Le samedi 2 avril 2011, en début d'après-midi, à Nimes entre les quais de la Fontaine et la préfecture, près d'une centaine de harkis et Rapatriés d’Algérie sont venus crier leur colère contre Sarkozy
Après quelques discours de Hamid de Zohra et des représentants de la coalition harkie et des Harkis qui les soutiennent la manifestation s’ébranle vers 14h30, direction le monument aux morts de la ville de Nîmes.
Le cortège d’une extrême lenteur provoque un bel embouteillage dans le centre ville.
Nous passons devant la maison la Maison Carrée qui est un temple romain édifié au début du Ier siècle à Nîmes, puis le cortège d’un train de sénateur Romain, passe devant les arènes, l'édifice a été bâti à la fin du Ier siècle pour divertir la population de la ville et de ses alentours. Enfin elle parvient au monument aux morts de la ville de Nîmes.
Après une minute de silence l’assistance reprend la Marseillaise et les Africains.
Le cortège se dirige vers la préfecture du Gard, très proche du monument aux morts pour la remise d’un message au préfet Hugues Bousiges.
Le préfet est absent, l’employé de bureau du cabinet du préfet est absent. Un vent de colère emporte les manifestants qui se dirigent vers la gare très proche pour occuper les voies pendant 50 minutes, créant un bel embouteillage dans la circulation des rames de TGV.
Les Marseillaises et les Africains fusent, dans la colère des voyageurs présents.
Le chef de cabinet sort de la préfecture il est maintenant accompagné des forces de police qui contournent la gare, pour éviter d’attirer l’attention des manifestants, mais avec force de sirènes …
Pour le chef de cabinet « il était impossible de recevoir la délégation à cause des propos injurieux contre Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, dit Nicolas Sarkozy. » déclare-t-il.
Au moment du repli des manifestants, une personne âgée de notre communauté de Rapatriés d’Algérie est menottée brièvement par un policier et elle est légèrement blessée, (ongle arraché), pendant ce temps le jeune coordinateur Mathieu Arrag est amené au commissariat de Police de la ville de Nîmes.
Episode suivant tout la manifestation se retrouve au commissariat de la ville, pour demander la libération du coordinateur Mathieu Arrag, manque de chance un car de la ville de Nîmes fonce sur les manifestants, un beau geste de la police présente auprès de son commissariat assiégé, elle verbalise le conducteur du car.
Après une attente assez brève le coordinateur est relâché, toute la manifestation se déplace vers la gendarmerie qui se trouve plus loin pour déposer une plainte contre la police, une ambulance arrive pour donner des soins à notre compatriote.
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