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L’ANFANOMA prend
acte avec la plus grande inquiétude de la décision
prise par le Président de la République de saisine
du Conseil constitutionnel en vue du déclassement de l’article
4 de la loi du 23 février 2005 pour les Français rapatriés.
Elle confirme la position qu’elle a exprimée à
M J.L. Debré, Président de l’Assemblée
nationale, lors de son audition le 12 janvier dernier, demandant
fermement le maintien de cet article dont l’objet est de transmettre
aux nouvelles générations l’hommage rendu par
la Nation à l’œuvre de leurs ancêtres en
Algérie. Son abrogation ne pourrait être interprétée
que comme un désaveu envers les Français rapatriés
et une reculade devant les menaces algériennes, l’activisme
de quelques groupes de pression minoritaires et une manœuvre
purement politicienne.
Elle déplore que la présente démarche ne tienne
aucun compte de la volonté nationale exprimée par
le législateur, alors même que l’Assemblée
confirmait sa position par un nouveau scrutin le 29 novembre dernier.
Cette volonté vient en outre d’être confortée
par deux tout récents sondages d’opinion…
Elle s’étonne enfin que cette saisine du Conseil constitutionnel
soit circonscrite au cas spécifique des Français rapatriés
et ne revête pas la portée générale inhérente
à la mission de cette Institution et veillera à ce
que toutes les conséquences soient tirées des décisions
qui seront prises.
Elle ne manquera pas d’informer ses adhérents et sympathisants
de l’évolution de cette question cruciale et appelle
ses concitoyens à la plus grande vigilance pour garantir
le respect du pouvoir législatif, pilier de notre démocratie.
Le Président ANFANOMA Yves Sainsot
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