Pour Philippe Douste-Blazy "pour nous il n'y a pas d'histoire officielle"

   
 
     
 

Le ministère des Affaires étrangères a fait savoir vendredi 30 septembre 2005 que la question des exactions françaises durant la colonisation en Algérie "peut très bien être traitée" lors des négociations pour le traité d'amitié. "Pour nous il n'y a pas d'histoire officielle", a ajouté le ministère, malgré le vote d'une loi sur le "rôle positif" de la France pendant la colonisation.

La question des exactions françaises durant la colonisation en Algérie, et pour lesquelles Alger exige de la France qu'elle demande pardon, "peut très bien être traitée" pendant les négociations entre les deux pays sur un traité d'amitié, a déclaré vendredi 30 septembre 2005 le ministère français des Affaires étrangères.
"Ce genre de question peut très bien être traitée pendant ces discussions et pendant ces négociations", a déclaré à la presse le porte-parole du ministère, Jean-Baptiste Mattéi.
"S'il y a des demandes côté algérien, les autorités algériennes ont des interlocuteurs français pour les négociations de ce traité d'amitié", a ajouté Jean-Baptiste Mattéi.
Le ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, "a rappelé clairement que pour nous il n'y avait pas d'histoire officielle et que donc ce qu'on souhaitait c'est qu'il puisse y avoir un travail entre les historiens des deux pays", a précisé Jean-Baptiste Mattéi.
Philippe Douste-Blazy "a l'intention de travailler sur ce point avec les autorités algériennes pour voir comment engager un travail d'historiens sur ce thème", a-t-il ajouté.
La France et l'Algérie doivent, en principe, signer ce traité avant la fin de l'année.