Le maire sectaire de Paris, Bertrand Delanoë, a rendu hommage mercredi 17 octobre 2012 aux victimes de la manifestation du 17 octobre 1961.
"Avant son élection, François Hollande (...) a voulu montrer qu'il accordait de l'importance à ce 17 octobre. Je ne doute pas que lui-même et le Premier ministre sauront dire les mots et poser les gestes qui permettront à la France d'être lucide vis-à-vis de ce moment d'histoire tragique", a-t-il ajouté. "J'attends du gouvernement français, du président de la République - et j'attends avec confiance - des prises de position sur le 17 octobre 1961 qui soient très claires", a-t-il insisté.
Un autre sectaire David Assouline, porte-parole du PS et sénateur de Paris, a demandé qu'il y ait une « reconnaissance officielle » de la répression de la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris, en pleine guerre d'Algérie. « Ces événements constituent des moments tragiques dont la gravité ne doit pas être oubliée. Ils ont lieu dans une période difficile et troublée de notre histoire.
Lundi, 15 octobre 2012 devant les élus du Conseil de Paris, le préfet de police Bernard Boucault a salué la décision de Betrand Delanoë d'apposer "une plaque commémorative au pont Saint-Michel à la mémoire des nombreux Algériens tués lors de la sanglante répression de la manifestation du 17 octobre 1961" et a souligné la nécessité de "l'indispensable devoir de mémoire sur cet événement tragique".
Les propos sont indignes d’un préfet de police de la république Bernard Boucault oublie volontairement les fonctionnaires de police victimes du FLN, comme son complice François Le Normal le 17 octobre 2011.
Il s’agit là d’une faute au regard de l’Histoire
Au regard de l’Histoire, c’est, en effet, juger des événements, certes peu glorieux, 50 ans plus tard, en oubliant complètement l’état d’esprit qui régnait alors face aux massacres du FLN perpétrés lâchement contre les civils français et européens, sans mentionner les assassinats qu’il a commis sur des Algériens du MNA, sur les fonctionnaires de la préfecture de police de Paris.
Depuis 1957 les attentats du FLN avaient coûté la vie à 53 policiers et en avaient blessé 300 autres pendant la période de 1961.
Depuis la fin de 1959 sont implantés dans les XIIIe et XVIIIe arrondissements 220 harkis qui, sous la conduite d'un capitaine venu d'Algérie, se renseignent, et agissent à partir du mois de juin, des attentats du FLN contre la police reprennent à la fin d'août 1961 commence une campagne d'attentats aveugles (visant n'importe quel agent de la police: 22 policiers seront tués de janvier à octobre 1961, pour 9 en 1960).
Quand une plaque au pont Saint Michel pour les policiers victimes du FLN et du parti socialiste.?
Nous n’oublions pas dans les victimes du Parti Socialiste.
Force de police auxiliaire (guerre d'Algérie)
La FPA compte 27 tués au combat, 19 assassinés et 82 blessés. 20 d'entre eux reposent dans le carré militaire du cimetière parisien de Thiais.
Leurs noms figurent sur les plaques commémoratives apposées dans la cour d'honneur de la Préfecture de police de Paris6. Raymond Montaner, ancien Commandant de la FPA écrit à propos de ses hommes13 : « Au soir de ma vie, souvent lorsque l'amertume et la colère laissent en définitive la place au chagrin, j'aime aller au cimetière de Thiais. Telle est ma repentance qui durera jusqu'à mon dernier souffle. »
Installation de M. Bernard Boucault, préfet de police 26 juin 2012 par Manuel Valls. : « Aujourd'hui, il me revient d'installer Bernard Boucault dans ses nouvelles fonctions, pour diriger cette belle institution », « Servir l'Etat est une mission d'une grande noblesse. Elle impose rigueur, droiture et souci permanent de l'intérêt général. »
Le résultat les propos d’un préfet sectaire au Conseil de Paris, une insulte aux familles des victimes du FLN.
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