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PS François Hollande fait semblant de licencier Georges Frêche
 
 

M. Frêche a considéré mardi 28 février 2006 qu'il n'était pas suspendu des instances nationales du PS mais indiqué que simplement, il n'irait pas aux réunions du bureau national jusqu'à ce que la commission des conflits du parti statue sur son cas.


Le président PS de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, a indiqué mercredi 1er mars 2006 à Montpellier qu'il avait "les épaules larges" et qu'il ne se sentait pas "ébranlé" par les attaques dont il est l'objet, après avoir traité des harkis de "sous-hommes".

Le premier secrétaire du PS, François Hollande complice de Georges Frêche , a annoncé mardi la suspension de M. Frêche des instances nationales du Parti socialiste et déclaré qu'il saisissait la commission nationale des conflits, seule habilitée à prendre des sanctions à son égard.

"Pour me taper dessus, il y en a (des personnes, ndlr), surtout pour des raisons politiques", a commenté M. Frêche, ajoutant: "il me faut plus que cela pour m'ébranler (...), j'ai les épaules larges".

"J'ai toujours été scandaleux car je dis la vérité", a-t-il poursuivi, jugeant par ailleurs qu'il "n'y a plus de liberté de la presse" et que les journalistes sont, pour beaucoup, "sympathiques" mais "aux ordres".

M. Frêche a considéré mardi 28 février 2006 le soir qu'il n'était pas suspendu des instances nationales du PS mais indiqué que simplement, il n'irait pas aux réunions du bureau national jusqu'à ce que la commission des conflits du parti statue sur son cas.