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Les journaux de guerre – 1954 –Algérie – 1962 ; une publication à éviter impérativement encore une entreprise de démolition de la France et des Français d’Algérie il faut fuir ce genre de production qui offre en cadeau un DVD de la bataille d’Alger, pour mieux cracher sur l’armée Française.

Il faut se demander le pourquoi de la participation de l’ECPAD et du contrôleur général des armées Christophe Jacquot dans cette aventure douteuse.

Dans les gens remarquables qui accompagnent cette publication nauséabonde la présidente la présidente de la BNF l’extrémiste de gauche Laurence Engel, ancienne chef de cabinet de l'ex-ministre de la Culture, la controversée Aurélie Filippetti qui donne des subventions qu’a ses amis trotskystes d’extrême gauche pour l’exposition Camus à Aix-en-Provence.

 

 

 

LES JOURNAUX DE GUERRE

L’ambition des Journaux de Guerre est de raconter l’histoire de la guerre d’indépendance algérienne à travers la presse de l’époque. Chaque semaine, vous pourrez découvrir un choix exceptionnel de journaux originaux, soigneusement sélectionnés parmi les quotidiens et les hebdomadaires en métropole et en Algérie, relatant de 1954 à 1962 les moments forts du conflit. Cette collection unique de 52 numéros est enrichie par des articles d’historiens et de journalistes qui replacent dans leur contexte les événements rapportés par la presse. La guerre d’Algérie est l’épisode le plus marquant de l’histoire coloniale française. Son impact est, en effet, considérable des deux côtés de la Méditerranée. En France, l’enlisement de la confrontation entraîne la chute de la IVe République et l’avènement de la Ve, dotée d’une nouvelle Constitution. Son issue provoque d’importantes divisions au sein de l’armée et le départ précipité d’un million de pieds-noirs vers la métropole. En Algérie, le combat pour la libération est dès 1962 confisqué par le nouveau pouvoir pour asseoir sa légitimité. Dans une perspective mythique et héroïque, l’ensemble de la population algérienne aurait marché comme un seul homme derrière le Front de libération nationale (FLN) pour parvenir à l’indépendance du pays. Si la quantité et la qualité des travaux des historiens ont permis de lever le voile des tabous, l’histoire et, a fortiori, la mémoire de la guerre d’Algérie sont, encore aujourd’hui, sensibles, conflictuelles et douloureuses. Comme s’il était impossible d’établir une narration partagée et apaisée des deux côtés de la Méditerranée. Notre ambition n’est pas tant de réconcilier ces points de vue antagonistes que d’éclairer les deux versants – français et algérien – de cette histoire en faisant écho à la pluralité des voix et des parcours qui l’ont jalonnée. Récit qu’on ne peut réduire à un duel entre l’armée française et le FLN. Au sein des deux camps de profondes divergences ont fracturé l’opinion, au point de donner une dimension doublement fratricide à ce conflit anticolonial. A ce titre, la presse, principale source d’information de l’époque, est d’une incroyable richesse. A la fois moteur et réceptacle de ces affrontements idéologiques, elle exprime la multiplicité des facettes d’une guerre qui ne dit pas son nom.

 A fuir impérativement

Merci aux gros dégueulasses pour le DVD du FLN de Yacef Saadi !

PROCHAINEMENT DANS LES JOURNAUX DE GUERRE

Une coopération entre la présidente de la BNF et la société anglaise ALBERTAS :  l’extrémiste de gauche Laurence Engel, présidente de la BNF ancienne chef de cabinet de l'ex-ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, (l’amie de Benjamin Stora qui donne des subventions qu’aux trotskystes ; pour l’exposition Camus à Aix en Provence), elle est la compagne d'Aquilino Morelle, le cireur de chaussures avec qui elle a trois enfants.

 

LES JOURNAUX DE GUERRE 1954-1962 éditeur ALBERTAS

 

Service Client : un centre d’appel 90, boulevard National, 92258 La Garenne Colombes Cedex, Tel. 01 46 40 55 15 Les Journaux de guerre : une collection unique de quotidiens originaux : publié en collaboration avec le Centre d'Études et de Documentation Guerre et Sociétés contemporaines (CEGES) (1) et la Bibliothèque nationale de France (BnF) & ECPAD . (1) Centre d'études le CEGESOMA, Centre d'Études et Documentation Guerre et Sociétés contemporaines, est le centre d'expertise belge pour l'histoire des conflits du 20e siècle. Il procède à des recherches, s'adonne à l'histoire publique et conserve de la documentation. Il forme depuis le 1er janvier 2016 la 4e Direction opérationnelle des Archives de l'État. Il constitue une plateforme pour des activités scientifiques et sociétales dans le pays et à l'étranger, en particulier pour ce qui a trait aux guerres mondiales et de documentation guerre et sociétés contemporaines Le CEGES se situe au 29 square de l'Aviation, 1070 Bruxelles.

 

Edité par Albertas Limited. London –

 

 

« Les journaux de guerre » relecture de la guerre d’Algérie à travers la presse : Levée de boucliers sur la question de la torture

Écrit par Nadir Kadi.

Réunissant les contributions d’historiens des deux rives, les « Journaux de guerre » propose d’aborder l’histoire de la guerre d’Algérie au travers une relecture des principaux titres de presse de l’époque par les historiens.

Les deux premiers numéros des « Journaux de guerre », une publication hebdomadaire, distribuée en France depuis la fin du mois de décembre, aborde la thématique du déclenchement de la guerre de la libération nationale et celle de la torture à travers le prisme des journaux de l’époque. Les « Journaux de guerre », qui devraient être également disponibles en Algérie au prix de 400 DA, réunissent des écrits d’historiens des deux côtés de la Méditerranée avec comme contributeur, côté algérien, l’historien Daho Djerbal.

Si les responsables de la publication « Journaux de guerre » avaient déjà abordé d’autres sujets historiques, à l’image de la Première Guerre mondiale, de la période de l’entre-deux guerre, le second conflit mondial ou encore de la guerre froide ou de la guerre Vietnam en toute quiétude, le traitement de la question de la guerre d’Algérie a rapidement suscité en France certaines critiques.

Daho Djerbal affirme à ce propos que « certains historiens (…) ont pris sur eux d’attaquer ces deux premiers numéros des « les journaux de guerre ». Ils considèrent que nous avons un parti pris « anti-français ». A titre d’exemple dans le numéro 2, il est dit de manière très claire que la torture n’était pas circonstancielle à la guerre d’Algérie, mais a été une caractéristique de la colonisation en général.

  Daho Djerbal

 
Cela ne plaît pas à certains.

En fait, le fond du problème est que pour une partie de l’opinion publique de droite, la torture, les violences et les atrocités durant la colonisation n’étaient, dans leur vision, qu’une « dérive » due à des circonstances particulières ».

L’historien algérien, qui signe notamment un article sur le processus qui conduira au déclenchement de la guerre d’indépendance en 1954, nous explique que cette publication est réalisée en « collaboration avec la Bibliothèque nationale de France et l’établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (France)».

La presse en tant qu’outil d’analyse

Il précise à propos du concept des journaux de guerre que « l’idée générale est de reprendre les journaux d’époques, contemporain à chaque événement que l’on aborde. Ceci afin de voir comment la presse, tant du côté algérien que français, traitait cette actualité »

 

 l’historienne française à sens unique Raphaëlle Branche

 

A propos, de sa participation à cette rédaction, Daho Djerbal explique que «j’ai été sollicité en tant qu’historien algérien, mais il y’a aussi l’historienne française Raphaëlle Branche de même que l’historien de la presse française, Patrick Eveno, auteur notamment d’une thèse sur le journal Le Monde durant la guerre d’Algérie».

Daho Djerbal, ajoute par ailleurs que les responsables de la publication, afin de cibler un large public, ont fait le choix de proposer des articles relativement courts en précisant que « la ligne générale, le choix des journaux reproduits en fac-similé a été fait par la rédactrice en chef, madame Julie Maeck (…) et nous en tant qu’historiens, nous nous limitons à des articles courts de 700 mots en général, ce sont plus des mises en contextes historiques des événements.

Mais il y a également des encadrés sur des dates particulières ou des personnages marquants ».

Quant aux sources historiques sur lesquelles se basent le travail, avec notamment dans les deux premiers numéros des articles issus de journaux « Le Figaro » ou encore « Alger républicain »,

Daho Djerbal annonce que les prochaines publications aborderont dans les prochaines semaines « les massacres du Constantinois», «le vote des pouvoirs spéciaux » ou encore «l’embuscade de Palestro » en nous «basant aussi sur des archives du journal «El Moudjahid», de «résistance algérienne» (…) chaque numéro de la série s’appuiera sur des documents, en majeur partie français, mais aussi algériens ».


 

Daho Djerbal Algérie

Maître de conférences en histoire contemporaine au Département d’Histoire, Université d’Alger 2, Daho Djerbal est, depuis 1993, directeur de la revue Naqd, d’études et de critique sociale. Après une dizaine d’années de travaux en histoire économique et sociale, il s’oriente vers le recueil de témoignages d’acteurs de la lutte de libération nationale en Algérie. Il travaille aussi à la relation entre Histoire et Mémoire.

Il a publié en 2012 L’Organisation Spéciale de la Fédération de France du FLN, 448 pages, aux éditions Chihab (Alger).


Raphaëlle Branche historienne militante

Raphaëlle Branche, née le 14 juillet 1972 à Paris, est une historienne française, spécialiste des violences en situation coloniale. Elle est professeure d'histoire contemporaine à l'université de Rouen depuis la rentrée 2014, membre du Conseil supérieur des archives et rédactrice en chef de la revue Vingtième Siècle : Revue d'histoire.
Raphaëlle Branche est une ancienne élève de l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, agrégée et docteur en histoire. Elle a été maître de conférences à l'université de Rennes II puis à l’université Paris I avant d'être élue professeur à l'université de Rouen en 2014. Elle a été membre junior de l'Institut universitaire de France de 2008 à 2012. Elle a soutenu en 2010 une habilitation à diriger des recherches intitulée Hommes et guerres en situation coloniale. Elle est rattachée au Centre d'histoire sociale du XXe siècle.
Elle est spécialiste de l'étude des violences en situation coloniale. Sa thèse, soutenue en 2000, portait sur la torture pendant la guerre d'Algérie ; elle a été publiée en 2001 aux éditions Gallimard. Il s'agit du premier travail scientifique approfondi sur la question. Le général Maurice Faivre, membre de l'Académie des sciences d'outre-mer, estime en 2013 dans La Nouvelle Revue d'histoire, que Raphaëlle Branche « a méconnu des pans entiers de la question ».


Les “Journaux de guerre 1914-1918” (France)
  
À la suite des Journaux de Guerre et des Oorlogskranten 1914-1918, le Cegesoma s'occupe, depuis cet été, de l'édition de la version française de cette série.
L'originalité de cet hebdomadaire est de raconter l'histoire de la Grande Guerre à travers la presse de l'époque. Pour chaque numéro, le canevas est identique. Le lecteur y trouve des fac-similés en version intégrale de journaux tels qu'ils sont parus à l'époque.


Julie Maeck

Photo deJulie MaeckJulie Maeck (°1977) est docteure en histoire contemporaine de l'Université libre de Bruxelles. Sa thèse, soutenue en 2007, a été consacrée aux films documentaires allemands et français portant sur la destruction des Juifs d'Europe. Cette étude a été récompensée par le Prix de la Recherche de l'Institut national de l'audiovisuel (INA).
Après un post-doctorat au Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines), elle a travaillé de 2009 à 2014 à l'ULB en tant que chargée de recherches FNRS. En outre, depuis 2010, elle donne cours à Sciences Po Paris sur l'histoire culturelle européenne et sur le film documentaire. Ses travaux portent sur la fabrication des images de guerre à l'époque contemporaine, sur la notion d'images d'archives et sur la question de l'image amateur.


Elle a rejoint le CegeSoma en mai 2014 et assure la coordination de l'hebdomadaire Les Journaux de Guerre (http://www.lesjournauxdeguerre.be  –  http://www.lesjournauxdeguerre.fr), publication dont l'objectif est de raconter l'histoire qui s'étend de 1914 aux débuts de la Guerre froide via la presse de l'époque.
A quitté le CegeSoma le 30 juin 2017


Ouvrages    (avec Matthias Steinle), L'image d'archives. Une image en devenir, Rennes, PUR, 2016, 340 p.
    Montrer la Shoah à la télévision de 1960 à nos jours, Paris, Éditions Nouveau Monde / INA, collection “Histoire et médias”, janvier 2009, 428 p. (réimpression en avril 2009).
    (avec Jacques Martin & Patrick Weber), Carnets de guerres, Bruxelles, Casterman, 2009, 88 p.Articles    “De l'écriture de l'histoire: le documentaire face au prétoire”, in Sylvie Lindeperg et Annette Wiviorka (dir.), Le moment Eichmann, Paris, Albin Michel, 2016.
    “Le paradoxe du devoir d'histoire”, in Points critiques, mensuel de l'Union des progressistes juifs de Belgique, numéro spécial “Maxime Steinberg ou la passion indocile”, mars 2012, p. 28-34.
    “Le retour d'un passé sublimé dans les séries télévisuelles françaises des années 2000”, in Revue d'histoire de la Shoah, n°195, “Les écrans de la Shoah. La Shoah au regard du cinéma”, Paris, Éditions du Mémorial de la Shoah, juillet-décembre 2011, p. 318-348.
    “Le temps des pionniers: les documentaires de la DEFA et le passé nazi”, in Jean-Pierre Bertin-Maghit (dir.), Lorsque Clio s'empare du documentaire, Actes du Colloque international, co-organisé par LAPRIL (ARTES) / INA/CREADOC, le Laboratoire Communication politique CNRS, Université de Montaigne Bordeaux 3, 13-15 novembre 2008, Paris, INA Editions, 2011, p. 93-104.
    “Enjeux et modalités de la présence de la Shoah sur Arte”, in Témoigner: entre histoire et mémoire. Revue pluridisciplinaire de la Fondation Auschwitz (Bruxelles), n° 103, “Crimes et génocides nazis à l'écran”, avril-juin 2009, p. 97-114.
    (avec Alain Lemaître), “L'action militante actuelle à Bruxelles: un témoignage à partir du cas des 'Piments rouges'”, in José Gotovitch & Anne Morelli (dir.), Contester dans un pays prospère: l'extrême gauche en Belgique et au Canada, Actes du Colloque belgo-canadien organisé par le Centre d'études canadiennes et le Centre d'histoire et de sociologie des gauches de l'ULB, Bruxelles, Pie Peter Lang, 2007, p. 245-256.

source :

http://www.reporters.dz/index.php/culture/item/91075-les-journaux-de-guerre-relecture-de-la-guerre-d-algerie-a-travers-la-presse-levee-de-boucliers-sur-la-question-de-la-torture