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Les Harkis bloquent le viaduc de Millau le jour du départ en vacances
 
       
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Le samedi 2 juillet 2011 dans l'après-midi, la coordination nationale du mouvement de la résistance harkie appelait à une opération « péage gratuit » sur l'A 75, et notamment au viaduc de Millau.
Qui, à 15 h 15, se sont rassemblées à la barrière de péage de Saint-Germain.
Cette opération “coup de poing” (le lieu a été décidé au dernier moment en AG) a donné lieu à une légère bousculade entre les manifestants, les gendarmes du peloton autoroutier et les agents de sécurité de la Compagnie Eiffage du viaduc de Millau (CEVM), sur fond de première journée de grand départ en vacances...
Les véhicules ont pu passer sans payer pendant une heure Il n'est d'ailleurs pas exclu que la société Eiffage, concessionnaire du viaduc, dépose une plainte. « Si c'est le cas, nous déposerons plainte nous aussi pour violences policières et contre la préfète qui refuse de nous recevoir et même de nous répondre », expliquent les Harkis.
Tout est néanmoins rapidement rentré dans l’ordre et, après quelques explications au poste de gendarmerie du péage, les manifestants ont rejoint le centre-ville où ils ont défilé de République à Mandarous aux cris de "Harkis, Français par le sang versé", " De Gaulle assassin " et encore " Sarkozy voyou de la République "...
La coordination nationale, à laquelle adhère la nouvelle association, Harkis aveyronnais, les oubliés de la France, créée voilà une dizaine de jours, demande au Président de la République de tenir les engagements

 
pris lors de la campagne de 2007, à savoir la reconnaissance officielle de " la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre des Harkis " en Algérie après les accords d’Évian de mars 1962. "À l’approche de la présidentielle de 2012 et des 50 ans de ce massacre, une grande marche est organisée jusqu’à Paris, au départ de Montpellier, le 22 août ", rappelle Hamid Gouraï, président de la coordination.
La manif s’est dispersée dans le calme.
La CEVM, qui évoque un préjudice de 2 500 € consécutif à la courte opération péage gratuit, devrait cependant porter plainte.