Au départ de Montpellier il y avait Nicole Ferrandis et sa sœur notamment. Et puis au fil des étapes des amis (dont de nombreux lecteurs de Présent) pour faire un petit bout de marche avec Zohra et Hamid. A Nîmes une anonyme venue simplement dire son amitié.
A Saint-Bonnet-du-Gard M. Avelin de Veritas (qui a marché de Montpellier à Lunel) M. Damiens Mme Rieux.
A Connaux Jean-Louis Naegele. A Bagnols-sur-Cèze nos amis Costa et Risgalla président du Cercle algérianiste d’Avignon. Et puis Bollène où les marcheurs furent accueillis par le maire de la ville Marie-Claude Bompard et la famille de M.Médiani président de l’Association des harkis du Vaucluse.
A Donzère Boukhal Rabah président des harkis de Hyères et Atbi Hocène président des harkis de la Drôme et son épouse.
Ils mériteraient tous d’être cités au risque bien sûr d’en oublier beaucoup : Louis de Condé venu de Vichy, M. Le Bellec maire de Pierrelatte. Hervé Cuesta venu de Nice avec un car de cinquante personnes notre fidèle abonnée de Gannat Marie (elle se reconnaîtra et j’en profite pour l’embrasser) J.-C. Clément, Mme Plane, Ali Mahdoubi ancien président de l’UDACAFN, le colonel Hamilton infatigable maître-jacques de cette marche de l’Honneur et de la fidélité Charly Cassan le réalisateur de La Valise et le cercueil Claudine Dupont-Tingaud etc.
Alors oubliées la fournaise d’Uchaud (ce n’est plus un nom c’est une description) les provocations fellouzes à l’entrée de Nîmes les mauvaises manières du maire de Castillon-du-Gard et de celui de Bagnols-sur-Cèze les nuits sous la tente faute de locaux mis à la disposition des marcheurs.
Le 25 septembre Zohra et Hamid et les marcheurs seront à Paris direction la place Edouard-Herriot près de l’Assemblée nationale. Il faut se mobiliser et être nombreux très nombreux pour dire à ce pouvoir de faillis et de menteurs qu’il serait bien avisé de revoir sa copie avant la présidentielle…
Et nous répercutons à ce sujet l’appel de l’exemplaire Nicole Ferrandis (1).
"A mes compatriotes : je sais qu’il n’est pas évident de suivre une marche."
L’âge la maladie etc. Mais ce que nous pouvons faire – au minimum – c’est d’accompagner nos amis pour un parcours en voiture. Nous pouvons aussi les attendre à la fin d’une étape. Zohra et Hamid se rendent toujours à la mairie des villes étapes. Ils y arrivent généralement vers 17 h 30 18 heures.
Il faut absolument qu’à chaque étape une trentaine de personnes – au moins – les attendent. C’est facile : il suffit de prendre son téléphone et d’appeler nos familles nos amis nos connaissances. Le 23 septembre Zohra et Hamid seront devant la tombe de Bastien-Thiry à Bourg-la-Reine. Et puis le 25 septembre à Paris il faudra être très nombreux à leurs côtés. Zohra m’a dit récemment au téléphone : “Si ce n’est pas le cas il n’y aura pas de reconnaissance”. Mobilisons-nous ! »
Et comme dirait Hamid : « On les Zohra ! »
(1) Présidente de l’Association des familles des victimes du 26 mars 1962.
A.S. |