retourner à :
Les amis de Koutaba, Abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle , 26230 MONTJOYER
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