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La fermeture nécessaire des expositions de Zineb Sedira , qui insulte gravement les Harkis et l'armée Française.
 
       
       
       
 
 
       
       
       
       
       
 
       
       
   
 
       
   
       
 

28.04.2010 - Fermeture d'une exposition
du musée Picasso de Vallauris


Fermeture de l’exposition d’une artiste algérienne suite à des plaintes de harkis
La mairie de Vallauris, dans les Alpes-Maritimes, vient de fermer une exposition au Musée Picasso de l’artiste française d’origine algérienne Zineb Sedira, à la suite de plaintes d’une association de harki, et de rapatriés d'Algérie
Dans l’une des vidéos présentées par l’artiste, le mot « harki » est traduit en « collaborateur » au cours d’un entretien entre elle et sa mère à propos de ses origines. Ce qui a suscité la colère des anciens partisans de l’Algérie française.

 
     
 

L'exposition de l'artiste plasticienne Zineb Sedira au musée Pablo Picasso, La Guerre et la Paix de Vallauris (Alpes-Maritimes), a été fermée par la mairie en raison de plaintes d'association de harkis, a-t-on appris auprès du directeur du musée.
Une médiation du sous-préfet de Grasse, Claude Serra, devrait toutefois permettre la réouverture "rapide" de la rétrospective de cette artiste reconnue internationalement, selon ce dernier.
Une des vidéos présentées par l'artiste franco-algérienne, consistant en une interview en arabe de sa mère sur ses souvenirs de la guerre d'Algérie, a suscité la colère des anciens partisans de l'Algérie française, car le mot "harki" y était traduit par le mot "collaborateur".
L'artiste, à la demande du directeur du musée, a accepté de modifier le sous-titrage, mais "la ville de Vallauris continue à dire que cela pose problème, que la communauté harkie est très offensée, que c'est très sensible", a expliqué à l'AFP Maurice Fréchuret, directeur des Musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes.
Les trois écrans sur lesquels étaient diffusées les vidéos ont été éteints, et la banderole qui annonçait l'exposition à l'extérieur du bâtiment a été retirée.
En tant que musée national, l'institution est placée sous la tutelle de l'Etat mais la ville est chargée par convention de l'ouverture et de la surveillance des espaces.
Afin de permettre la reprise des projections, "nous sommes convenus de proposer aux associations de venir voir la projection et constater qu'il n'y a rien d'infâmant", a déclaré Claude Serra, soulignant la "sensibilité" de la communauté harkie.
"Des personnes ont manifesté leur mécontentement, le maire a reçu des menaces", a-t-il dit.
L'oeuvre de Zineb Sedira, "Histoires re-racontées, et ma mère m'a dit", réalisée en 2003, a déjà été exposée plusieurs fois en France, sans que cela ne pose de difficultés, et a été acquise par la Cité nationale de l'histoire de l'immigration, a souligné M. Fréchuret.
L'artiste a souligné qu'il n'y avait "pas de provocation, de malice de sa part" et que "le mot harki était utilisé comme +collaborateur+ par (sa) mère".
 
 
Le film Retelling Histories : My mother told me (Mémoires re-racontées ! Ma mère m'a dit) de l'artiste franco-algérienne Zineb Sedira, a été retiré de son exposition temporaire du 6 mars au 20 septembre 2010 au Musée national Pablo Picasso de Vallauris, à la demande de l'U.N.H.A.S (Union Nationale des Harkis Associés et Sympathisants) du Var, et ne sera plus projeté. Dans la vidéo incriminée, l'artiste interroge en français sa mère, qui lui répond en arabe, sur ses origines, la guerre d’Algérie et son arrivée en France. Dans la version anglaise, le mot harki est traduit sans aucun problème par le mot collaborator, mais dans la version française, le terme traduit par Collaborateur fait fâcheusement référence à l'Occupation allemande et aux Collabos et aux Nazis, d'où l'ire des Harkis. Dans un premier temps, à la demande de Maurice Frechuret, directeur du Musée, l'artiste avait accepté de remplacer le mot collaborateur par le mot harki. Dans un deuxième temps, elle apprit que la nouvelle version n'était pas mise en place mais purement et simplement supprimée. Lorsque M. Fréchuret voulut apporter le nouveau DVD, il découvrit l'exposition fermée et la banderole l'annonçant décrochée, cette mesure émanant du fait du maire de Vallauris, Alain Gumiel, suite à la colère d'anciens combattants d'Afrique du Nord et de militaires à la retraite. L'artiste, ayant déjà fait un geste auto-apaisant, s'étonna à juste d'autant plus que sa vidéo a été exposée dans plusieurs musées sans le moindre problème. Rappelons, qu'en matière jurisprudentielle, une menace sérieuse de l'Ordre public peut justifier une interdiction municipale, notamment filmique ! etc…
   
 

02.06.10 - Réouverture judiciaire du musée
Picasso de Vallauris

Le tribunal administratif de Nice a suspendu, lundi 30 mai 2010, un arrêté du maire de Vallauris ordonnant la fermeture d'une exposition de l'artiste Zineb Sedira au musée Picasso, et qui avait suscité le mécontentement de harkis. Le vice-président du tribunal a estimé que le maire (UMP) Alain Gumiel ne pouvait invoquer le motif «de trouble sérieux à l'ordre public». Le 11 mai 2010, le maire de Vallauris avait pris cet arrêté de fermeture du musée. Dans une vidéo de l'artiste franco-algérienne Zineb Sadira, sa mère raconte en arabe ses souvenirs de la guerre d'Algérie. La traduction du mot «harki» par celui de «collaborateur» dans le sous-titrage et le récit d'exactions perpétrées par l'armée française et les harkis avaient suscité la colère d'associations d'anciens combattants et de harkis. La traduction avait depuis été corrigée sur demande du directeur des musées nationaux. La mairie affirme avoir reçu des «menaces» pour justifier la fermeture du musée national, gérer par du personnel municipal.
 
 

-13 mai 2010 - L'Etat attaque la mairie de Vallauris pour la fermeture du Musée Picasso.


La riposte est ferme et elle est rare. L'Etat vient de décider d'attaquer en justice l'arrêté municipal pris par le maire de Vallauris (Alpes-Maritimes), Alain Gumiel (UMP).
Ce dernier a fermé, depuis fin avril, le Musée national Picasso au motif que l'établissement présentait une vidéo de l'artiste Zineb Sedira qui mécontente des associations de harkis et d'anciens combattants, a-t-on appris, mercredi 12 mai.
Dans cette vidéo, la mère de l'artiste raconte, en arabe, ses souvenirs de la guerre d'Algérie et évoque les harkis. Dans la première version, sous-titrée en anglais, harki était traduit par "collaborator " ("collaborateur"). Dans la version française, présentée à Vallauris le 6 mars, harki est devenu "collaborateur", un terme qui fait clairement référence à la période de l'Occupation de la France par les nazis.
D'où une polémique qui a surgi dans les premiers jours de l'exposition. Née à Paris en 1963, installée à Londres, Zineb Sedira a alors accepté de remplacer le mot "collaborateur" par celui de "harki". Mais la mairie de Vallauris a malgré tout décidé, le 27 avril, de fermer le musée.
Le préfet des Alpes-Maritimes, Francis Lamy, a déposé auprès du tribunal administratif un recours en annulation, avec référé, estimant que l'ordre public n'est pas menacé, contestant la raison avancée par le maire pour fermer le lieu.

   
 

16 mai 2010 Cannes - Frédéric Mitterrand


Exposition du FLN au Musée Picasso de Vallauris

Plus les harkis, qui ont été traités comme on le sait. Je comprends leur souffrance, leurs craintes. On ne peut pas parler sans passion de la guerre d’Algérie.
De la même manière, une exposition est actuellement suspendue à Vallauris parce qu’un film y traduit le mot harki par celui de collaborateur
Il n’y a pas que ce mot. Le film est très violent à l’égard des harkis, des pieds-noirs et des Français. La mère de l’artiste dit par exemple à ses enfants : « Il faut partir [de France, ndlr.] vous allez être chassés ». Un discours offensif peut être jugé offensant par certaines personnes qui n’ont pas l’habitude d’aller au musée.
Mais la projection de ce film aurait dû être accompagnée d’une explication pédagogique : il s’agit d’une oeuvre artistique, pas d’un documentaire.
L’État a attaqué la mairie de Vallauris devant le tribunal administratif pour rouvrir le musée…
La liberté d’expression est intangible. On ne peut pas accepter qu’un musée ferme parce qu’une oeuvre dérange.
J’espère que le tribunal administratif nous donnera raison

   
 

- 8.06.2010. - Le maire de Vallauris
fait de la résistanc
e


Le musée national Picasso, à Vallauris (Alpes-Maritimes), va-t-il rouvrir ses portes ? Lundi 31 mai 2010, le tribunal administratif de Nice a décidé, en référé, que la fermeture du musée par la commune n'était pas justifiée. Le maire de Vallauris, Alain Gumiel (UMP), avait décidé d'interdire, le 27 avril 2010, l'exposition de photos et de vidéos de l'artiste Zineb Sedira (prévue du 6 mars au 20 septembre), au motif qu'elle mécontentait deux associations de harkis et d'anciens combattants .
Le sous préfet de Cannes Claude Serra qui fera condamner le maire de Vallauris
Dans une vidéo montrant la mère de l'artiste racontant, en arabe, ses souvenirs de la guerre d'Algérie, le terme de harki a été traduit par "collaborateur".
Une polémique a alors surgi, et Zineb Sedira a remplacé le mot controversé par "harki". Mais le maire, craignant "des troubles", a fermé le lieu.
Ce musée étant de statut national, l'Etat a poursuivi la ville. Le tribunal a estimé que les risques de troubles n'avaient pas "un degré de gravité tel qu'il justifiait l'interdiction de l'exposition". "J'espère fort que l'exposition va rouvrir et que nous allons retrouver des relations excellentes", déclare le directeur du musée, Maurice Fréchuret.
Mais le maire détient une arme, et il s'en sert : le personnel du musée est payé par la ville - il suffit d'un gardien ("un poste et demi") pour assurer son ouverture. "La réouverture du musée risque de susciter des troubles. On veut bien le faire à condition que l'Etat nous fournisse le personnel", annonçait-on à la mairie, ce jeudi 3 juin 2010.

 

INJURE ET DIFFAMATION
DANS LES MUSEES NATIONAUX
CONTRE L’ARMEE FRANCAISE ET LES HARKIS

      L’exposition de Mme Zineb Sedira « Ma mère m’a dit » au Musée Picasso de Vallauris, avait été fermée par arrêté du Maire le 11 mai dernier, à la demande de Harkis et d’Anciens Combattants. Sur intervention du Préfet des Alpes maritimes, estimant que le risque sérieux de trouble à l’ordre public invoqué par la municipalité n’était pas établi, le Tribunal administratif de Nice a suspendu cet arrêté le 31 mai.

Cette exposition, réalisée en 2003, constitue selon l’artiste « un travail de transmission qui n’a rien de politique et ne comporte ni provocation ni malice ». Pour preuve de bonne volonté, elle aurait accepté de supprimer le terme « Collaborateur » traduisant l’expression arabe « Harki ». Le Sous-Préfet de Grasse a déclaré avoir invité les associations « à voir la projection et constater qu’il n’y a rien d’infamant ». Le Préfet des Alpes maritimes a constaté que l’œuvre a été « exposée plusieurs fois en France sans que cela ne pose de difficulté et a été acquise par la Cité Nationale de l’Immigration », où elle est présentée en continu depuis 2008.

Une rapide visite à la Cité Nationale de l’Immigration nous a permis de constater que, bien au-delà du terme « Collaborateur », déjà constitutif d’injure et de diffamation, le contenu même de la vidéo n’est qu’accumulation sans nuances d’accusations de tortures, de viols, de vols et de violences auxquels se seraient livrés les soldats de l’armée française et les Harkis contre la population civile.

L’acquisition d’un tel document à charge par un Musée National constitue un premier scandale. Sa diffusion en continu à la Cité de l’Immigration, à l’adresse d’un public ciblé par nature est un acte irresponsable. L’ensemble porte insulte à l’Armée française et à la Communauté Harkie.

L’A.N.F.A.N.O.M.A. a immédiatement protesté par courrier auprès de M Jacques Toubon, Président du Musée National, et a informé aussitôt les associations d’Anciens Combattants et de Harkis, visées au premier chef. Elle a demandé au Président de la Mission Interministérielle aux Rapatriés et au Secrétariat d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants d’intervenir au plus haut niveau.
Le Président Yves Sainsot