Nice : la justice saisie pour savoir si Estrosi a autorisé une prière de rue lui le fin connaisseur de la religion musulmane.
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Polémique. L'élu Rassemblement national Philippe Vardon a effectué « un signalement au procureur » après la prière de rue célébrant la fin du ramadan, à Nice, vendredi 15 juin 2018 .
La municipalité niçoise a-t-elle fourni des locaux aux fidèles musulmans de la ville pour qu'ils célèbrent l'Aïd-el-Fitr, la fête de la fin du ramadan, vendredi dernier ?
C'est ce que cherchent à savoir plusieurs élus locaux du Rassemblement national, dont Philippe Vardon, qui a tenu une conférence de presse ce lundi 18 juin comme le rapporte Var-Matin
« Tout cela est fort intrigant »
Ce dernier souhaite que « toute la lumière soit faite » après cette prière de rue située sur le parking du théâtre Lino-Ventura, et accuse la municipalité dirigée par Christian Estrosi d'avoir « donné la salle » aux fidèles musulmans. « Un maire qui, a minima, fournit une salle du théâtre Lino-Ventura à l'Umam [l'Union des musulmans des Alpes-Maritimes] et une prière de rue qui a eu lieu sur le parking du même théâtre… Un parking clos, grillagé, fermé: on ne peut pas y entrer comme ça, sauf à dire qu'un millier de personnes soient passées par-dessus les grilles », se demande Philippe Vardon.
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L'élu RN accuse en outre Christian Estrosi de dissimulation après que celui-ci a condamné via Twitter cette prière de rue alors que dans le même temps, l'Union des musulmans des Alpes-Maritimes (Umam) a posté un message de remerciement sur les réseaux sociaux pour « le théâtre Lino-Ventura gracieusement prêté par la mairie de Nice », rappelle Var-Matin.
« Tout cela est fort intrigant », a poursuivi Philippe Vardon, avant d'indiquer qu'il a fait « un signalement au procureur sur la base de l'article 40 du Code pénal », car « il y a eu un rassemblement non déclaré et un trouble à l'ordre public manifeste par la sonorisation abusive ».
De son côté, la municipalité de Nice condamne cette démarche qui selon elle « cherche à alimenter une polémique stérile, jouer sur les peurs, stigmatiser les habitants de confession musulmane et le quartier de l'Ariane ».
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Rupture du jeune au consulat d’Algérie de Nice le 13 juin 2018
« dhahaba azhama’ wabtallat al-urûq wa thabata al-adjrou, in chaa Allah »
En présence d’importantes personnalités : Monsieur Christian Estrosi maire de Nice, madame Agnès Rampal adjointe aux Rapatriés de la ville de Nice ancienne Française d'Algérie et Monsieur Emile Serna ancien Français d’Algérie
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