La personnalité immature est une personnalité inachevée. Des sauts d’humeur constants peuvent être un bon indicateur d’une personnalité inachevée, le manque de vision de planification, et l’impulsivité.
Un jeune violent : d’abord la forme de la délinquance vols, dégradations, insultes, et donc l’éducation, qui rendent les hommes et les femmes plus ou moins violents.
Violence de provocation : mal dans sa peau cherche à s’affirmer, il contredit les adultes et s’oppose à l’autorité parentale, scolaire...
Un psychiatre explique : « Ce sont des oppositions, des refus de tous ordres, des « contre » qui conduisent à des surenchères de violence, parfois sans limites. »
Une violence « stupide et barbare » ou encore « gratuite », une « sauvagerie inouïe », qui échappe aux explications qui mettent en avant des motivations matérielles, financières.
C’est non seulement le profil élogieux des victimes mais aussi la motivation de l’acte qui désarçonne, émeut, inquiète, traumatise la vengeance devient une obligation.
Toute vie en société impose des contraintes, qui limitent inévitablement la liberté et les aspirations individuelles. Or la jeunesse semble justement incapable de respecter désormais ces règles minima, pourtant indispensables à la paix sociale, aucune de règle de sécurité n’est respectée mettant en danger la circulation automobile mettant en danger les autres utilisateurs sans le moindre regret.
Cet état d'anomie libère les "passions" et les jeunes ne connaissent plus ou mal les limites de ce qui est permis, interdit et toléré. La violence juvénile relèverait de cette sorte de "sauvagerie", d'absence de contrôle de soi qui n'est que le versant interne de la crise de la socialisation. L’éducation progressiste, et c’était fatal, n’a ainsi pas formé des êtres plus libres, elle n’a pas débouché sur une orgie créatrice. Elle a libéré le vivant en l’homme, c’est-à-dire le consommateur, un être sans épaisseur temporelle, aplani sur le présent, incarcéré dans la prison du présent, voué à la passion du bien-être, occupé au seul souci de lui-même, réclamant, incontinent, la satisfaction de ses désirs érigés en droits. Partout et toujours. |
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