Le mercredi 5 décembre 2012, alors que le général Marcel Bigeard avait rejoint sa dernière demeure le mardi 20 novembre 2012 au mémorial des Guerres d'Indochine à Fréjus, où reposent les corps de milliers de soldats morts lors de ce conflit.
La date retenue est celle de la date anniversaire de l'opération Castor, au cours de laquelle il avait sauté en 1953 sur Dien Bîen Phu à la tête de ses paras.
La cérémonie annoncée a bien eu lieu en présence de l’ancien président de la République, Valéry Giscard d’Estaing dont il avait été le ministre, de Jean-Yves Le Driant, l’actuel ministre de la Défense, du ministre délégué chargé des Anciens combattants, et accessoirement des Rapatriés Kader Arif dit "Courage fuyons" pour son attitude honteuse pendant les débats au Sénat sur la loi du 19 mars, des représentants de la Fondation Bigeard dont sa fille unique. Le ministre socialiste minable lui a rendu l’hommage de la Nation, mais en faisant silence sur son concours pendant la guerre d’Algérie pour centrer l’essentiel de son propos sur les pages de gloire que ce grand para a écrit pendant la guerre d’Indochine.

Résistant, commandant des parachutistes, général, député, secrétaire d'Etat à la défense, Marcel Bigeard suscite l'admiration à droite et dans les milieux militaires.

La piste sans fin, un hommage solennel fut rendu par l'inauguration du rond-point Marcel Bigeard, situé sur un des axes les plus importants de la ville d'Aix-en-Provence.

Le 5 décembre 2012 des sections UNP sont venues rendre un dernier hommage à Bruno, cela était le moins qu'on l'on puisse faire pour un homme que tout donné pour la France. Sont venus rendre les honneurs à l'un de leurs chefs les plus prestigieux les membres de l'UNP, les associations d'anciens combattants du Pays d'Aix.

Le général (2s) Christian Piquemal, président de UNP, il avait à ses côtés Mme Maryse Joissains Masini, maire d'Aix-en-Provence, ainsi que les membres du conseil municipal Était présent à cette cérémonie.

Il faut citer ces mots écrits par Bruno au seuil de sa vie “ Ma vie pour la France “ titre de son livre testament, mon ultime Souhait est que mon parcours rappelle aux jeunes générations le sens des valeurs que j'ai toujours défendues, celle qui font la grandeur d’un homme et d'un pays"
Parlant de la mort du sergent chef Sentenac qui l'avait précédé sur cette piste sans fin en Algérie un jour de novembre 1957, le général Bigeard écrivait“ Ce qu'il cherchait de l'autre côté de la crête, c'était cette chose impossible qu'il en est depuis si longtemps et qui ne trouvent que dans le sacrifice et la mort. Seule, elle permet de se confondre avec ce qu'il y a de plus grand, et de plus inaccessibles“
Un parcours exceptionnel, de légende, du général Bigeard, héros de la résistance, des guerres d'Indochine et d'Algérie, officier le plus décoré de l'armée française, dernier soldat emblématique de notre époque, méritait sa présence à Aix en Provence.
Mais surtout, le statut de héros national du combattant, décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre, député UDF et secrétaire d'Etat à la Défense sous Valéry Giscard d'Estaing.