Un oubli volontaire de Christian Estrosi sur la stèle de la promenade des Anglais pour un pseudo hommage aux Français d’Algérie « la déchirure » le mot « Algérie » ne figurait à aucun endroit

   
 

Sur le monument « La déchirure » en hommage aux rapatriés d'Afrique du Nord, le mot « Algérie » ne figurait à aucun endroit.
Peu de gens l'ont vu et surtout pas l’ultra gaulliste Christian Estrosi.
Mais certains l'ont bien relevé : sur le monument « La déchirure » en hommage aux rapatriés d'Afrique du Nord, le mot « Algérie » ne figurait à aucun endroit lors de son inauguration sur la Promenade des Anglais le 30 juin 2012.
« Hommage aux Français d'Afrique du Nord de toutes confessions », dit l'inscription principale. La suite du texte disait alors : « Ils ont construit un pays, l'ont quitté dans la douleur en 1962... »

Sans mentionner nulle part l'Algérie. Il était stipulé en dernier paragraphe : « Ne sont pas oubliés les Français du Maroc et de Tunisie. »
Un oubli passé quasi inaperçu Certains s'en émeuvent aujourd'hui : « Il ne peut être question d'une erreur de gravure », estime un lecteur, qui évoque un choix « sûrement voulu », par Christian Estrosi et sa complice Agnès Rampal.
Voulu pourquoi ? Il ne l'explique pas. Et pour cause, la raison évoquée par le sculpteur de La déchirure est beaucoup plus terre à terre : « C'était un oubli, je suis désolé... » Roland Moreau est confus.
 « Il est clair que les dates évoquées concernent l'Algérie. Mais quelques personnes, le jour de l'inauguration, me l'ont reproché.
D'autant que Maroc et Tunisie sont mentionnés, ce qui rendait l'oubli plus flagrant. » Ce qui n'a pas choqué William Tapia-Lopez, rallié président des amis de Notre-Dame-de-Santa-Cruz : « Le but était de faire un monument pour tous les Français d'Afrique du Nord, nous ne voulions pas focaliser sur l'Algérie, dont l'évocation était plus qu'évidente. »
Pourtant, le texte défini par la Ville prévoyait bien, selon cette dernière et le sculpteur, de stipuler :

« Ils ont construit un pays, l'Algérie... ».

Roland Moreau a oublié de graver la deuxième partie de la phrase : «Je suis passé il la ligne suivante... »
Une erreur qu'il a corrigée deux mois plus tard. Lui-même pied-noir, il s'en veut d'autant plus : « Je suis d'Oran. J'en suis parti en 1957. Alors je me suis senti très concerné en faisant cette sculpture...