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Phillippe
de Gaulle est condamné le 23 mars 2006 pour ses propos sur
les Harkis
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L'audience
d'Appel du procès de Philippe De Gaulle s'est tenue le 16
février à la Cour d'Appel de Montpellier. Nous rendons
hommage à Maître Pierre Courbis, avocat de nos amis
Harkis, pour sa magistrale plaidoirie, basée non sur l'Histoire
dont les Tribunaux n'ont pas à connaître, mais
sur les faits, faits réels, tragiques et sanglants.
Le jugement a été rendu le 23 mars 2006 et il condamne
Philippe de Gaulle pour ses propos sur les Harkis ainsi que l'offense
faite aux survivants. |
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Maître
Pierre Courbis devant le tribunal de Montpellier 8 septembre 2005.
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La
suite des entretiens que Philippe de Gaulle a accordés
à Michel Tauriac. |
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Rappel de la diffamation
infamante de Philippe De Gaulle
« Et puis, tout le monde ne voulait pas partir comme
ces 100.000 Harkis qui ont rejoint l'armée algérienne
».
La voix de Maître Courbis fut, souvent, éclatante
d'indignation, lorsqu'il dénonçait le 16 février
2006 la manoeuvre insidieuse de Philippe De Gaulle, lequel
osait insinuer que les victimes étaient mortes par
leur propre faute ou leur erreur de choix.
Elle était vibrante d'éxaspération lorsqu'il
indiquait qu'en 1962, il n'y avait, en Algérie, que
90.000 Harkis, et non 100.000 Harkis, comme le prétend
Philippe De Gaulle. |
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La
cour d'appel de Montpellier a condamné l'amiral Philippe
de Gaulle pour des propos diffamatoires sur les harkis ainsi
que le quotidien Midi Libre qui les avait rapportés. |
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Leurs avocats ont décidé
de se pourvoir en cassation. Me Jean-Claude Zylberstein,
l'avocat de Philippe de Gaulle, a estimé que "la
décision de la cour d'appel avait été
influencée par le contexte local", dans une allusion
à l'affaire du président PS du Conseil régional
Languedoc-Roussillon Georges Frêche et ses récents
propos sur les Harkis. Me Laurent Salleles, l'avocat de
Midi Libre, a de son côté déclaré
que "la cour d'appel ne s'était pas expliquée
"sur la liberté d'expression dans le cadre de
la polémique historique" sur le rôle des
harkis pendant la guerre d'Algérie. |
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Philippe
de Gaulle et le Midi Libre ont été condamnés
pour "diffamation envers des agents de l'autorité
publique" à verser un euro de
dommages et intérêts ainsi qu'à
1.500 euros de frais de justice à chacun des
trois harkis qui s'étaient portés partie
civile, ainsi qu'à la publication de l'arrêt
dans Midi Libre. |
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L'avocat
des plaignants, Me Pierre Courbis, s'est déclaré
"satisfait" de l'arrêt, car a-t-il dit, "l'amiral
De Gaulle avait tenu des propos très graves, laissant
entendre que les harkis avaient contribué à
leur propre massacre". |
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Le fils de papa de Gaulle
avait fait ces déclarations, peu après la sortie
de son livre intitulé "De Gaulle, mon père".
Elles avaient été rapportées dans un
article du Midi Libre du 2 avril 2004. Trois harkis s'étaient
dits "profondément choqués" et avaient
porté plainte avec l'association de Rapatriés
d'Algérie VERITAS. |
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Remise
du prix "Honneur et Patrie" à l'Amiral Philippe
de GAULLE
pour son livre "De Gaulle, mon père".
A cette occasion, le chef de l'Etat a estimé
que le message du général de Gaulle rappelait
l'essentiel:"c'est quand elle est rassemblée que
la France est forte. C'est quand elle est unie que la France
peut regarder sereinement la route qui s'ouvre devant elle
et défendre fièrement ses valeurs et son rang
dans le monde".
Qualifiant de "document exceptionnel"
l'ouvrage de l'amiral Philippe de Gaulle, le Chef de l'Etat
a observé que le général de Gaulle demeure
le "symbole de l'esprit de résistance", "de
l'esprit d'audace", "de l'esprit de solidarité".
Document
exceptionnel qui vaudra
La condamnation de l'auteur ..... Philippe de gaulle
Pourtant heureux lauréat du prix "Honneur
et Patrie "
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Le
Président de la République
a remis vendredi 16 mars 2004
le prix "Honneur et Patrie" à
l'amiral Philippe de Gaulle pour
son livre
"De Gaulle, mon père".
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Décerné
pour la première fois, ce
prix littéraire a été créé
par la
Société d'entraide des membres de
la Légion d'honneur pour
récompenser une oeuvre illustrant
"la tradition et la modernité de la
devise du premier Ordre national". |
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"Depuis quand la relation filiale
donne-t-elle droit au monopole de la vérité historique
?". Ce fils récuse tout débat historique sur son
père après avoir interdit la consultation de "ses"
archives alors que par leur nature elles sont à la France.
Au moment où s'ouvre ce second tome, le Général
vient d'entrer à l'Elysée et déjà couve,
à Alger, le feu de la tragédie. Dix années vont
suivre, magnifiques ou terribles, à travers lesquelles nous
suivrons Charles de Gaulle pas à pas et au plus près.
Rien ne nous échappera jamais. Nous vivons avec lui en famille,
l'entendons deviser avec ses proches, assistons au cheminement de
ses idées, prenons part à ses réflexions intimes.
Nous sommes à ses côtés quand les généraux
se révoltent, quand on tire sur sa voiture au Petit-Clamart,
quand il nomme Pompidou Premier ministre puis se fâche avec
lui, quand éclate la chienlit, quand il atterrit à Baden
Baden, quand il perd le référendum et se retire dans
son village.
GENERAL
JACQUES MASSU
L'Algérie, d'abord. Mais
il confirme, là, le pragmatisme du président ?. Et,
amiral, il ne s'étend guère sur les rapports complexes
de celui-ci avec l'armée. Il livre, cependant, un récit
savoureux - et un peu surprenant - de la rencontre entre de Gaulle
et Massu, en 1960, après que ce dernier (alors commandant
à Alger) eut critiqué vertement, dans une interview
à un journal allemand, la politique du président.
Lequel le rappela à Paris, le reçut pour le semoncer
et eut affaire, déclara-t-il ensuite à son fils, à
une sorte de «fou furieux» gesticulant. Qui finit par
crier à de Gaulle, avant de claquer la porte: «Mon
général, vous êtes entouré de gens qui
sont des cons!»
C'est le même Massu, commandant en chef des armées
françaises en Allemagne, que de Gaulle retrouva en mai 1968
quand il quitta l'Elysée, brusquement, pour Baden-Baden.
Une rencontre qui suscita et suscite encore beaucoup d'interrogations.
Que s'étaient-ils dit ?
Massu, plus tard, allait confier qu'il avait remonté le moral
d'un président abattu.
Philippe de Gaulle laisse plutôt entendre qu'il fanfaronnait.
Il semble finalement que ce «voyage» à Baden
- sur lequel l'auteur n'apporte pas d'autres lumières - était
une opération de diversion montée par un tacticien
de l'arme blindée pour désarçonner l'adversaire,
c'est-à-dire la rue, la grève, les étudiants
et la majorité du monde politique.
Reste que ce livre fait une autre victime, c'est Massu.
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