Une habitude chez Macron c’est de cracher sur l’armée Française la dernière fois c’était depuis l’étranger (l’Algérie) , tancé publiquement par le chef de l’État par deux reprises, dans les jardins de l’hôtel de Brienne, à la veille du 14 Juillet, et à nouveau dans les colonnes du Journal du dimanche ,  le général Pierre de Villiers las des crachats a été contraint de lâcher les rênes de l’état-major des armées (EMA) il est remplacé par super Fayot François Lecointre.




 

Villiers: hommage au général et des désapprobations de Macron


La démission du chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, a suscité mercredi d'hommage de nombre de députés, plusieurs élus de gauche et de droite exprimant aussi leur désapprobation du recadrage d'Emmanuel Macron, selon plusieurs participants.


"Malaise chez les députés suite à cette démission. Tout le monde la regrette", a affirmé un député de droite assistant à la réunion. Et "hommage unanime" au général de Villiers, ont rapporté d'autres élus de tous bords, évoquant aussi des "remerciements" au président de la commission Jean-Jacques Bridey (ex-PS devenu REM) pour ses prises de position en soutien au chef d'état-major des armées.
L'"Insoumis" Alexis Corbière, également membre de la commission, a considéré que "le général n'a fait que son devoir et le recadrage présidentiel est intolérable", ajoutant qu'"il y a dans le pays des centaines de +général de Villiers+ qui n'acceptent pas les conséquences de l'austérité".
Mais, pour un député des gros dégueulasses de LREM, "tout le monde a conscience que cette démission est aussi la conséquence de la rupture du huis clos de la commission, ce qui n'est pas neutre". Philippe Folliot (REM) s'est dit "très en colère" à ce sujet, estimant dans un communiqué que des auditions "à l'eau tiède" n'auront "plus aucun intérêt".


Servir en confiance

Cette confiance dans la vie, dans sa mission est sans doute le principal trait de caractère de cet homme de bientôt 62 ans. Né le 26 juillet 1956 à Boulogne (Vendée), frère de l’homme politique Philippe de Villiers, Pierre de Villiers est entré Saint-Cyr par la voie littéraire. Il en sort en 1975, promotion capitaine Henri Guilleminot. Il choisit la cavalerie, les blindés. Il sert au Kosovo, en Afghanistan avant de devenir chef du cabinet militaire de François Fillon, à Matignon.


En mars 2010, Nicolas Sarkozy lui annonce qu’il le choisit pour devenir son chef d’état-major particulier avant qu’il se ravise pour lui préférer le général Benoît Puga. Une couleuvre difficile à avaler. De 2010 à 2014, il seconde le chef d’État-major des armées, l’amiral Édouard Guillaud : il met en œuvre la réduction des budgets et des effectifs prévus dans la loi de programmation militaire (LPM). À ce poste, il est remarqué par Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la défense. Les deux hommes se respectent, s’apprécient et se comprennent.


Face à la surchauffe des armées

Lorsqu’en 2014, François Hollande cherche un successeur l’amiral Guillaud, Le choix se porte sur le général de Villiers le 15 février 2014. La France est alors engagée dans le Sahel et en Centrafrique. Et déjà, les armées sont en surchauffe.
L’Élysée compte sur Pierre de Villiers pour contenir la colère qui gronde dans les rangs. À la suite de l’annonce par Bercy de coupes budgétaires, dans le cadre d’un plan d’économie de 50 milliards d’euros, en mai 2014, le chef d’État-Major des armées menace de démissionner avec les chefs d’état-major d’armées (terre, air, marine).
Un fait rare soutenu par Jean-Yves Le Drian. François Hollande se range à leurs avis.

Budget des armées : "La France ne se donne pas les moyens de ses ambitions

Les conditions d’emploi de l’armée sont assez déplorables pour un pays qui se veut à la pointe sur les questions de défense en Europe. Le matériel n’est pas renouvelé, il manque des équipements ou ceux-ci sont usés, des soldats se retrouvent au Sahel dans des véhicules blindés où ils cuisent littéralement sous 50 degrés…
La France dispose d’une armée compétente et débrouillarde. Mais son efficacité repose aujourd'hui beaucoup sur cette débrouillardise, sur des "systèmes D".
Mais si on parle beaucoup de ces problèmes d’équipements, notamment parce que les entreprises de l’industrie de défense font beaucoup de lobbying pour les renouveler, on parle beaucoup moins d’un autre point tout aussi important, si ce n’est plus : celui du moral des troupes. Cette question des hommes et de leur fidélité pose réellement problème. Alors que des jeunes Français et Françaises s’engagent tous les ans dans un métier dont le sens ultime est d’accepter de tuer et d’être tué pour la France, ils entendent tout le temps parler de ces baisses de budget, du fait que l’Etat n’a pas l’air de les soutenir réellement.


Pour le dégagement de Pierre De Villiers le nauséabond Christophe Castaner.

Le général Lecointre  va devoir s’imposer en négociateur et en pacificateur; il va devoir aussi convaincre qu’il reste un soldat et qu’il n’est pas devenu un officier supérieur de cabinet évoluant de cabinets en cabinets dans les coulisses feutrées des ministères. Le général de corps d’armée Lecointre a été chef du cabinet militaire du socialiste Manuel Valls, puis du socialiste  Bernard Cazeneuve et enfin de la girouette Édouard Philippe que des références de gros satrapes et de ralliés soumis à Macron.

Christophe Castaner un gros dégueulasse

C'est un "héros" selon Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement: " Il a su monter à l'assaut, à la baïonnette, il a su avoir une autorité qui est reconnue de tous ".

- Il est difficile de croire le gros dégueulasse Christophe Castaner question de patriotisme il préfère signer pour un projet de loi pour le FLN que signer dans le même temps pour un projet de loi pour les 150.000 victimes françaises du FLN après les accords d’Evian et il approuve les crachats le 16 février 2017 depuis Alger contre l’armée Française de Emmanuel Macron, une armée Française qui torture, l’armée Française du génocide.


Contre le dégagement de  Villiers.


Le premier «couac» était plutôt le discours de politique général d'Édouard Philippe. Le bras de fer Villiers/Macron en est la conséquence. Édouard Philippe avait remis à plus tard la baisse fiscale promise durant la campagne présidentielle et fait du désendettement sa priorité. Face aux vives réactions, Emmanuel Macron a dû rectifier le tir. Il a remis l'allégement fiscal à l'ordre du jour mais a en contrepartie compensé cela par des coupes claires, notamment dans le budget de l'armée. C'est ce qui a conduit au désaccord Pierre de Villiers et le président.


Pourquoi un tel tollé?


Depuis le début de la longue série d'attaques terroristes en 2015, l'armée est devenue très populaire. Elle récolte 80 à 90 % d'opinions favorables dans les enquêtes. Une large majorité de Français estime que le budget alloué à l'institution qui les protège devrait être augmenté, car si son image est excellente, la vétusté de certains matériels ou équipements est importante.


Bertrand Soubelet revient sur la démission du chef d'état-major de Villers


Le général se montre critique quant à la nomination du nouveau chef d'état-major des armées du mercredi 19 juillet 2017.
Selon Bertrand Soubelet, général 4 étoiles et ancien numéro 3 de la gendarmerie, l'attitude du général de Villiers était conforme et justifiée. "Ces positions étaient tout à fait cohérentes et normales pour un chef qui doit faire tourner des armées avec un budget, et à qui on a dit qu'on allait l'amputer de 850 millions d'euros", a-t-il affirmé au micro de RTL.
De son côté, Bertrand Soubelet s'est montré méfiant quant à cette nouvelle nomination. "J’espère qu’il choisira un CEMA qui continuera dans cet esprit-là (celui de Pierre de Villiers, nldr), c’est-à-dire de toujours dire les choses et de toujours dire la vérité au Président de la République".
"Si c’est un béni-oui-oui qui arrive, déjà je pense que les relations entre le Président de la République et les armées ne sont pas très bonnes et ça n’a pas très bien commencé, (...) ça risque d’être compliqué", a conclu le général.


Hervé Morin : "Macron a commis un péché d'orgueil et de jeunesse"


Effectivement, c'est une faute grave que de tancer comme un enfant le chef d'état-major des armées le 13 juillet, la veille du jour de fête des armées, à l'hôtel de Brienne [où se trouve le ministère de la Défense NDLR]. L'exercice d'autorité, vous pouvez le faire dans le salon vert de l'Elysée. Vous pouvez organiser des discussions entre le chef d'état-major, le président, le ministre de la Défense et celui du Budget. C'est mieux que de rendre cela public.


 «Même en entreprise, cette méthode de management est proscrite»


Cette passe d'arme avec le général de Villiers dit de la «méthode Macron»?


Cet épisode laisse très inquiet pour la suite

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Il nous a montré que l'on avait élu un homme que l'on ne connaît pas dans l'exercice du pouvoir. Faire preuve d'autocratie dès que la conjoncture se tend, cela ne peut pas fonctionner longtemps. Avec un tel précédent, qui osera demain discuter une décision d'Emmanuel Macron ?

C'est pourtant l'exercice normal de la démocratie.

En nommant le général Lecointre, il casse le modèle. Emmanuel Macron est allé chercher quelqu'un de deux grades en dessous du général de Villiers. Il n'a pas commandé d'armée, et il va se retrouver à la tête des trois armées.

Mais cette méthode de management d'Emmanuel Macron, issue du monde de l'entreprise, est-elle compatible avec le monde militaire ?


Même dans le monde de l'entreprise, cette méthode de management est proscrite. Un patron évitera toujours de faire ce type de recadrage en public. C'est une humiliation inutile, surtout pour une personnalité telle que le général de Villiers qui n'a pas démérité ; Emmanuel Macon lui-même l'avait prolongé dans ses fonctions un mois plus tôt... Par cette exécution publique, le président a commis une faute politique sérieuse.
Emmanuel Macron n'aurait jamais dû tenir ses propos à l'hôtel de Brienne. Au lieu de cette exécution publique, peut-être aurait-il dû demander la démission du général de Villiers en huis-clos. En tant que chef des Armées, il faut avant tout qu'il explique sa décision de couper 850 millions d'euros dans le budget de la Défense.


Avec la démission du général de Villiers, "l'autoritarisme" de Macron en prend pour son grade


Du jamais vu depuis le putsch des généraux de 1961. La démission spectaculaire du chef d'état-major des armées Pierre de Villiers ne constitue pas seulement une crise politico-militaire comme la Ve République en a rarement vécu. L'épisode illustre aussi brutalement les limites de la "présidence jupitérienne" revendiquée par Emmanuel Macron depuis son installation à l'Elysée. Censée tourner la page des années Hollande et Sarkozy, cette méthode de gouvernance verrouillée, ultra-centralisée et ne tolérant aucun écart vaut aujourd'hui au jeune chef de l'Etat de cinglantes accusations "d'autoritarisme", voire de "caporalisme" de la part de ses adversaires politiques comme de la communauté militaire.


Macron, «pas à la hauteur» pour LR


Président du Sénat et troisième personnage de l'État, Gérard Larcher a pour sa part salué l'homme, et mis les considérations politiques de côté: «Hommage à un grand soldat qui jusqu'au bout a servi la Nation avec courage et dignité». Au sein de sa famille politique, d'autres n'hésitent pas à se saisir de l'occasion pour s'en prendre à la gouvernance Macron: «Le général de Villiers a démissionné et il a eu raison. Macron n'est pas à la hauteur de la fonction», fustige sur Twitter le trésorier des Républicains Daniel Fasquelle. «Le président de la République a brisé le lien de confiance avec nos soldats», déplore pour sa part la députée Valérie Boyer, quand son collègue Eric Ciotti en profite pour régler ses comptes. «Macron préfère Darmanin au général de Villiers! Quelle faute irresponsable! Hommage au général courage!», lance l'élu des Alpes-Maritimes.


Vu du FN, une «claque» pour l'exécutif

Pour  Front national, le ton se fait encore plus tranchant. «Cette démission illustre les dérives très graves et les limites très inquiétantes de Monsieur Macron, aussi bien dans son attitude que dans sa politique. Humilier devant ses troupes un homme comme le général de Villiers n'est pas digne d'un vrai chef des Armées. Sabrer dans le budget de la Défense, au mépris de sa propre parole et des dangers du monde, n'est pas digne d'un chef d'État lucide et responsable», assène Marine Le Pen dans un communiqué. Avant de relever: «La démission du Chef d'État-major des armées, événement rarissime, doit alerter l'ensemble des Français sur les risques que la politique de Monsieur Macron fait peser sur notre sécurité et la défense de nos intérêts vitaux». De son côté, le député Gilbert Collard salue «une claque d'honneur dans la figure fixe et prétentieuse de Macron!». «Il ne faut pas confondre autoritarisme et autorité, lorsqu'on est un vrai chef, on n'a pas besoin de le dire», a asséné sur LCI Florian Philippot.


Pour la gauche «les institutions sont bafouées»

À gauche aussi les commentaires se font sévères: le député PS Luc Carvounas juge que les institutions sont «bafouées», après que le chef d'État-Major ait été selon lui «démis après s'être exprimé devant le Parlement par Macron». De son côté l'ancien ministre Stéphane Le Foll assure «partager l'avis de Jean-Yves le Drian», le locataire du quai d'Orsay et soutien du général de Villiers, en soulignant que «le chef d'état-major des armées Pierre de Villiers est grand soldat, d'une très grande intégrité». Plus cinglant, son ancien camarade Benoît Hamon estime que «la démission du général Pierre de Villiers après l'annonce des coupes budgétaires pour nos armées est le nouveau chef-d'œuvre d'Emmanuel Macron».

Pour ce qui est de la France Insoumise,


Jean-Luc Mélenchon avait pris les devants dans une note de blog publiée dès lundi. «La violence du recadrage et son caractère inutilement humiliant font réfléchir», a-t-il écrit, avant de prendre parti pour le militaire: «le général devait dire ce qu'il pense vraiment et sincèrement dans les mots qui lui paraissaient les plus adaptés pour décrire son état d'esprit». Un message que relaye à son tour le député Alexis Corbière ce mercredi «Je regrette la démission du général de Villiers. Homme d'honneur, il a fait son devoir en s'exprimant devant la Commission Défense de l'Assemblée Nationale». Cette démission est «une preuve cinglante d'échec de la politique de Macron et de sa méthode brutale», juge-t-il. Sa compagne et porte-parole FI Raquel Guarrido s'inquiète pour les institutions: «Faire un rapport sincère à la Commission Défense de l'Assemblée Nationale est devenu motif d'éviction!», s'alarme-t-elle, avant d'épingler «l'absurde monarchie présidentielle».


A noter qu'en marge des partis politique, une pétition en ligne a été lancée par des opposants au gouvernement. Guillaume Sevin, journaliste un temps proche de LR, a diffusé depuis mardi un texte demandant à Emmanuel Macron «de s'excuser» auprès du général de Villiers. Largement relayée, notamment par des réseaux conservateurs, elle dépasse ce mercredi les 25 000 signatures.


Dans une tribune au Monde, le général Vincent Desportes estime que « le feu qui couvait depuis longtemps » entre le chef de l’exécutif et la hiérarchie militaire « a explosé sous l’effet d’un autoritarisme juvénile ».
« Cet acmé cristallise un malaise grandissant au sein de l’institution militaire, né certes de l’écart croissant entre les missions et les moyens (…), mais surtout de l’incompréhension toujours accrue des responsables politiques de ce que sont l’armée, les militaires, leur psychologie, leur métier si spécifique. »

 

             
   

J’assume les responsabilités de chef d’état-major des armées depuis trois ans et demi. Je suis pleinement conscient de l’honneur qui m’est fait, de la confiance qui m’a été accordée et des devoirs qui sont attachés à cette fonction.

J’ai toujours veillé, depuis ma nomination, à maintenir un modèle d’armée qui garantisse la cohérence entre les menaces qui pèsent sur la France et sur l’Europe, les missions de nos armées qui ne cessent d’augmenter et les moyens capacitaires et budgétaires nécessaires pour les remplir.

Dans le plus strict respect de la loyauté, qui n’a jamais cessé d’être le fondement de ma relation avec l’autorité politique et la représentation nationale, j’ai estimé qu’il était de mon devoir de leur faire part de mes réserves, à plusieurs reprises, à huis clos, en toute transparence et vérité.

Dans les circonstances actuelles, je considère ne plus être en mesure d’assurer la pérennité du modèle d’armée auquel je crois pour garantir la protection de la France et des Français, aujourd’hui et demain, et soutenir les ambitions de notre pays. Par conséquent, j’ai pris mes responsabilités en présentant, ce jour, ma démission au Président de la République, qui l’a acceptée.

J’éprouve une vraie reconnaissance envers nos soldats, nos marins et nos aviateurs avec lesquels j’ai partagé ma vie, pendant quarante-trois années, au service de la nation, en toute sincérité. Je sais pour les connaître qu’ils continueront à assurer la mission aux ordres de mon successeur avec autant de détermination et de fidélité.
Je reste indéfectiblement attaché à mon pays et à ses armées. Ce qui m’importera, jusqu’à mon dernier souffle, c’est le succès des armes de la France.


Général d’armée Pierre de Villiers

   
             
 

François Lecointre le nouveau Béni Oui Oui qui remplace Pierre De Villiers une grande expérience dans les cabinets du PS.

 


Françoise Parly peut être
ministre de la défense

 
             
  La grande deguelasse Ministre de la Défense qui n'a pas soutenu le regretté Pierre De Villiers elle était partie faire ses commissions chez Fauchon La Madeleine, une incapable.