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Marche des Harkis de Montpellier à Paris pour la halte de Donzère le ministre Eric Besson
refuse toute aide.
 
       
 

Le départ de cette longue marche débute  le lundi 22 août 2011 devant la préfecture de Montpellier.
Les marcheurs arriveront entre 17h00 et 18h00 devant la mairie de Lunel (34). Il est à noter que le maire ayant refusé de mettre à leur disposition une infrastructure permettant de les abriter et d’accéder aux toilettes, c’est sur le trottoir que les Harkis passeront leur première nuit.
D’autres maires ont refusé leur aide : ceux de Castillon du Gard (30), Saint-Vallier sur Drôme (26), Bagnols sur Cèze (30), Moulins (03), St Pierre le Moutier (58) et Donzère (26) dont  le Maire n’est autre que le ministre Eric Besson.

 
Le 27 aout 2011 peu avant 18 heures, les deux fourgons et le pick-up ayant à leur bord une dizaine de harkis de l’association “Coordination nationale du mouvement de la résistance Harkie” –en route pour Paris où ils doivent manifester- sont arrivés à la mairie de Donzère. Dans une brève allocution, Hamid Gouraï, président de ladite association, a fustigé Nicolas Sarkozy qui n’aurait « pas respecté son engagement électoral en ne reconnaissant pas la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre des harkis », tout comme Eric Besson, maire et ministre, qui leur a refusé d’installer un campement pour la nuit.
Le maire Eric Besson refuse l’installation du campement

En effet la municipalité ne dispose d’aucune infrastructure de camping ou d’hébergement susceptible d’accueillir des personnes dans les conditions d’hygiène et de sécurité requises.
Patrick Goy, adjoint chargé de la sécurité, a réitéré aux membres de l’association le refus de la municipalité. Il lui a été rétorqué qu’ils installeraient quand même leurs tentes sur le parvis de la mairie.
Les militaires de la brigade de gendarmerie de Donzère, et du PSIG (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) de Pierrelatte, sous le commandement du chef d’escadron Grégory Lecru, ainsi que la police municipale, présents sur les lieux, n’ont pas eu à intervenir.
Finalement, vers 20 heures, trois personnes  restaient sur place. A titre très exceptionnel, la commune de Donzère les a autorisées à rester devant la mairie, avec leurs tentes.