|
|
|
|
|
|
|
|
|
A la question que nous posions la semaine dernière de savoir comment marquer, autrement que par des mots, notre rejet (et le mot est faible…) de la présence de représentants du FLN et du Viet-Minh sur les Champs-Elysées le 14 juillet, vous avez été nombreux à répondre : « Il faut s’inspirer des Bonnets rouges bretons ».
Un bonnet rouge (ou bleu, ou blanc, ou tricolore si ça existe), pourquoi pas ?
Cela a l’avantage de pouvoir se repérer les uns les autres, mais a cet inconvénient de se désigner à la vindicte des flics du régime. S’il y a peu de Bonnets rouges, c’est un inconvénient. S’il y en a des milliers, Inch’Allah, le match peut se jouer très différemment…
Vous êtes nombreux, aussi, à préconiser l’utilisation d’un sifflet d’arbitre pour scander le célèbre « Ti-Ti-Ti, Ta-Ta » (« Al-gé-rie fran-çaise ») des années 1961-1962.
A ce stade, si je tiens à saluer de nouveau les réactions déterminées (et que l’on veut déterminantes) de Jeune Pied-Noir, Clan-R, Adimad, Cercle algérianiste, UNC, AJIR (Harkis), Rhin et Danube, Alma Le Corso, VERITAS, Usdifra, GNPI, CEAC0H, ANFANOMA etc., je dois dire mon étonnement – et, là encore, le mot est faible – en ce qui concerne l’Association de soutien à l’Armée française (ASAF) que je tenais jusque-là en grande estime. |
|
|
|
|
|
|
|
Quand on est une association dont le but affiché est de soutenir notre armée et d’œuvrer pour « la mémoire et la vérité », peut-on se contenter de ce genre de prose aseptisée, folklorique, résignée : « A l’occasion de la Fête nationale, l’ASAF demande à tous les Français de participer aux cérémonies pour marquer leur soutien à l’armée et exprimer leur solidarité aux blessés pour la France. Elle invite tous les Français à mettre un drapeau tricolore à leur fenêtre. Elle rappelle qu’elle a souhaité que les feux d’artifice tirés le 13 ou le 14 juillet commencent ou se terminent par une gerbe tricolore en souvenir de nos morts et de nos blessés en opération.
« A Paris, près de 80 nations, dont les peuples ont été impliqués dans la Grande Guerre, ont été invitées par la France. Chacune de ces nations, dont de nombreuses n’existaient pas encore en 1914, sera représentée par son drapeau et participera à une cérémonie devant la tribune officielle avant le défilé des troupes françaises. A l’issue du défilé militaire, deux jeunes garçons et deux jeunes filles de ces nations participeront à un spectacle (sic). »
Et l’ASAF trouve normal, accepte, avalise, la présence de drapeaux qui n’existaient pas pour symboliser des nations qui n’existaient pas plus ? Et, pour certains de ces drapeaux, pas n’importe lesquels : celui des égorgeurs du FLN (avec l’hymne algérien qui dit sa haine de la France et sa soif de vengeance) et celui des bourreaux viets ! Alors que l’ASAF aille à un tel « spectacle », mais sans nous !
Cette invitation aux fellouzes et aux Viets est une injure à nos morts, aux anciens combattants, à ceux qui ont pourri dans les camps du Viet-Minh, aux harkis génocidés, aux pieds-noirs assassinés, aux milliers de morts et de disparus à Oran le 5 juillet 1962.
Honneur aux associations qui ont décidé de ne pas cautionner une telle ignominie en la boycottant. Et rendez-vous sur les Champs-Elysées pour qu’il ne soit pas dit que nous nous laissons faire.
Alain Sanders |
|
|
|
|