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Inauguration d'un rond-point en souvenir du Bachaga-Boualam,
 
       
 
 

Depuis le 12 décembre 2009 , l'entrée de Béziers côté ouest se fait par le rond-point Bachaga-Boualam, qui mène au site de Fonséranes et de la salle Zinga Zanga.
La Ville de Béeiers a ainsi décidé de rendre hommage à ce grand hommei. « Ce nom baptise de nombreuses places et rues en France car il appartient à tout le monde par sa dimension, a expliqué le sous-préfet Philippe Chopin, la famille Boualam a fait partie de toutes les batailles, même à Solferino ou Magenta... »

Une famille qui perdit 32 membres lors de la guerre d'Algérie, dont un fils et le frère de Saïd Boualam. Après le 19 mars 1962, des milliers de membres de sa harka furent assassinés.


 

Saïd Boualam, né à souk-Ahras en 1906 et décédé en 1982, officier de l'armée française, député d'Orléansville, vice-président de l'assemblée nationale, commandeur de la Légion d'honneur, c'est aussi l'homme, qui, le 5 juin 1962, lança à l'Assemblée nationale : « Qu'avez- vous fait de nous... Pourquoi ne nous avez vous pas regroupés et protégés... » Puis, le 28 juin, il appelait la France à aider à sauver les siens : « Il y va de l'honneur de la patrie. »
La blessure est toujours aussi vive chez les descendants du Bachaga Boualam présents, hier, comme chez tous les harkis et leurs enfants. « Les harkis ont été des sur- hommes car ils ont choisi la France contre vents et marées alors que nous n'avons le mérite pour être Français que d'être nés en France. Cette page de la guerre d'Algérie n'est pas glorieuse et les conditions de rapatriement des harkis non plus », rappelait le sénateur-maire Raymond Couderc.
Le député Elie Aboud, président du groupe d'études parlementaires des rapatriés et des harkis, et Renaud Bachy, président de la mission interministérielle des rapatriés, ont également rendu hommage « à celui qui voulait de toutes ses tripes que l'Algérie reste française ».