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Harkis
Pourquoi la France distingue les « Harkis », en deux entités bien distinctes : de souche maghrébine et les exclus de souche européenne.
 
 
   
 
     
     

Harkis



Quarante quatre ans après, la République Française, patrie des Droits de l'Homme, berceau de la liberté, la fraternité et l'égalité, s'obstine impunément à exercer une discrimination négative envers une partie de ses citoyens qui l'ont fidèlement servi.
Pourquoi cette République s'acharne-t-elle à distinguer ses combattants supplétifs de l'Armée Française, improprement appelés « Harkis », en deux entités bien distinctes : Les ayants droits de souche maghrébine, de confession islamique et les exclus de souche européenne, de confession judéo-chrétienne ?

 
   
     
 

Cette discrimination raciale et religieuse confirme, s'il en était besoin, que le sang versé pour la patrie n'a à son sens pas la même valeur.
Ces combattants aujourd'hui âgés, meurtris, démunis, du moins ceux qui restent, le temps ayant inexorablement fauchés les plus vulnérables, sont les victimes expiatoires d'une politique ratée, celle de la décolonisation gaulliste.
Le droit du sang est imprescriptible, tous les artifices développés pour justifier cette discrimination n'obèrent en rien cette dette. Les présidents de la Ve République sont restés sourds, aveugles et muets face à cette discrimination républicaine.
Le nouveau président mettra-t-il fin à cette discrimination négative ?
La République doit s'acquitter de sa dette de sang envers ceux qui l'ont versé, sans exclusive et sans partage !

Christian MIGLIACCIO Chevalier de la Légion d'Honneur
Courriel : unlas@laposte.net