Les cris des manifestants, parmi lesquels des Français d'Algérie et des élus du Front National, massés aux abords de la place du general de gaulle à Nice en ce 18 juin 2011, ils ont tenté de couvrir la voix du général dont on retransmettait l'Appel du 18-Juin. Pour eux, cette statue, c'est celle de la « honte ».
« Non à la statue d'un bonimenteur », clame une pancarte. Jeannine Vachet laisse éclater sa colère :
« Mon père, mes deux frères ont été assassinés à cause de cet homme ». « Nous avons été chassés d'Algérie comme des chiens », s'emporte un autre. Germain Clauzier, 89 ans, natif d'Oran, interpelle les forces de l'ordre qui tentent de contenir les contestataires : « Nous avons le droit à la parole. De quel droit nous museler ? Je suis un ancien combattant de 39-40 ».
Hubert de Mesmay, conseiller régional du FN, se plaint d'avoir été molesté « par la police gaullienne et estrosienne » :« On a encore le droit de manifester en France non ? » Des cris entendus par le député-maire qui, dans son discours au pied de la statue, y a fait allusion : « Je me contente d'appeler à la réconciliation, je veux le respect pour tous. Ce n'est pas une poignée de gens intolérants et haineux qui gâchera le rassemblement de centaines de patriotes autour du Général ». |
