« Mémorial national des Harkis ».
Il est l’aboutissement d’un projet souhaité depuis de longues années par Maryse Joissains Masini. Elle a voulu que ce projet voit le jour non pas sur la commune d'Aix en Provence dont elle est le maire, mais à l’emplacement du camp du Logis d’Anne, dans lequel ont été installés les Harkis et leurs familles en 1962 ; là ont vécu des dizaines de familles, jusqu’à la résorption du camp en 1998.
Ce lieu, est situé sur la RD 96, se trouvait à 8 km du village de Jouques, ce qui renforçait l’isolement de ses occupants.
Le monument, oeuvre de l’architecte Arounthone Phimphavong, fait près de 5 mètres de haut. Habillé de marbre, il représente une porte de style oriental.
Précisons que si ce projet a été porté à bout de bras par le maire d’Aix, il n’aurait pu voir le jour sans l’accord de son homologue de Jouques, Guy Albert, ni sans la bienveillance du conseil général, qui a cédé gracieusement le terrain. |