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La
mission du ministre des Affaires étrangères,
Philippe Douste-Blazy, à Alger destinée
à relancer le projet de traité franco-algérien
vient de s’achever sur un nouveau camouflet.
Le président Bouteflika a fait comprendre une nouvelle
fois à la France que sa repentance était la
condition sine qua non à la signature de ce texte.
Ce nouveau fiasco doit inciter le chef de l’Etat, Jacques
Chirac, à ne pas persister dans la voie de l’aveuglement
alors même qu’Abdelaziz Bouteflika et le FLN continuent
à tenir un discours haineux et revanchard.
L’amitié entre les peuples français et
algérien ne se décrète pas et ne peut
découler de tractations et de marchandages tenus dans
le secret des alcôves présidentielles.
La volonté de la France de signer à tout prix
ce traité ne peut en tout état de cause justifier
qu’elle accepte sans réagir les outrances, les
insultes et les provocations du président algérien.
Un traité d’amitié ne pourra réellement
être signé entre la France et l’Algérie
que lorsque l’Algérie aura, aussi, accompli son
chemin de vérité en acceptant de reconnaître
les pages sombres de son histoire et en particulier le massacre
des Harkis, dont la libre circulation est toujours
refusée, ainsi que celui de milliers de Pieds-Noirs
assassinés par le FLN après le 19 mars 1962.
Le Cercle algérianiste
Association culturelle des Français d’Afrique
du Nord |
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