Rapatriés d'Algérie assistent à Nice à la projection
Les Pieds Noirs, Histoires d'une blessure - Un documentaire
basé sur des témoignages
un film qui tord le cou aux idées imposées par la presse de désinformation.


 
 
Un documentaire TV
qui bouleverse les Rapatriés d'Algérie


C'est une histoire vieille de quarante-quatre ans qui brûle toujours les yeux de ceux qui la racontent. Les pieds-noirs, histoires d'une blessure, un documentaire en trois parties qui sera présente en avant-première, lundi, au théâtre de la Criée, n'est pas un film de plus sur la guerre d'Algérie. Dans sa démarche comme dans son déroulement, c'est un témoignage qui bouleverse. Celui de soixante-deux pieds-noirs, des petits blancs aux origines modestes qui ont vecu les "événements" comme on disait, qui ont subi l'exil et qui. enfin, se racontent. Intimement, "ce n'est pas un film où on veut dire l'histoire, souligne Gilles Perez réalisateur Marseillais aux origines espagnoles, il s'est penché sur le sujet quand sa grand-mère, qui a compté parmi les 1.2 million de rapatriés, lui en a parlé. "J'ai aussi trouvé dans le grenier de la maison familiale un film amateur qui montre le départ d'Algérie qu'on n'avait jamais sorti depuis.

 
Présentation du documentaire
Les Pieds Noirs, Histoires d'une blessure
Lundi 22 janvier 2007, 18 h, à la cinémathèque de Nice
 
 

"On a assimilé les pieds-noirs à de riches colons alors que l'immense majorité d'entre eux était des petites gens", note Jean-Jacques Jordi


 
C'est symbolique du silence d'une communauté qui a toujours eu peur du cadavre dans le placard. " En filmant les paroles de ces gens sans commentaire et en plans serrés, une manière de débusquer la sincérité. Gilles Pérez fouille les âmes. Dans "les années romanttques". la première partie, il laisse ses interlocuteurs se souvenir d'une Algéne d'ouvriers ou bien
d'agriculteurs de petits fonctionnaires qui vivaient en harmonie avec les Arabes, jouaient au calicot ou travaillaient avec eux. "On a assimilé les pieds-noirs à de riches colons
alors que l'immense majorité d'entre eux était des petites gens, intervient Jean-Jacques Jordi. l'un des historiens participant au documentaire.
65% de ces Français d'Algérie qui venaient pour beaucoup de Malte, d'Espagne ou d'Italie, avaient un revenu de 15% inférieur à celui des métropolitains. A prix équivalents. Et ils
formaient une communauté typiquement méditerranéenne, cosmopolite". Dans les années dramatiques" puis "les années mélancoliques", le cinéaste évoque la guerre, le fameux "Je vous ai compris" du général de Gaulle vecu comme une trahison, les attentats, les assassinats et les enlèvements, l'exil, l'arrivée à Marseille dans des conditions d'accueil déplorables. Derrière les visages qui se livrent, des larmes finissent pas lâcher. "Pour en arriver à cette extrémité de revivre physiquement leurs souvenirs, reprend Gilles Pércz. C'est qu'ils n'en avaient pas parlé avant. " De nombreuses images d'archives aèrent le film. Parmi elles, ce 5 juillet 1962 à Oran où l'on fusille les civils sans procès. Des images inédites. "Ces blessures ne sont pas inscrites dans l'Histoire de France, note Jean-Jacques Jordi. Elles saignent toujours. Ce film aidera peut-être à les atténuer. "
IN La Provence François TONNEAU
 
 
   
     
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