Eux, ils ne brûlent pas de voitures ils ne tirent pas sur les policiers, ils n'incendient pas les bâtiments publics. Ils sont deux, Zohra et Hamid. « Armés » de quelques banderoles et de drapeaux français. Et pourtant, chaque jour ils sont en butte à un incroyable acharnement policier. Alors qu'ils ont déposé toutes les demandes d'autorisation à manifester, et qu'elles leur ont été accordées, on les verbalise quotidiennement et, comme ça ne suffit pas à les faire reculer, on les tabasse a l'occasion (Présent du 20 juillet).
Une petite précision. Certains lecteurs, qui sont allés les voir, place Edouard-Herriot, derrière l'Assemblée nationale, ne les ont pas trouvés. Et notamment le 16 juillet. Normal (si on peut dire...) : |