Ce document, présenté à la presse mercredi 31 janvier 2007, détaille les mesures de réparation matérielle et morale qui ont été prises par les pouvoirs publics depuis la fin de la guerre d'Algérie. Il cite notamment le "plan harki" de 1994 sur l'aide au logement et la reconnaissance du statut d'ancien combattant.
En ce qui concerne les enfants de harkis, il note que leur insertion a été plus facile quand les familles ont été installées dans des villes ou villages parmi la population locale. Elle est particulièrement difficile en revanche quand les familles ont été hébergées dans des camps ou regroupées dans des villages où elles avaient peu de contacts avec l'extérieur et vivaient dans une extrême pauvreté.
Toutefois le CES ne préconise pas de statut particulier pour les enfants de harkis estimant que leur situation "doit être traitée essentiellement avec les dispositifs de droit commun" en veillant à ce qu'ils ne fassent pas l'objet de discriminations. Il insiste sur ce point, rappelant que les harkis et leurs enfants ont des problèmes d'intégration dans la société française comme les autres immigrés, aggravés par l'ostracisme dont ils sont souvent l'objet de la part des autres immigrés algériens.
Il estime enfin que la libre circulation des harkis et de leurs familles entre la France et l'Algérie devrait "faire l'objet d'une clause particulière dans le projet de traité d'amitié franco-algérien".
Le texte de cette étude est disponible sur le site Bab el oued Story - | lire ici |
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