Celle-ci sera inaugurée dès 14 h 15, le lundi 22 septembre 2008, par Michel-François Delannoy, maire PS, Brahim Bourabaa, président de Trait d'union régional, et Renaud Bachy, président de la mission interministérielle aux Rapatriés.
De même, un documentaire recueillant des témoignages d'hommes et de femmes de l'époque sera projeté. À 15 h, une table ronde autour de la mémoire aura, comme le reste, pour objectif de « toucher les consciences et faire changer les mentalités. Parce que, même après 45 ans les Harkis sont encore mal considérés. Un préjudice moral qui ne se rembourse pas », témoigne l'élu. Une communauté bien implantée dans le secteur tourquennois, (notamment du côté de la Bourgogne et du Pont-Rompu).
Deux mille cinq cents familles de Harkis sont venues participer à la reconstruction urbaine de la ville. Elles seraient, selon les associations locales, environ 4 000 à l'heure actuelle dans le
secteur. Estimant que « cette mémoire ne peut être perpétuée que si les enfants ont été sensibilisés à cette question », les collèges de la ville ont été invités à visiter l'exposition. L'objectif affiché par la municipalité : réparer le préjudice moral en touchant les consciences et, décidément, « aller plus loin », dans le devoir de mémoire... Un livre sur le sujet, encore en cours d'élaboration, devrait, espère-t-on, obtenir une large diffusion.