Congrès VERITAS 2008 de Nice.
 
         
 
 
Congrès VERITAS 2008 Acropolis Nice
20 septembre 2008
 

Photos courtoisie Hervé Cuesta
 
Invité d'honneur : Boualem Sansal


Un très beau congrès qui se déroulait dans une salle pleine du palais des congrès Acropolis de Nice.
En ouverture un hommage à Me René Blanchot Vice Président décédé le 1er mars 2008 par Anne Cazal, c'est Geneviève de Ternant qui reprendra le flambeau laissé par notre ami René Blanchot.
Puis le déroulement des poursuites judiciaires en cours menées par Maitre Pierre Courbis pour VERITAS comme un déni de justice envers les Harkis auprès de la cour Européenne des droits de l’homme, l’apologie de crimes  de guerre par France FLN visions après la diffusion d’un documentaire « Les porteuses de feu » sur la chaîne de télévision France 3 dirigée par Geneviève avec l’aide de sa complice Muriel Rosé.
Après cette présentation des procès en cours nous assistions au témoignage douloureux de Madame Nicole Guiraud principale victime du documentaire.
Le docteur Pierre Catin succède à Nicole Guiraud pour présenter Boualem Sansal. : «  Ingénieur de formation, docteur en Economie, ex enseignant à l'Université d'Alger, puis Haut Fonctionnaire au Ministère de l'Industrie, écrivain de renom, auteur de nombre d'ouvrages célèbres, Boualem Sansal affirme aujourd'hui : « Pour le moment, je n'ai pas d'autre projet que celui de tenter, avec des amis, de nous opposer au viol de la Constitution par Bouteflika et au renouvellement de son mandat ».
Né en Algérie en 1949, Boualem Sansal n'avait que cinq ans lors des premiers attentats d'une insurrection qui ne fut pas national comme le prétendent, aujourd'hui les gouvernants algériens.

 
Auteur de six romans, et d'un remarquable pamphlet : « Poste restante, Alger », qui lui a valu l'interdiction de ses ouvrages en Algérie, le regard lucide de Boualem Sansal sur notre œuvre, lui a inspiré la réflexion suivante : « En un siècle, à force de bras, les colons ont, d'un marécage infernal, mitonné un paradis lumineux. Seul l'amour pouvait oser pareil défi. Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous qui sommes ses enfants ».
Quel beau plaidoyer en faveur des bienfaits de la colonisation et quel désaveu de la forfaiture chiraquienne à l'encontre d'une loi votée par un Parlement chargé du pouvoir législatif, et sensé représenter le peuple, et ceci pour satisfaire Bouteflika, et ouvrir la porte à tous les dénigrements de notre pays !
Dans « Poste restante, Alger » pour lequel il fera une signature à la fin du congrès, Boualem Sansal a écrit : « Trêve de lamentations, marre des grincements de dents et des sarcasmes, il nous faut parler et, si possible, ne rien nous cacher. C'est le moins que nous puissions faire pour nos enfants, leur laisser une belle image de nous. Démarrer la vie sur des menteries et des rêves creux, soit, mais qu ils le sachent ».
L’invité de l’association VERITAS nous dit : « Je fais de la littérature, pas la guerre... ». C'est peut-être de la littérature que sortira la vérité.
Le prix VERITAS 2008 est remis à Boualem Sansal pour « Le village de l'Allemand ».
Après les interventions se succèdent avec Jean Favarel, vice président de L’ADIMAD au sujet de la stèle de Marignane, la relève avec Jean Marie Avelin pour la continuité du travail de mémoire par les enfants de Rapatriés d’Algérie.
Le congrès s’achèvera avec un débat entre Joseph Hattab Pacha et Monsieur Boualem Sansal sur le thème «  La France et l’Algérie, une histoire en partage. ».