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Après
la profanation de la stèle érigée en hommage
aux Harkis à ROUBAIX, les Harkis viennent d’être
agressés à nouveau samedi 11 février à
Montpellier
"Les harkis ont
vocation à être cocus jusqu'à la fin des temps
(...) Vous n'avez rien du tout, vous êtes des sous-hommes,
vous n'avez aucun honneur!", avait lancé Georges Frêche
samedi, lors d'une cérémonie à Montpellier.
Dans un communiqué, Hamlaoui Mekachera dit
avoir "pris connaissance avec indignation des propos tenus
par M. Georges Frêche".
Il "partage l'émotion des anciens harkis et de leurs
familles" et juge que "ces déclarations outrancières
appellent en effet la réprobation la plus totale".
"En assimilant à des 'sous-hommes" des
anciens combattants de l'armée française, M. Frêche
a franchi les limites de l'insupportable", insiste Hamlaoui
Mekachera.
Le ministre a donc saisi le garde des Sceaux "en application
des dispositions de l'article 5 de la loi du 23 février 2005
portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en
faveur des Français rapatriés" qui disposent
que "sont interdites toute injure ou diffamation commise envers
une personne ou un groupe de personnes en raison de leur qualité
vraie ou supposée de harki, d'ancien membre des formations
supplétives ou assimilées".
"L'Etat assure le respect de ce principe dans le cadre des
lois en vigueur", souligne le ministre délégué.
Abdelkader Chebaïki, président de la section héraultaise
de l'Association pour la justice, l'information et la réparation
des harkis (Ajir), a de son côté porté plainte
contre Georges Frêche.
Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les
peuples (Mrap) a précisé lundi que l'Ajir poursuit
Georges Frêche pour "injures, diffamation et appel à
la haine raciale". |
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