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Georges Frêche et la municipalité PS de Montpellier
persécutent des veuves de Harkis
 
 
 
         
       

Georges Frêche persécute
des veuves de Harkis


La Grappe était une cité construite en 1976 par l’ancien maire de Montpellier pour – enfin ! - reloger dignement les familles de Harkis du crû. La municipalité avait bâti des maisons jumelées de 120 M² avec un minuscule jardin et, pour tout chauffage, un poêle à fuel. Généreux mais point trop,



Les veuves de harkis victimes de la municipalité PS de Montpellier

"par projection de poussières et le dépôt de pierres pour les encercler "
 
       
les promoteurs de l’opération avaient veillé à ce que le site soit assez éloigné des premières maisons montpelliéraines (environ 2 km) afin de ne pas heurter la sensibilité de ses habitants choqués par l’habillement des femmes harkies (prétexte encore invoqué récemment pour bloquer la création d’un autre lotissement à eux destiné). Les familles s’étaient finalement habituées à ce qui, comparé aux baraquements en bois dans lesquelles elles vivaient depuis 1962, ressemblait tout de même à un chez-soi. Mais le développement spectaculaire de Montpellier en fit bientôt une métropole régionale tentaculaire. Tout le secteur des berges du Lez fut, à la suite de Port-Marianne, urbanisé. Et c’est sur le site de la Grappe que Georges Frêche décida de se bâtir un " hôtel de ville " à la mesure de sa mégalomanie.


Les Harkis de la Grappe demandèrent à être relogés décemment, dans des conditions comparables à celles dont ils " bénéficiaient " jusqu’à présent. Ils voulaient, pour chaque famille, un pavillon d’égale surface avec un jardinet idem. Las, Frêche ne trouva à leur proposer que les logements en HLM dans le quartier immigré de la Paillade. Devant le refus des intéressés, il se mit à alterner les opérations de séduction individuelles et les menaces, aidé en cela par son conseiller municipal Hocine Chérif. Devant la résistance de ses interlocuteurs, il eut recours à des représailles et mit fin à l’entretien des maisons de la Grappe. Ce lui fut d’autant plus facile que la directrice de la société hlm propriétaire des lieux, l’ACM-Opac, n’est autre que… Madame Frêche. Plusieurs fois condamnée, l’ACM continua de faire la sourde oreille. Les Harkis de la Grappe décidèrent de faire la grève des loyers mais reprirent rapidement leurs paiements pour éviter de se mettre en porte-à-faux.


Relogés dans une nouvelle cité-ghetto


Georges Frêche et ses amis et complices firent des promesses d’emploi à ceux qui céderaient. C’est ainsi que la Mairie de Montpellier et ses satellites embauchèrent en moyenne deux enfants de Harkis par famille ayant accepté un relogement dans un ensemble de minuscules cubes blancs, la Cité Boticelli, construits spécialement pour elles en plein milieu d’une ZAC toute proche. Des logements tellement exigus que la plupart des familles durent abandonner une partie de leurs meubles.
Et, pour les personnes âgées impotentes, il fallut aménager en prenant sur les séjours, des chambres de 6 M² !, soit trois de moins que les cellules de la maison d’arrêt de Villeneuve-lès Maguelone toute proche.

Trois veuves de Harkis ont refusé cet arrangement. Toutes trois gravement malades mais bien décidées à ne pas se laisser enfermer dans un ghetto moins vivable encore que le précédent, elles se battent, aidées en cela par Abd-el-Kader Chebaïki et Dali Naceri, dirigeants d’AJIR 34. Elles demandent à être relogées dans un pavillon d’égal confort (avec du chauffage, tout de même !) dans les villages environnants. Les élus de l’opposition sollicités à cet effet, après avoir promis, observent un silence radio . Pour leur rendre la vie impossible, la SERM les a acculées dans un réduit de plus en plus petit cerclé d’un grillage dégageant tout juste le passage pour les voitures. Et elle déverse dans le jardin des maisons mitoyennes qu’elle a bien dû laisser debout les gravats et les roches extraites de l’excavation produite par le chantier de la future mairie de Montpellier. Des gravats et des déchets dont un panneau, retiré depuis qu’il a été publié par le Midi libre, indiquait "Danger : AMIANTE !
" Le blocage judiciaire des travaux depuis plusieurs mois coûte des dizaines de millions d’euros à la SERM ", c’est-à-dire au contribuable montpelliérain. M. Frêche n’en a cure. Il avait obtenu de la "Justice" que les mamies soient expulsées jeudi dernier 26 avri 2007. Ce jour-là, elles n’étaient pas seules à attendre les huissiers, qui ne sont pas venus, d’ailleurs. La SERM s’est contentée, pour bien emm… tout le monde, de mettre en branle, dès 7h du matin, une énorme concasseuse.


Les veuves de Harkis victimes
de la municipalité PS de Montpellier,
par
"la projection de poussières
et le dépôt de
pierres pour les encercler "
et les obliger à partir