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15 juin 2013 cérémonie à Largentière dans l’Ardèche du retour des Harkis de la Demi-Brigade de Fusiliers Marins D.B.F.M en juin 1962.

 
 

« Il y a 51 ans, le 11 juin 1962, arrivaient à Marseille sur le B.D.C. « Trieux » 250 harkis de la Demi-Brigade de Fusiliers Marins (D.B.F.M.), unité qui venait d'être dissoute en Algérie, trois mois auparavant. Ils étaient accompagnés de leurs familles, 150 femmes et 300 enfants, plus un nouveau né durant la traversée. 311 harkis et leurs familles allaient suivre deux jours plus tard sur le B.D.C. « Argens ». Ce détachement d'un millier de personnes formait le premier rapatriement en corps constitué de harkis qui quittaient leur terre natale par attachement à la France et par peur des représailles. »

 
DR - Louis Belier - Cérémonie 2013 Harkis D.B.F.M
   

Nemours, une petite ville et son port, sont situés à l’extrémité occidentale du département français d’Oran (92), à 30 km à vol d’oiseau, à l’est de la frontière franco-marocaine, au fond d’une petite baie, au bord de la mer.

A partir de 1957, l’armée française enrôle les Algériens volontaires dans des harkas pour servir de guides et/ou de guetteurs. Ces hommes deviendront des Harkis et la majorité d'entre eux resteront fidèles à la France.

En 1962, les accords d’Évian puis l’indépendance de l’Algérie conduiront à un exode sans précédent que les autorités françaises n’ont pas imaginé.

Le rapatriement des « Pieds-noirs » et des Harkis n’est pas organisé ; des familles entières seront laissées sans aide, sans assistance et sans le minimum vital. Les Harkis seront même reconduits en Algérie et assassinés par le FLN.

En revanche, ceux qui appartenaient à la Demi Brigade de Fusiliers Marins, cantonnés à Nemours, seront rapatriés et protégés par la marine nationale. Ils seront installés à Largentière dans l’Ardèche.