La « positive attitude » Députés Azuréens pendant le vote contre abrogation de la loi des Rapatriés
 
     
 



 
     
PAS moins de quatre députés UMP des Alpes Maritimes sont montés à la tribune de l'Assemblée nationale, hier, afin de prendre part au débat sur l'article 4 de la loi portant, en résumé, sur le rôle positif de la France en Algérie pendant quelque 132 ans de présence de l'autre côté de la Méditerranée.
En résumé, les parlementaires ont primé l'action, condamné la désinformation, appelé à l'équilibre. Michèle Tabarot, Jean Leonetti, Jean-Claude Guibal et Lionnel Luca a tour à tour
 
 
défendu le maintien de l'article 4 en choisissant des chemins sensiblement différents.
Michèle Tabarot mit en avant le rôle de la France coloniale » qui « a permis d'éradiquer les épidémies dévastatrices », « la fertilisation des terres incultes et marécageuses » la réalisation d'infrastructures que les Algériens utilisent encore aujourd'hui ». Elle souligna que la France a posé les jalons delà modernité en Algérie, en lui donnant les moyens d'exploiter les richesses naturelles de son sous-sol ».
Lionnel Luca et Jean- Claude Guibal avaient choisi d'en appeler à « l'histoire officielle » telle
qu'elle est écrite « trop Souvent partielle et partiale « (M. Luca).
« Notre pays est épuisé de repentance et d'auto flagellation » ponctua M. Guibal attaquant ouvertement « les nostalgiques du tiers-mondisme toujours à l'oeuvre » et les compagnons de route » des partisans de l'indépendance.
Jean Leonetti rappela que François Mitterrand et Pierre Mendès-France avaient, en leur temps, affirmé que l'Algérie c'était la France » et enfonça le clou en soulignant que des parlementaires socialistes avaient approuvé l'article 4 amendé. Il condamne les députés socialistes [qui] créent une polémique tardive et inutile » avant de poser cette question :
« Quel est l'espace entre la mémoire collective et l'histoire? La mémoire comme l'histoire confronte la réalité objective des faits et la subjectivité des hommes. »
Dès lors, M. Leonetti réclama un travail de mémoire équilibré et lucide sur notre passé commun » afin de trouver un équilibre » dans le récit de ces vies.

Courtoisie J.P.F