En Franche Comté et en Provence, les creches parlantes sont issues en partie de cette tradition de jouer la Nativité. Les premieres creches spectacles étaient des creches mécaniques. Au début du XIXe siecle, les creches de marionnettes se répandirent et développerent des spectacles ou les prouesses de la machinerie et les situations fantaisistes primaient sur le religieux. Les pastorales détrônerent ce type de théâtre populaire. La plus célebre des pastorales a été écrite en 1844 en langue provençale par Antoine Maurel et est, depuis, jouée tous les ans.
La pastorale est une piece de la nativité parlée et chantée au moment de Noël
Il existe actuellement de nombreuses Pastorales en Provence. De nombreux villages présentent leur propre piece écrite par un habitant en français ou en provençal ; généralement elles sont jouées par les villageois eux-memes. D'autres sont plus connues comme la Pastorale Audibert, et maintenant nous venons de découvrir que cette tradition existait aussi a Oran !
* Lors du premier acte l'ange annonce la nouvelle aux bergers. Puis s'ensuit une présentation des différents personnages qui met en avant leurs caracteres particuliers. L'aveugle a qui le boumian a volé son fils. Le meunier qui n'a comme famille que son âne et son chien (ou presque) Pimpara, le rémouleur qui aime bien lever le coude et caresser la bouteille. Jiget, le bégue et Pistachié le peureux qui se fait embobiner par le boumian a qui il vend son ombre (son âme) contre une bourse d'argent.
* Le deuxieme acte met en scene la divulgation de la nouvelle de la naissance de l'enfant. Les bergers arrivent au village et réveillent, un vieux garçon, un peu giron, il finira par réveiller son compere le mari de Margarido qui souhaite rester jeune. Tout ce raffut fera que Margarido, sa femme, vieille acariâtre qui ne rate jamais une occasion d'engueuler son mari, ne tardera pas a descendre. Les trois vieux réunis partiront vers l'étable sans oublier de répandre la nouvelle au hasard du chemin.
Le deuxieme acte met en scene la divulgation de la nouvelle de la naissance de l'enfant. Les bergers arrivent au village et réveillent Roustido, un vieux vieux garçon, un peu giron, il finira par réveiller son compere Jourdan le mari de Margarido qui souhaite rester jeune. Tout ce raffut fera que Margarido, sa femme, vieille acariâtre qui ne rate jamais une occasion d'engueuler son mari, ne tardera pas a descendre. Les trois vieux réunis partiront vers l'étable sans oublier de répandre la nouvelle au hasard du chemin.
Tout ce petit monde se retrouve chez Benvengu, maître d'une grande ferme et beau-fils de Jourdan. Il est veuf et chez lui, tout nouvel arrivant est l'occasion de faire la fete autour d'un bon verre de vin. Apres quelques agapes, la chute de Pistachié poussé par le boumian dans le puits et l'arrivée de l'ange qui confirme la nouvelle, tout ce petit monde se mettra en route vers la creche.
Le quatrieme acte est l'adoration. Chaque personnage se présente devant l'enfant Jésus et lui offre son présent. évidemment quelques miracles s'accomplissent. Margarido |