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Les fausses excuses de G. Frêche sont une nouvelle offense
Le président de la région Languedoc Roussillon a, sans aucune contestation possible, injurié et blessé tous les Harkis et leurs familles par des propos d’une rare violence qui rappellent les pires dérives d’une époque sombre que l’on espérait révolue. Des millions de téléspectateurs ont entendu dans la bouche de Monsieur Frêche les mots « cocus, sous hommes, sans honneur, égorgés comme des porcs » par lesquels il a qualifié les HARKIS.
 

Au lieu de reconnaître sincèrement et avec un minimum de pudeur qu’il avait proféré des propos inacceptables dans un moment d’égarement, il prétend avoir été mal compris et tente peu courageusement de racheter l’ignominie de ses propos en feignant d’avoir en fait visé un seul homme (un fils de Harki). Il aurait selon lui bien mérité ces qualificatifs injurieux parce qu’il aurait, si l’on comprend bien, osé se rendre le même jour à une réunion publique ayant rassemblé un millier de personnes et organisée par une dizaine de parlementaires UMP autour du fameux article 4; ceci dans le but de « rendre hommage aux français ayant vécu dans les territoires placés antérieurement sous la souveraineté française, et de faire reconnaître aussi l’histoire et les sacrifices des combattants de l'armée française issus de ces territoires (dont les Harkis) dans les programmes d’enseignement ». Il semble que pour M. Frêche cela représente un crime contre l’honneur des Harkis.

Il a même osé, lors de sa conférence de presse, se poser lui-même en victime blessée par cette avalanche incompréhensible de réactions suite à des propos mal compris !

Cette dérobade et cette mauvaise foi sont un nouvel affront, qui loin d’éteindre la blessure des Harkis , ajoutent le mensonge à l’inacceptable. Il faut avoir un grand mépris pour les gens que l’on a outragés pour penser qu’ils peuvent « avaler » de telles explications à la place d’excuses sincères.

Il ose prétendre être l’ami des Harkis alors qu’il doit certainement leur vouer une haine inextinguible, pour proférer, même dans un moment de folie, des tels propos, dignes de la pensée nazie.

De qui se moque-t-on ? Les insultes proférées par le président du Conseil Régional Languedoc Roussillon, en présence de Jack Lang, haut responsable du parti socialiste miraculeusement frappé de surdité ce jour là, s’adressaient comme des millions de français l’ont entendu, à l’ensemble des harkis et leurs familles.
AJIR pour les Harkis