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«La
signature du Traité d’amitié France-Algérie
représente une chance historique pour nos deux pays et
nos deux peuples.» Philippe Douste-Blazy
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Dans un entretien accordé
au mensuel du monde arabe et de la francophonie, Arabies,
de septembre 2005, le chef de la diplomatie française Philippe
Douste-Blazy a estimé que « la signature
du Traité d’amitié entre l’Algérie
et la France représente une chance historique pour nos
deux pays et nos deux peuples. »
Dans cet entretien, M.Philippe Douste-Blazy a souligné
que le Traité d’amitié entre l’Algérie
et la France «doit consacrer l’ambition nouvelle qui
caractérise nos relations bilatérales, en particulier
depuis la visite du président de la République en
Algérie, en mars 2003», a affirmé le ministre
français des Affaires étrangères.
Le président français Jacques Chirac a, lors de
sa visite qu’il a effectuée Madagascar, le 21 juillet
dernier, a reconnu les erreurs commises par la France durant sa
présence dans ce pays.
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Il a étonné son hôte
en évoquant de lui-même, au cours du toast prononcé
lors du dîner protocolaire offert par Marc Ravalomanana, Président
malgache en exercice, des phrases explicites : « Il faut
évoquer les pages sombres de notre histoire commune et avoir conscience
du caractère inacceptable des répressions engendrées
par les dérives du système colonial. En 1947, le sentiment
national montait sur la Grande Île où s’enchaînèrent
des événements tragiques. Rien, ni personne, ne peut effacer
le souvenir de toutes celles et de tous ceux qui perdirent injustement la
vie et je m’associe avec respect à l’hommage qu’ils
méritent. »
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Le chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy
a souhaité le 26 juillet dernier «qu´il y ait une commission
mixte d´historiens algériens et français qui puisse
se réunir, travailler ensemble, en toute indépendance (afin
de) faire des propositions sur la colonisation». «Il n´y
aura jamais d´histoire officielle en France. Jamais», a ajouté
le ministre, arrivé au Quai d´Orsay début juin dernier.
Le chef de la diplomatie française semble ainsi rattrapé par
l’Histoire. Il a indiqué que «le Traité d’amitié
répond aux intérêts bien compris de la France et de
l’Algérie en ce qu’il doit permettre d’avancer
sur les sujets les plus importants de notre relation, y compris les enjeux
humains». «C’est pourquoi nous travaillons avec les autorités
algériennes pour qu’il puisse être signé avant
la fin de l’année», a-t-il dit.
« La richesse de la relation franco-algérienne, en cours, alimentera
nécessairement une autre construction: celle du partenariat euro-méditerranéen»,a
souligné M.Philippe Douste-Blazy. Il a ajouté qu’à
la veille de l’ouverture du sommet du 10ème anniversaire du
processus de Barcelone, «l’accord d’association (Union
européenne) avec l’Algérie doit entrer en vigueur».
« Cela doit nous inciter à travailler encore à l’intégration
du Maghreb arabe et à la promotion du partenariat Sud-Sud »,
a souligné le ministre français des Affaires étrangères
qui prépare le terrain pour Jacques Chirac monsieur repentance à
sens unique |
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