J’accuse Charles De Gaulle
 
Lettre VERITAS N° 164 - Novembre -Décembre 2012
 

J'accuse...

J’accuse Charles De Gaulle d’avoir, volontairement et sciemment, violé la Constitution Française dont il était le garant…

J’accuse Charles De Gaulle d’avoir abusé la Nation française en transformant une victoire en défaite et en lui présentant les revendications d’une minorité de terroristes comme l’expression de tout un peuple…

J’accuse Charles De Gaulle, Président de la République Française et Chef suprême de son Armée, d’être resté passif devant l’assassinat de milliers et de milliers de citoyens français de toutes confessions…

J’accuse Charles De Gaulle d’avoir donné l’ordre d’abandonner, après les avoir désarmés, les Harkis à la vindicte des égorgeurs du FLN qui ont perpétré le génocide de plus de cent cinquante mille de ces soldats français…

 

J’accuse Charles De Gaulle d’avoir donné ordre aux officiers français, témoins de meurtres en séries, (innommables boucheries telle que celles d’Oran, le 5 juillet 1962 et jours suivants, qui a fait plus de 3.000 morts français) de n’intervenir pour personne, même en danger de mort…

J’accuse Charles De Gaulle d’avoir porté atteinte à l’intégrité du territoire national en bradant les départements français d’Algérie à un mouvement terroriste vaincu sur le terrain, et en lui abandonnant, non seulement une population qui souhaitait rester française, mais aussi tous les soldats métropolitains tombés entre ses mains barbares…

J’accuse Charles de Gaulle du chaos de l’Algérie et du déclin de la France !

J’accuse également, comme étant ses acolytes, tous ceux qui se sont égarés avec lui dans cette impasse mortelle où souffrent et meurent, tous les jours, des hommes :
Vous, Messieurs les porteurs de valises du FLN, issus des partis socialiste et communiste, vous qui avez aidé l’ennemi de la France à s’armer pour combattre et tuer nos jeunes soldats français, je vous accuse d’être de vulgaires collaborateurs, passibles de la peine de mort…
Et vous, Monsieur le Président de la République, Messieurs les membres du Gouvernement, Messieurs les députés, Messieurs les sénateurs, Messieurs les membres du Conseil Constitutionnel, par votre silence, vous devenez,
vous-mêmes, face à l’Histoire, ses complices…

Quant à vous, Messieurs les journalistes, témoins silencieux des faits, à l’époque, vous mériteriez aussi d’être au banc des accusés puisque vous n’avez même pas honoré les deux principes fondamentaux de votre charge : le respect de la démocratie et l’expression de la vérité !

En effet, Messieurs les journalistes, la France a remporté une victoire militaire écrasante sur le FLN, vous l’avez tu, à l’époque, et certains d’entre vous le taisent encore…
Des milliers de jeunes soldats français, des appelés de vingt ans, ont donné leur vie pour que vive l’Algérie Française, vous l’avez tu, à l’époque, et certains d’entre vous le taisent encore…

Des hommes, des femmes, de jeunes enfants, des vieillards, ont été ignoblement sacrifiés pendant des jours, des mois, des années, par des terroristes relevant d’une barbarie tellement bestiale qu’aucun mot ne saurait la décrire, vous l’avez tu, à l’époque, et certains d’entre vous le taisent encore…

Messieurs les journalistes, tous les martyrs que je viens d’évoquer ont le droit d’être vengés, aujourd’hui, tout comme l’ont été ceux de la Shoa, hier… Il est temps de cesser de vous prêter à la dénaturation. Il est temps d’exprimer enfin la vérité historique.

Charles De Gaulle mérite, même à titre posthume, d’être poursuivi devant le Tribunal de l’Histoire, et condamné comme l’ont été les artisans et les complices de l’holocauste juif, et comme sont, aujourd’hui, poursuivis et condamnés les tyrans, devant le Tribunal Pénal International !

C’est à vous tous, Messieurs, que je lance, aujourd’hui, ce pathétique appel : Ouvrez enfin les yeux ! Sortez de votre égarement ! Ayez le courage de reconnaître la vérité historique et de stigmatiser les vrais responsables de la décadence de la France et du chaos de l’Algérie !
C’est à ce prix-là, et à ce prix seulement, que notre hymne national aura, à nouveau, un sens, et que le drapeau tricolore pourra, désormais, flotter sans tache sur un pays en paix avec lui-même…
JOSEPH HATTAB-PACHA - Président fondateur deVERITAS
1990