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SECOURS DE FRANCE
- Le Prix Clara Lanzi aux “Calots Bleus”
les Harkis de Paris -

 
Capitaine Montaner au centre le 18 octobre 2010
 

Le 19 juin 2014, à l’occasion de sa réception annuelle, le Secours de France remettra le Prix Clara Lanzi à l’Association des Anciens de la Force de Police Auxiliaire, communément appelée les “Harkis de Paris” ou les “Calots Bleus”.


Composée de supplétifs (harkis) volontaires pour servir  en  métropole et opérationnelle à  partir  de  mars 1960, cette unité qui a compté jusqu’à 350 hommes, est commandée par un officier chevronné, le capitaine Montaner (campagnes d’Italie, de France, d’Indochine, d’Algérie).
Après la dissolution de l’unité, en juin 1962, le capitaine et ses adjoints réussiront à intégrer l’essentiel de leurs hommes dans la Police Nationale ou les “Services”.
Chargée de protéger la population musulmane contre les exactions du FLN, maître du jeu dans la plupart des quartiers et des banlieues qu’il “tenait”, de s’opposer aux collectes  de fonds,  de désarmer ses militants et de neutraliser les filières d’approvisionnement, la FPA porta des coups très durs à l’Organisation et, en particulier à sa branche armée.
En deux ans, plusieurs centaines  de  responsables  du FLN auront été mis hors de combat, près d’un millier d’armes récupérées, de nombreux réseaux démantelés.
Cet outil de renseignement et d’action devait infiltrer efficacement les filières du FLN et disloquer ses structures avec des méthodes où la psychologie et la violence se mêlaient étroitement. Le FLN mènera contre les harkis de Paris une lutte sans merci. Il y sera d’ailleurs aidé par la coterie des intellectuels Rive Gauche et des compagnons de route du FLN qui déclencheront une campagne agressive contre “les exactions” des “Calots Bleus”.
En  26  mois,  ceux-ci  perdront  47 hommes, dont 19 assassinés. Ils compteront 82 blessés.
Le Secours de France  a contribué à la rénovation des tombes des Harkis de Paris, dans le Carré du cimetière de Thiais qui leur est réservé.
Il est fier aujourd’hui de témoigner sa gratitude et celle de ses donateurs à cette association qui en regroupe désormais les vétérans et conserve la mémoire de leurs camarades tombés sur le sol français, à Paris, il y a plus de 50 ans pour leur pays, la France.


 
 
 
Raymond Montaner La Barbouze Constantin Melnik
et Maurice Papon