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« Il me revient que plusieurs groupes d'anciens harkis telegramme 12-mai 1962 Pierre Messmer seraient récemment arrivés en métropole. Les renseignements recoupés tendent à prouver que ces arrivées inopinées sont dues à des initiatives individuelles de certains officiers SAS (Stop).
De telles initiatives représentent des infractions caractérisées aux instructions que je vous ai adressées (STOP).
Je vous prie d'effectuer sans délai en vue de déterminer le départ d’Algérie de ces groupes incontrôlés et de sanctionner les officiers qui pourraient en être à l'origine (STOP)
En veillant à l'application stricte des instructions, informer vos subordonnés que, à compter du 20 mai, seront refoulés sur l'Algérie tous les anciens supplétifs qui arriveraient en métropole sans autorisation de ma part ». |
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Cérémonies de l'abandon des Harkis après le télégramme du 12 mai 1962 du ministre Pierre Messmer à Orléans et Périgueux .
Il lui sera reproché la validation et l'acceptation de la politique gouvernementale en 1962 à la fin de la guerre d'Algérie en n'évacuant et en ne protégeant pas les harkis, dont un grand nombre furent tués après l'indépendance algérienne. |
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Une soixantaine de personnes représentant les harkis du Loiret ont manifesté aujourd'hui, à Orléans, pour réclamer le respect des promesses de François Hollande sur la reconnaissance de l'abandon par la France, à la fin de la Guerre d'Algérie, de ces supplétifs de l'armée française. Un échange de télégrammes entre les ministres Pierre Messmer et Louis Joxe avait scellé le refus de l'accueil des harkis en France après les accords d'Evian, signés en mars de la même année et mettant fin à la guerre.
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L'Association départementale harkis Dordogne veuves et orphelins a donné rendez-vous aux allées de Tourny, à Périgueux.
La cérémonie n'est pas officielle - le préfet sur ordre de Kader Arif était par exemple absent -, mais Madame Elisabeth Dartencet représentait la Ville de Périgueux .
Une soixantaine de personnes étaient présentes.
C'est la date du 12 mai qui a été choisie, en 2012, en référence aux premières décisions gouvernementales prises, en 1962, pour ne pas organiser le rapatriement en France des Harkis qui s'étaient s'engagés aux côtés de la France pendant la guerre d'Algérie.
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