HARKI : UN MOT EMPLOYE A TORT ET A TRAVERS
Il y a un peu plus d’un an, nous protestions contre l’emploi du mot Harki utilisé à tort et de travers.
Les politiques, les journalistes continuent d’employer le mot Harki, Harka de façon insidieusement négative pour relever leurs discussions.
Le dernier en date le secrétaire d’état aux Transports, monsieur Dominique Bussereau, assimilant le ralliement de centristes à Segolene Royal aux Harkis et s’excusant ensuite de ses propos.
Comment.. ? Un politique sortant de sciences-po, administrateur, haut fonctionnaire, conseiller général, député, ministre ne sait pas maitriser son langage et ses interventions radio ?
Trop tard Monsieur Bussereau pour vos excuses, vous avez rejoint les Freches, les Mincs, les Zeribis qui sans se soucier des milliers de morts, des drames engendrés parce que nous n’avons pas respecté la parole donnée, font des effets de manche en employant un mot.
Alors amis, Harkis , allez voir vos élus, écrivez leurs par courrier ou courriel, téléphonez leurs , faites part de vos sentiments et de votre indignation. Ils sont à votre service, vous n’êtes pas au leur. Ils seront certainement à votre écoute, les élections régionales sont pour le 14 et 19 mars.
Quand à Monsieur Bussereau, si vraiment il a des tripes et se rend compte qu’il a blessé, qu’il aille voir, écouter, s’expliquer avec les trois Harkis qui campent devant l’Assemblée Nationale, sa vision du monde et des souffrances des Harkis en sera certainement changées.
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