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Le senateur PS Jean-Pierre Bel fait condamner un fils de Harki dans l'Ariége  
 
 
 

Avant le procès il avait envoyé un courrier au président du tribunal accablant ainsi l'inculpé, au lieu d'essayer de calmer la détresse légitime des Harkis après les promesses non tenues.

"… Je tiens à me constituer partie civile "..", parce qu'en tant que citoyen et élu de la République il m'appartient de ne pas banaliser des situations inacceptables ...."
Monsieur Mohammed Bellebou, fils de harki âgé de 55 ans, qui avait retenu contre son gré le sénateur PS Jean-Pierre Bel sous la menace d’un faux engin explosif (extincteur), et Madame Mme Mellouli, veuve Saifi,ont été jugés le vendredi 9 avril 2010.
Après deux d’audiences, les juges ont annoncés leurs délibérés.
M.Bellebou a été condamné à 3 ans d’emprisonnement dont 12 mois avec sursis mise à l’épreuve. Il restera donc en détention à Foix, bien qu’il ait communiqué à son avocat, Me Cabrol, sa volonté de faire appel.
Quant à Mme Mellouli, veuve Saifi, le tribunal de grande instance de Foix a prononcé à son encontre une peine de 18 mois de prison dont 8 avec sursis mise à l’épreuve, sans maintien en détention.
     
C’est le juge d’application des peines qui décidera des conditions dans lesquelles sera appliqué ce jugement.
Lors de l’audience, des membres des familles des deux prévenus étaient présents dans la salle, ainsi que des personnes de diverses associations de défense des harkis.
Le principal prévenu, M. Bellebou, aura gratifié le prétoire d'un discours très posé en forme de cri d'alarme : « Nous avons toujours été fidèles aux valeurs de la République, mais à force d'être promenés de droite et de gauche… » Et de faire allusion à la loi votée en mai 2008, censée accompagner les harkis dans leur condition. « Le tribunal est tout à fait sensible à la cause harkie, mais il semblerait que vous fassiez un amalgame… » Rétorquera la présidente Salvan. ».  Peut au fait des promesses successives et non tenues des gouvernements successifs de gauche et de droite.
Le calme régnait durant la séance. M. Bellebou se justifie en évoquant « la cause de la défense des droits des Rapatriés d’Algérie et des fils de harkis »  pour expliquer son geste. Il exprimait des regrets et prononçait des excuses « aux représentants de la République »" et au sénateur Bel qui était volontairement absent.
A la question du procureur Leroy de savoir « s'il recommencerait si c'était à refaire », M. Bellebou répondra, après un temps de réflexion, que « non, bien sûr »
Le procureur Antoine Leroy qui pense rester dans l’histoire de la justice avec cette pantalonnade enchaînera ses réquisitions avec notamment un long plaidoyer pour la démocratie ! (sic)
Il faut ne faut pas oublier un instant, que la presse était présente, et prévenue, du déroulement, au moins deux personnes veulent  se mettre en valeur dans cette triste histoire.
Il semble que les arguments de Me Cabrol n’aient pas suffit à susciter la clémence du Tribunal, qui a prononcé une peine supérieure à celle requise par le Procureur Antoine Leroy.