Discours du 14 juillet, prononcé par M. Bernard Bajolet, Ambassadeur de France en Algérie
 
         
     
Dans la forme comme dans le fond, le discours de ce Bajolet est atterrant !

Les Algériens, avec les deux Charlots (celui qui a demandé à Poutine de l'appeler "Nicolas" et qui s'est entendu répondre: " Entendu, Monsieur le Président " et le spécialiste des questions arabes, promotion Léon Blum, ont largement de quoi se réjouir. Longue vie à Monsieur Abdel Aziz !
 
   
 
 
Et ce type va commander le Renseignement français ! Ce qui est la suite logique de la diplomatie, chacun peut en convenir.

" Les militaires français tués en Algérie sont morts dans une guerre qui n'était pas la leur... " Ce n'est pas du mot à mot mais dans l'esprit, c'est bien ce qu'il déclare!

Le soldat qui part aujourd'hui en Afghanistan au nom de la France devrait imprimer le texte du discours de Monsieur Bajolet et le faire remettre à quelques huissiers dans l'hypothèse où il perdrait sa vie là-bas et dans celle où il la ferait perdre à quelques Afghans au nom des valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité de la République, celles même de ce Monsieur Bajolet qui prend aussi la responsabilité personnelle et politique d'expédier un corps expéditionnaire en Afghanistan - entre autres ! - avec toutes les conséquences pour lui de se faire reprocher dans 50 ans par un Bajolet Bis d'avoir honteusement trahi les principes de la République.

Tous les Pouvoirs politiques qui se sont succédé depuis 1830 en Algérie avaient donc tort, même ceux conduits par les mêmes principes et les mêmes convictions philosophiques que Monsieur Bajolet.

Contre les quelques milliers de ses prédécesseurs au même rang que lui et la plupart du temps à un rang supérieur au sien, Monsieur Bajolet proclame que c'est lui qui a raison. Et qu'ils étaient tous dans l'erreur. Sans doute les Algériens doivent-ils réclamer un dédommagement ! Mais puisqu'il déclare lui-même que ces soldats sont morts dans une guerre qui n'était pas la leur, espérons que toutes leurs familles vont également réclamener les dédommagements de cette colossale erreur.

Quant aux Français d'Algérie qui avaient été expédiés en Algérie par l'ensemble de ces Pouvoirs politiques dans l'erreur, ils sont eux aussi et au premier chef les victimes de cette fumisterie historique.

Son discours serait logique et courageux s'il posait en Nota Bene qu'il n'est en réalité absolument certain de rien et qu'en toute honnêteté il aura la patience de voir comment tourne le vent pour avouer plus tard s'il avait raison ou pas d'avoir affirmé ce qu'il a affirmé.

Relisez le petit chapitre sur les "6 millions". Soit c'est le nombre qui le traumatise et qui tourne en boucle dans son
" imaginaire ", soit ce Monsieur se " renseigne " on ne sait trop où ni comment ! En outre la phrase est tournée (selon moi!) de telle manière que finalement elle soit quasiment incompréhensible. On s'en tient donc à ce qu'on pense qu'il a pu vouloir dire. Quoiqu'il en soit, le dénombrement précis des populations immigrées étant plus ou moins interdit ou occulté et Monsieur Chevênement ayant quant à lui dénombré, quand même, pas moins de 14 millions de musulmans , les 3 générations confondues, quand il était Ministre de l'Intérieur, d'où sort ce nombre de 6 millions ?

Ce personnage inaugure un nouveau genre. La politique selon Charenton.

Plus que jamais nous devons commencer par le commencement avec cette bande de dangereux individus et exiger sans relâche la révision du procès de Roger Degueldre et son transfert solennel et national aux Invalides ou au Panthéon.
VITUS