Rapatriés d'Algérie : Du nouveau pour le renouvellement d'une pièce d'identité.
 
       
 

Carte d’identité.
Les Français nés hors de France moins bien traités que les nouveaux demandeurs de la nationalité ?
Des milliers de citoyens sont concernés.
Pour nos compatriotes nés à l’étranger, obtenir une pièce d’identité ou liquider sa retraite relève parfois d’une mission impossible. L’administration fait-elle preuve d’un zèle déplacé ?
L’actualité est parfois cruelle. Elle pourrait faire croire que des Kurdes ou des Bosniaques récemment arrivés en France comme immigrants clandestins peuvent devenir français en moins de deux ans, beaucoup plus simplement et rapidement que nombre de Français qui ont “le malheur” d’être nés hors de France. Même de parents français, ceux-là doivent parfois batailler très longtemps pour prouver leur nationalité, même s’ils ont été fonctionnaires de l’État, appelés au service militaire ou citoyen électeur. À croire qu’il est parfois plus facile de devenir français quand on est étranger d’origine que de prouver qu’on est français quand on est né à l’étranger de parents français.
De nombreux témoignages montrent qu’il ne s’agit pas de cas isolés. Pour beaucoup, c’est une galère, comme le prouve cet exemple recueilli au sein même de notre rédaction :«Mon père, officier de l’armée française pendant trente ans, a dû prouver qu’il était bien français au moment de son départ à la retraite, raconte l’un de nos journalistes. Né à Fès [Maroc] d’un père et de grands-parents paternels nés au Maroc, il a dû se lancer dans un marathon administratif pour faire la preuve de sa nationalité à l’heure de son départ à la retraite. Moi-même, né à Rabat, d’un père, d’un grand-père et d’un arrière-grand-père nés au Maroc, je crains le pire pour plus tard. »
Tout commence lorsqu’on demande sa carte d’identité ou un passeport. Pour les nationaux qui ont toujours habité en France, nés de parents français, aucun problème. C’est beaucoup plus compliqué si on est français né à l’étranger ou de parents nés à l’étranger, comme Philippe, 52 ans : « Je suis né au Dahomey, l’actuel Bénin, de parents français. Ayant beaucoup vécu à l’étranger, j’ai toujours eu un passeport. Tout s’est compliqué quand j’ai demandé une carte d’identité, en 2002. Les archives béninoises ayant en partie brûlé, mon acte de naissance s’est révélé incomplet. On m’a alors réclamé les actes de naissance de mes grands-parents. »
André Albert Fernandez a découvert ces difficultés en se rendant à la mairie de sa commune en 2001. L’administration lui demanda d’ajouter à son dossier un certificat de nationalité, document qu’il n’avait jamais eu à fournir auparavant : « J’ai étudié à l’école de cavalerie de Saumur, j’ai combattu sous l’uniforme français durant la guerre d’Algérie, puis enseigné pendant dix ans. Je ne comprends pas que l’on me demande de faire aujourd’hui la preuve de ma nationalité française. »
Joseph Agius a connu les mêmes déconvenues. Excédé par les exigences de la mairie du XVIIe arrondissement de Paris, il engage un bras de fer avec l’administration, crée un incident mais finit par obtenir gain de cause. Préparant sa retraite, Jean-Claude Latreille a dû lui aussi endurer cet examen de passage : «Mon père a reçu la Légion d’honneur, j’ai été durant trente-cinq ans au service de l’armée, que ressentiriez-vous si l’on vous demandait demain si vous êtes français ? »

À chaque renouvellement, le parcours du combattant


Vincent Écochard a toujours été français, et même fonctionnaire. Ses deux parents étant français, nés en France, donc enfant de nationalité française, il a tenu à raconter « l’horreur » à chaque fois qu’il doit renouveler ses papiers, « simplement parce [qu’il est] né en Hollande ». Après avoir perdu sa carte d’identité, il dut la renouveler mais prouver d’abord sa nationalité : « C’est un peu comme si je perdais le permis de conduire avec l’obligation de le repasser. »
Il a alors suivi le parcours du combattant de tant d’autres : « Pour prouver que je suis français, j’ai dû fournir le certificat de décès de mes grands-parents. Même le livret de famille ou mes fiches de paie n’ont servi à rien. L’administration voulait ce fameux acte de décès. » Vincent ne sort plus jamais avec sa carte d’identité, de peur de la perdre ou de se la faire voler : « J’en ai fait des photocopies. Je me dis qu’il vaudrait mieux que je passe devant le juge pour obtenir un certificat de nationalité. Et peut-être même demander la nationalité hollandaise. Ce serait plus facile. »
Certains ne peuvent pas fournir les papiers demandés par l’administration, incapables d’apporter la preuve de leur nationalité. C’est le cas de Michka Assayas, écrivain et producteur à France Musique. Pris dans une impasse administrative, il n’a obtenu qu’un passeport, pour un an seulement.
Ce problème a eu un écho médiatique inattendu avec la mésaventure arrivée à Anne Sinclair. Journaliste célèbre, épouse de Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international (FMI), probable prétendant socialiste à la présidentielle de 2012, Anne Sinclair s’est trouvée dans la même galère que des milliers d’autres Français. Elle l’a même raconté sur son blog (annesinclair.fr) : « Être français, une chance ou une punition ? » Sa “faute” ? Être née à New York, comme on le lui fit remarquer lorsqu’elle se présenta l’an dernier à la préfecture pour faire renouveler sa carte d’identité. Jusque-là, son extrait de naissance précisant que ses deux parents étaient nés à Paris suffisait. Cette fois, elle s’entendit répondre ceci : « Ce document ne suffit plus. » Elle dut alors prouver que ses quatre grands-parents étaient bien français. Elle raconte : « Je reprends mon dossier, mes photos, ma naissance suspecte et je repars. […] C’est discriminatoire par rapport aux Français nés sur le territoire. Il y aurait donc deux sortes de Français, les uns “plus français” que les autres ? »
Anne Sinclair vient de retourner à la préfecture, munie de l’extrait de naissance de sa mère, preuve formelle de sa nationalité. Elle voulait rencontrer un responsable. « Pas de chance, ils sont tous en réunion, lui répondit-on. –Mais peut-être la semaine prochaine quand je viendrai retirer ma carte… ? »
L’affaire a aussi pris un tour plus politique avec l’appel lancé le 11 décembre par la Ligue des droits de l’homme. Différentes pétitions circulent, relayées par Libération et par François Rebsamen, le sénateur et maire socialiste de Dijon. L’ancien bras droit de Ségolène Royal réclame la publication d’un nouveau décret qui inverserait la charge de la preuve. Les deux pétitions auraient reçu plus de 14 000 signatures.
Le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, et Alain Marleix, le secrétaire d’État à l’Intérieur et aux Collectivités territoriales, ont reconnu à l’Assemblée nationale, les 12 et 19 janvier, que certains services demandaient systématiquement un certificat de nationalité à ces Français nés hors de France. Ils ont rappelé la circulaire envoyée par l’Intérieur, le 2 décembre, interpellant les préfets sur l’application de la “possession d’état de Français”.
En réalité, ces tracas administratifs ne datent pas d’aujourd’hui. Dès 1993, l’ancien député de l’Hérault Willy Diméglio s’était attaqué au problème, à propos des difficultés rencontrées par les rapatriés d’Algérie pour chaque démarche administrative, contraints d’apporter la preuve de leur citoyenneté en produisant le fameux certificat de nationalité française. Ce précieux CNF atteste irréfutablement de sa nationalité mais il s’obtient au terme d’une procédure lourde, menée devant un tribunal d’instance.
« Dans 98 % des cas, les demandes de certificat de nationalité ne sont pas justifiées », explique un fonctionnaire de la préfecture de la région Midi-Pyrénées. En théorie, les refus doivent être motivés et une explication doit être fournie sur le doute concernant la nationalité. « En réalité, ce n’est pratiquement jamais fait, poursuit ce fonctionnaire. On enjoins simplement le demandeur de prouver qu’il est français. » . Un “excès de zèle” justifié par la lutte contre la fraude, selon le ministère. Le problème est plus complexe quand les parents sont nés à l’étranger. Dans ce cas, retrouver les derniers ancêtres nés en France devient un vrai parcours du combattant, malgré l’article 18 du code civil, pourtant limpide : « Est français l’enfant, légitime ou naturel, dont l’un des parents au moins est français. »
Tenu à l’anonymat, un haut fonctionnaire spécialiste du contrôle de la nationalité reconnaît que les Français nés à l’étranger ou de parents étrangers doivent « s’armer de patience » pour obtenir leur titre d’identité et surtout le CNF. Il comprend ces témoignages qui traduisent une montée de l’exaspération : « Pour obtenir un CNF, c’est carrément mission impossible. » Il faut en effet produire les actes de naissance de ses parents mais aussi de ses grands-parents, côté paternel et maternel : « C’est encore pire pour celui qui est né en France mais dont les parents sont nés en Algérie. C’est presque une expulsion ! » Comme en témoigne un de nos lecteurs.
La loi est pourtant formelle :«Si vous êtes né en France, à partir du 1er janvier 1963, de parents nés en Algérie avant l’indépendance, vous êtes français sans avoir à fournir d’autres documents que votre acte de naissance. » Les préfectures sont-elles vraiment dans l’esprit de la loi en réclamant tous ces documents ? « C’est un excès de zèle, qui n’est prévu nulle part. Cela fait dix ans que je me bats pour qu’on arrête de demander tous ces détails.
Les préfectures peuvent refuser si elles ont un doute sur la bonne foi mais il y a de nombreux cas où la procédure de délivrance d’un titre d’identité est simplifiée, notamment par une circulaire du ministre de l’Intérieur. »
Trois circulaires envoyées par le ministère de l’Intérieur en 2000, 2007 et 2009 ont pourtant stipulé aux administrations de simplifier les procédures pour les Français nés à l’étranger ou de parents nés à l’étranger, en vertu de la possession d’“état de français” (un ensemble de faits qui traduisent l’apparence du lien de nationalité unissant une personne à l’État).
La carte d’identité plastifiée a été jugée suffisante pour arguer de son appartenance à la nation, ce que confirme Gérard Gachet, porte-parole du ministère de l’Intérieur : « La demande quasi permanente de ce certificat de nationalité par les préfectures se justifie par la lutte contre la fraude », souligne-t-il. Le décret du 30 décembre 2005 relatif aux passeports électroniques a cependant rappelé la nécessité du certificat de nationalité pour les demandeurs qui doivent démontrer leur “francité”.
Se pose ainsi la question des personnes âgées, bien souvent incapables de prouver leur nationalité :«Cette circulaire leur permet d’obtenir un nouveau titre en présentant l’ancienne carte d’identité, leur carte d’électeur ou, pour les hommes, la preuve de l’accomplissement des obligations militaires. » Il devrait en être de même pour les fonctionnaires de l’État : « Ils sont dispensés de fournir un certificat de nationalité française ainsi que les élus pour lesquels un mandat électif nécessite la nationalité française. ». Cela, c’est en théorie…
In Valeurs Actuelles - Par Frédéric Pons et Sophie Quéffelec


Carte d’identité ou passeport, c’est la galère pour les Français nés à l'étranger

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L’administration renie leur nationalité française

C’est une véritable « humiliation » que vit Martine Ciprut. A 59 ans, cette journaliste née dans le XVe arrondissement de Paris doit prouver à l’administration de son pays qu’elle est bel et bien française. Son père et sa mère sont nés en Turquie, en 1906 et 1915. « Mon père s’est engagé dans l’armée en 1940 et a été emprisonné pendant cinq ans en Allemagne. Suite à ça, l’Etat français lui a offert la nationalité française en récompense des services rendus », raconte-t-elle. En 1947, ses parents sont donc naturalisés, et Martine naît trois ans plus tard. C’est finalement en 1990 que les problèmes commenceront. Alors qu’elle souhaite faire refaire sa carte d’identité, on lui demande de fournir la preuve de sa nationalité. « Les procédures étaient beaucoup trop compliquées. J’ai préféré me passer de carte et utiliser mon passeport », explique-t-elle. Mais aujourd’hui son passeport arrive, lui aussi, à expiration. Elle se voit donc dans l’obligation de retrouver l’acte de naissance de ses parents. Une tâche tout simplement « impossible ». Le seul document en sa possession est l’extrait du Journal officiel où figure le décret de naturalisation de son père. Une preuve « insuffisante » pour le tribunal d’instance, qui lui conseille de « retourner en Turquie » pour effectuer ses recherches. « La démarche est absolument humiliante. Pendant cinquante ans vous êtes français et un jour on vous explique que vous ne l’êtes plus », confie-t-elle, dépitée. Martine craint désormais de devenir « une apatride », et que ses deux enfants ne connaissent un jour les mêmes ennuis.
« Un véritable déchirement »
Et son cas n’est pas isolé. Benoît Talent, comptable parisien de 59 ans, a dû faire face aux mêmes complications. Au printemps 2009, il souhaite faire renouveler son passeport. « Je l’avais déjà fait trois fois sans aucun souci. Il suffisait de présenter l’ancien. » Ce dernier s’est donc adressé à l’antenne de police de la mairie du XVIIIe arrondissement de Paris. « Pour les personnes d’origine étrangère comme vous, il faut des documents plus complets », lui déclare-t-on. A sa grande surprise, Benoît doit désormais fournir l’état civil complet de ses parents et grands-parents. « Ma famille vient d’Ukraine, de Bulgarie et de Turquie. Mon père est mort en 1971, et ma mère en 1985. Je ne pouvais pas retrouver ce qu’on me demandait », raconte-t-il. « C’était un véritable déchirement, poursuit-il. Je suis né ici, j’ai fait mes études ici, je vote ici, je croyais être français et d’un coup je ne l’étais plus. » Il se tourne donc vers le tribunal d’instance, où une employée lui sauve la mise. « Elle a admis que c’était insensé et qu’elle avait sans arrêt affaire à ce genre de cas. Dix jours plus tard, elle m’a passé un coup de téléphone pour me dire que c’était arrangé. » Une semaine après, Benoît était effectivement en possession de son passeport. Pas sûr toutefois qu’il rencontre à nouveau une âme compréhensive lors du prochain renouvellement.


Le cas particulier des pieds-noirs

Français nés dans ce qui était des départements français, les rapatriés d’Algérie connaissent les mêmes difficultés. Ainsi, des pieds-noirs qui avaient obtenu des papiers sans difficulté depuis 1962 se sont subitement vu demander des actes de naissance. Or la France n’a pas récupéré tous les registres d’état civil algériens. Il leur faut donc s’adresser au service d’état civil du ministère des Affaires étrangères, à Nantes, qui doit confirmer qu’il ne dispose pas de cet acte. Le livret de famille ou d’autres pièces doivent, en théorie, se substituer à l’acte de naissance.

   
 
 

Ne plus être tout à fait français après 50 ans de citoyenneté sans histoire, simplement parce que l'on n'est pas né sur le territoire de l'actuelle France, une situation ubuesque vécue par de nombreux administrés qui pensaient renouveler leurs papiers d'identité sans soucis. Un jeu de l'oie dans une administration kafkaïenne que l'on croyait disparue leur a alors été imposé.
Le 3 mars 2010 Brice Hortefeux vient donc de préciser les conditions réelles pour obtenir les précieux documents.

Equivalence entre carte d'identité sécurisée et passeport biométrique

Normalement, la présentation d’une carte d'identité sécurisée (plastifiée) devrait permettre désormais sans aucune difficulté d’obtenir un passeport. De même, la présentation d’un passeport électronique ou biométrique devrait permettre d’obtenir une carte nationale d’identité.
Brice Hortefeux a indiqué dans une circulaire aux préfets du 9 février 2010 que « suffit à prouver la nationalité française du demandeur la présentation d’une carte nationale d’identité française sécurisée (…) ou d’un passeport électronique ou d’un passeport biométrique ».
Cette circulaire précise que « si l’un ou l’autre de ces documents est produit », le demandeur déjà titulaire d’un titre sécurisé doit dans ce cas être considéré comme étant de nationalité française et il n’y a donc pas lieu de lui réclamer une autre preuve de nationalité.

En cas de première demande de carte d'identité ou de passeport

Si le demandeur possède une carte d'identité ou un passeport non sécurisé, encore valable ou périmé depuis moins de 2 ans, il doit seulement fournir les pièces requises pour toute demande et le titre non sécurisé dont il dispose.
Mais si le demandeur ne possède pas un autre titre, il devra fournir les pièces requises pour toute demande, un justificatif d’état civil (extrait ou copie intégrale d’acte de naissance avec filiation, ou à défaut copie intégrale d’acte de mariage) et un justificatif de nationalité (voir ce paragraphe).

Demande de renouvellement d'une carte d'identité ou d'un passeport non sécurisés

Pour toute demande de renouvellement d’un titre non sécurisé et si le demandeur ne possède pas un autre titre sécurisé, deux cas sont possibles:

  • si le titre non sécurisé à renouveler est encore valable ou périmé depuis moins de deux ans, le demandeur doit alors seulement fournir les pièces requises pour toute demande et le titre non sécurisé dont le renouvellement est demandé;
  • si le titre non sécurisé à renouveler est périmé depuis plus de deux ans, le demandeur doit alors fournir les pièces requises pour toute demande, un justificatif d’état civil (extrait ou copie intégrale d’acte de naissance avec filiation, ou à défaut copie intégrale d’acte de mariage), et un justificatif de nationalité, si son justificatif d’état civil ne suffit pas à établir sa nationalité (voir ce paragraphe).

Comment prouver que l'on est de nationalité française ?

Dans les cas précis et limités où elle est nécessaire, la vérification de la nationalité s’effectue dans l’ordre ci-dessous, en commençant par les formalités les plus simples pour le demandeur :

  • si la nationalité est démontrée par l’acte d’état civil présenté, le demandeur n’a alors aucun document supplémentaire à fournir. C’est le cas si l’acte d’état civil indique que le demandeur est né en France et que l’un de ses parents au moins est lui-même né en France; ou porte une mention indiquant que le demandeur est Français(e); ou a été délivré par le service central d’état civil de Nantes.
  • la nationalité est démontrée si le demandeur est déjà en possession d’une déclaration de la nationalité à son nom (à défaut, d’une attestation de cette déclaration), ou d’un exemplaire de son décret de naturalisation ou de réintégration dans la nationalité française (à défaut, d’une attestation constatant l’existence du décret), ou d’un certificat de nationalité française (quelle que soit sa date de délivrance).
  • la nationalité est démontrée si le demandeur est déjà en possession d’au moins deux documents distincts indiquant qu’il (ou l’un de ses parents) a été considéré comme Français(e) par les pouvoirs publics depuis au moins dix ans: titre d’identité ancien (même périmé), carte d’électeur, carte de fonctionnaire, livret militaire, etc.
 

Renseignements et réclamations en cas de problème

- Vous obtiendrez la liste des documents à fournir pour l'obtention des papiers d'identité sur le site Internet du ministère de l’Intérieur : http://www.interieur.gouv.fr/

Brice HORTEFEUX simplifie les démarches administratives pour l'obtention de la carte d'identité et du passeport Mis à jour le : 05/03/2010 11:09

Face aux nombreuses tracasseries administratives rencontrées par les usagers lors de la première demande et, surtout, du renouvellement de leurs titres d'identité, le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales a souhaité une réponse adaptée.

 

Brice HORTEFEUX simplifie les démarches administratives pour l'obtention de la carte d'identité et du passeport

Mis à jour le : 05/03/2010
Face aux nombreuses tracasseries administratives rencontrées par les usagers lors de la première demande et, surtout, du renouvellement de leurs titres d'identité, le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales a souhaité une réponse adaptée.

Les démarches désormais simplifiées reposent sur trois principes :

- La carte nationale d'identité et le passeport sont désormais interchangeables : la présentation d'une carte nationale d'identité « plastifiée » permet sans difficulté d'obtenir un passeport. De même, la présentation d'un passeport électronique ou biométrique permet d'obtenir une carte nationale d'identité.

- Les démarches à accomplir en cas de renouvellement sont désormais allégées, ce qui raccourcira les délais d'obtention et facilitera la tâche des usagers : la présentation d'une carte nationale d'identité plastifiée ou d'un passeport électronique ou biométrique suffit désormais, en effet, pour renouveler ce titre. La nationalité n'a pas à être vérifiée et l'usager n'a plus à se procurer un acte d'état civil lors d'un renouvellement de titre.

- Enfin, dans les cas où elle demeure strictement nécessaire, la vérification de la nationalité est effectuée en priorité à partir des pièces les plus faciles à obtenir par l'usager : la saisine du greffe du tribunal d'instance en vue de la délivrance d'un certificat de nationalité française ne sera plus qu'une solution de dernier recours et tout à fait exceptionnelle.