C’est le juge d’application des peines qui décidera des conditions dans lesquelles sera appliqué ce jugement.
Lors de l’audience, des membres des familles des deux prévenus étaient présents dans la salle, ainsi que des personnes de diverses associations de défense des harkis.
Le principal prévenu, M. Bellebou, aura gratifié le prétoire d'un discours très posé en forme de cri d'alarme : « Nous avons toujours été fidèles aux valeurs de la République, mais à force d'être promenés de droite et de gauche… » Et de faire allusion à la loi votée en mai 2008, censée accompagner les harkis dans leur condition. « Le tribunal est tout à fait sensible à la cause harkie, mais il semblerait que vous fassiez un amalgame… » Rétorquera la présidente Salvan. ». Peut au fait des promesses successives et non tenues des gouvernements successifs de gauche et de droite.
Le calme régnait durant la séance. M. Bellebou se justifie en évoquant « la cause de la défense des droits des Rapatriés d’Algérie et des fils de harkis » pour expliquer son geste. Il exprimait des regrets et prononçait des excuses « aux représentants de la République »" et au sénateur Bel qui était volontairement absent.
A la question du procureur Leroy de savoir « s'il recommencerait si c'était à refaire », M. Bellebou répondra, après un temps de réflexion, que « non, bien sûr »
Le procureur Antoine Leroy qui pense rester dans l’histoire de la justice avec cette pantalonnade enchaînera ses réquisitions avec notamment un long plaidoyer pour la démocratie ! (sic)
Il faut ne faut pas oublier un instant, que la presse était présente, et prévenue, du déroulement, au moins deux personnes veulent se mettre en valeur dans cette triste histoire.
Il semble que les arguments de Me Cabrol n’aient pas suffit à susciter la clémence du Tribunal, qui a prononcé une peine supérieure à celle requise par le Procureur Antoine Leroy. |