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A la suite de l' abrogation article
4 de la loi du 23 février et le rôle positif de la
colonisation, le 31 janvier 2006 Abdelaziz Belkhadem, secrétaire
général du FLN a d’abord salué cela le
considérant comme « un signe positif qui redonne la
chance à tout ce qui peut servir les intérêts
des deux peuples ». « Nous ne pouvons que nous réjouir
des positions de certaines personnalités politiques, de certains
partis, de certaines associations contre l’apologie du colonialisme
», a-t-il indiqué. Au-delà de la démarche
du président français, M. Belkhadem estime qu’il
faudra que « la France officielle fasse des excuses au nom
de la France coloniale, pour tous les crimes, les massacres collectifs,
les enfumades et les tentatives d’effacer l’identité
nationale, commis 132 années durant ». « Ceux
qui, a-t-il ajouté, ont connu les enfumades, ceux qui ont
comptabilisé des victimes dues à ceux qui ont été
emmurés, ceux qui ont fait l’objet de massacres collectifs,
ceux qui n’ont pas eu la possibilité d’aller
à l’école, ceux qui n’ont pas été
soignés, qui ont eu à subir la dépersonnalisation
sont en droit de demander des dédommagements à
la France coloniale ». Pour lui, le traité
d’amitié, qui devait être signé entre
les deux pays, est plutôt une affaire d’Etat. |
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