Le prix Goncourt est un prix littéraire français ( ?) qui remet en 2016 le prix du 1er roman pour un livre à la gloire d’un terroriste du FLN Fernand Iveton.
Les membres du jury : Bernard Pivot, Éric-Emmanuel Schmitt, Didier Decoin, Paule Constant, Patrick Rambaud, Tahar Ben Jelloun, Virginie Despentes, Françoise Chandernagor, Philippe Claudel, Pierre Assouline‘ ‘De nos frères blessés ’‘, premier roman de Joseph Andras, propose à travers ses pages les ultimes semaines du traître Fernand Iveton.
En 149 pages, le lecteur se glisse ainsi dans la peau d'un militant du parti communiste Algérien du FLN. Tout cela par un militant extrémiste.
Surprise, le Goncourt du premier roman n'était même pas sur la liste
Pour succéder à Kamel Daoud, Joseph Andras est le lauréat que l’on n’attendait pas.
… Ni dans la liste
D’abord parce qu’il n’était pas dans la liste ! Quatre noms étaient annoncés.
Le prix irait-il à l’intrépide Catherine Poulain, l’auteure du très remarqué Grand Marin (L’Olivier) inspiré de son épopée vécue sur les bateaux de pêche d’Alaska, ou à Olivier Bourdeault, père du roman phénomène En Attendant Bojangles (Finitude) ? A Loulou Robert, jeune mannequin à la plume révélée par Bianca (Julliard) ou enfin à Sarah Léon, 21 ans et son Wanderer (Héloïse d’Ormesson) resté plus discret ?
A la surprise générale, les jurés du Goncourt réunis lundi n’ont couronné aucun des quatre.
A cinq voix contre quatre pour Catherine Poulain, Joseph Andras l’a emporté de justesse pour son roman à paraître chez Actes Sud mercredi 11 mai 2016, De nos frères blessés.
La raison de cet ajout surprise est simple : les jurés n’avaient pas lu le livre au moment où ils annonçaient les quatre finalistes, le 6 avril 2016.
« Philippe Claudel l’a lu en premier, et on s’est tous passés le mot il y a quinze jours, explique le juré et critique Pierre Assouline.
Le texte nous a emballés, et on l’a ajouté in extremis. » Un ajout de dernière minute « assez rare » mais toléré pour les « Goncourt périphériques » alors que les règles strictes du Goncourt l’interdisent.Ce lundi 9 mai 2016 on vous annonçait la surprise, lorsque l'Académie Goncourt remis le prix Goncourt à un roman qui ne figurait pas sur la liste des finalistes, « De nos frères blessés », d'un certain Joseph Andras.
Ce dernier, absent à la remise de prix chez Drouant, vient de refuser de recevoir son prix (et donc les 5000 euros qui vont avec).
Attaché presse chez Actes Sud: «Je vous confirme que l'auteur n'accepte pas son prix. Il remercie les membres du jury bien sûr d'avoir aimé son livre, mais ne peut accepter le prix car sa conception de la littérature n'est pas compatible avec l'idée d'une compétition.»
Pierre Assouline, membre du jury de l'Académie Goncourt, confie avoir été prévenu par Actes Sud que l'auteur ne viendrait pas à la remise de prix, mais ça ne nous a pas refroidi.
Le texte nous a emballé, et on l’a ajouté in extremis.
C’est un livre très fort. Il y a une écriture, une voix. Il ne se noie pas dans la documentation, ce qui était le risque.
On sent également une rage," très militante."
En revanche, Assouline n'avait manifestement pas prévu que l'affaire tournerait comme ça.
Qui est Joseph Andras ?
La seule biographie de l'auteur est celle délivrée par Actes Sud qui mentionne simplement que «né en 1984, Joseph Andras vit en Normandie. Il séjourne régulièrement à l'étranger. De nos frères blessés est son premier roman.» La seule photo dont dispose la presse est celle d'un homme de dos, crâne rasé, au bord d'une rivière.
On douterait même de son vrai nom. Assouline résume la situation sur la république des livres. Ce serait « Un pseudonyme: Joseph comme le charpentier ou comme le petit père des peuples, ainsi qu’il est écrit à propos d’un personnage dans le roman, et Andras qui signifie "l’homme" en grec ancien ».
L'écrivain voudrait rester à l'écart des agitations médiatiques. Cependant, son éditrice assure qu'aucune personnalité ne se cache derrière ce mystérieux auteur jusqu'alors inconnu au bataillon. «Joseph Andras existe, je l'ai rencontré.
Mais il n'a pas voulu venir, même pour recevoir le prix, arguant du fait que c'est son texte qui était primé et qu'il parlait pour lui.
Il redoute la perte de contrôle et d'ailleurs n'a pas réagi tout de suite à mon texto annonçant la nouvelle», raconte Marie Desmeures.
Face aux nombreuses rumeurs qui commencent à courir sur l'identité de l'écrivain, Actes Sud assure également qu'il «ne cache en aucun cas quelqu'un de déjà connu. Simplement, il ne tient pas du tout à être exposé dans les médias. Ecrire lui suffit.»
C'est ce que semble signifier la lettre qu'il a écrite à l'Académie Goncourt, et dont Assouline cite un extrait sur son site:
« La compétition, la concurrence et la rivalité sont à mes yeux des notions étrangères à l’écriture et à la création. (...) Que l’on ne cherche pas à déceler la moindre arrogance ni forfanterie dans ces lignes: seulement le désir profond de s’en tenir au texte, aux mots, aux idéaux portés, à la parole occultée d’un travailleur et militant de l’égalité sociale et politique.»
Et pourtant, il faut bien que son livre ait été soumis délibérément aux jurés, puisqu'ils lui ont donné leur prix.
Voir le règlement affiché sur le site des Goncourt :
« Pour participer aux Goncourt du premier roman, de la nouvelle, de la biographie, il faut écrire en français et être publié par un éditeur francophone. L'éditeur enverra les livres aux membres du jury.
Règlement du Goncourt
Les livres seront ceux de la rentrée précédant l’attribution du Prix Goncourt début novembre et seront envoyés à partir de fin juin et jusqu’à fin août.
Pour le Goncourt du premier roman, il faut envoyer le livre en janvier.
Aurait-il fini par agacer les jurés Goncourt ?
On se le demande en lisant les derniers mots que lui consacre Assouline sur son site :
« Difficile en tout cas de ne pas déceler sous la revendication d’idéalisme un mélange de mépris, d’arrogance, d’immaturité, surtout trois jours après, alors que sur le site de l’éditeur le livre était déjà ceint du bandeau “Goncourt du premier roman”.
L’orgueil est toujours mal placé lorsqu’il se manifeste à retardement.
Il est vrai aussi que cette récompense étant dotée, Joseph Andras aurait eu à dévoiler sa véritable identité pour la recevoir, ce qu’il paraît redouter par-dessus tout.
Surprise, le Goncourt du premier roman n'était même pas sur la liste
Pour succéder à Kamel Daoud, Joseph Andras est le lauréat que l’on n’attendait pas.
… Ni dans la liste
D’abord parce qu’il n’était pas dans la liste !
Quatre noms étaient annoncés.
Le prix irait-il à l’intrépide Catherine Poulain, l’auteure du très remarqué Grand Marin (L’Olivier) inspiré de son épopée vécue sur les bateaux de pêche d’Alaska, ou à Olivier Bourdeault, père du roman phénomène En Attendant Bojangles (Finitude) ? A Loulou Robert, jeune mannequin à la plume révélée par Bianca (Julliard) ou enfin à Sarah Léon, 21 ans et son Wanderer (Héloïse d’Ormesson) resté plus discret ?
A la surprise générale, les jurés du Goncourt réunis lundi n’ont couronné aucun des quatre.
A cinq voix contre quatre pour Catherine Poulain, Joseph Andras l’a emporté de justesse pour son roman à paraître chez Actes Sud mercredi 11 mai 2016, De nos frères blessés. La raison de cet ajout surprise est simple : les jurés n’avaient pas lu le livre au moment où ils annonçaient les quatre finalistes, le 6 avril 2016.
« Philippe Claudel l’a lu en premier, et on s’est tous passés le mot il y a quinze jours, explique le juré et critique Pierre Assouline. Le texte nous a emballés, et on l’a ajouté in extremis. » Un ajout de dernière minute « assez rare » mais toléré pour les « Goncourt périphériques » alors que les règles strictes du Goncourt l’interdisent.
Comprendre : l’auteur ne comptait pas honorer l’invitation à se mettre les pieds sous la table du restaurant Drouant, temple des jurés des Goncourt depuis près de cent ans.Timide, ce Joseph Andras ?
Encore faudrait-il que ce soit son nom. « Il paraît que c'est un pseudonyme. L’auteur vit très effacé et très retiré.
Ce qui montre bien que seul le texte nous intéresse », ajoute le juré qui précise par ailleurs que le soupçon de copinage avec Actes Sud (gâté cette année, avec le Goncourt pour Boussole) a peu lieu d’être puisqu’aucun des jurés (Tahar Ben Jelloun, Virginie Despentes, Patrick Rambaud…) n’y est édité.
« C’est un livre très fort, commente Pierre Assouline. Il y a une écriture, une voix. Il ne se noie pas dans la documentation, ce qui était le risque.
On sent également une rage, quasi militante. C’est un livre qui annonce peut-être un écrivain… sauf à imaginer un Ajar/Gary ?».
Un doute que balaie son éditeur Actes Sud: «Le manuscrit est arrivé par la poste.
Nous avons rencontré l'auteur une seule fois.
S'il utilise un pseudonyme, ça ne cache en tout cas pas quelqu'un de déjà connu. Simplement, il ne tient pas du tout à être exposé dans les médias. Ecrire lui suffit.»
Car ce jeune auteur inconnu de 30 ans, dont on sait juste qu’il vit en Normandie, et voyage beaucoup (deux séjours en Algérie, notamment).
Le nauséabond président du jury du Goncourt et porteur des valises du FLN approuve en 1990 le pédophilie avec Gabriel Matzneff.
Bernard Pivot à propos de Matzneff: «Je n’ai pas eu les mots qu’il fallait»La vidéo, datant de 1990, était devenue virale. On y voit Bernard Pivot, l’animateur de l’émission littéraire «Apostrophes» discuter sans plus d’effroi avec Gabriel Matzneff de sa pédophilie assumée. L’ancien président de l’académie Goncourt s’est exprimé à ce sujet dans le Journal du Dimanche .
Il confie avoir «le sentiment de n’avoir pas eu les mots qu’il fallait». Si le monde littéraire a longtemps fait mine d’ignorer la gravité des actes de l’écrivain, l’annonce de la publication du Consentement de Vanessa Springora, le 2 janvier 2020, a provoqué un séisme sur la planète littéraire et au-delà. Infréquentable hier pour certains, il est devenu indéfendable aujourd’hui.
«Animateur d’émissions littéraires à la télévision, il m’aurait fallu beaucoup de lucidité et une grande force de caractère pour me soustraire aux dérives d’une liberté dont s’accommodaient tout autant mes confrères de la presse écrite et des radios», poursuit Bernard Pivot.
S’il se défend d’avoir eu davantage de complaisance que les autres, l’ancien présentateur ne nie pas sa culpabilité: «Ces qualités, je ne les ai pas eues. Je le regrette évidemment».
En plein cœur de la polémique, l’Institut national de l’audiovisuel (INA) avait rediffusé une archive de l’émission «Apostrophes» du 2 mars 1990. Dans ce court extrait, Gabriel Matzneff est interrogé sur ses attirances pour les très jeunes femmes par Pivot.
Le fondateur de l’émission lui demande pourquoi il s’est spécialisé «dans les lycéennes et les minettes». L’écrivain aujourd’hui âgé de 83 ans répond, sourire aux lèvres, qu’une fille «très, très jeune est plutôt plus gentille».
La romancière canadienne Denise Bombardier intervient alors, le comparant à ces «vieux messieurs» qui attirent les enfants avec des bonbons.
Bernard Pivot avait réagi une première fois à cette vidéo vendredi dernier sur Twitter, rappelant que «la littérature passait avant la morale» dans les années 1970 et 1980, alors que désormais «la morale passe avant la littérature». «C’est un progrès», jugeait l’ancien animateur.
Jusqu’à aujourd’hui, le goût de Gabriel Matzneff pour les «moins de 16 ans» et pour le tourisme sexuel en Asie n’avait jamais suscité d’indignation publique.
Ces intellectuels français qui cosignaient une pétition pro-pédophilie
Les 27, 28 et 29 janvier, devant la cour d'assises des Yvelines, vont comparaître, pour attentat à la pudeur sans violence sur des mineurs de quinze ans, Bernard Dejager, Jean-Claude Gallien et Jean Burckhardt, qui, arrêtés à l'automne 1973, sont déjà restés plus de trois ans en détention provisoire.
Seul Bernard Dejager a récemment bénéficié du principe de la liberté des inculpés. Une si longue détention préventive pour instruire une simple affaire de «mœurs», où les enfants n'ont pas été victimes de la moindre violence, mais, au contraire, ont précisé aux juges d'instruction qu'ils étaient consentants (quoique la justice leur dénie actuellement tout droit au consentement), une si longue détention préventive nous paraît déjà scandaleuse.
Aujourd'hui, ils risquent d'être condamnés à une grave peine de réclusion criminelle soit pour avoir eu des relations sexuelles avec ces mineurs, garçons et filles, soit pour avoir favorisé et photographié leurs jeux sexuels.
Nous considérons qu'il y a une disproportion manifeste, d'une part, entre la qualification de «crime» qui justifie une telle sévérité, et la nature des faits reprochés; d'autre part, entre le caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d'une société qui tend à reconnaître chez les enfants et les adolescents l'existence d'une vie sexuelle (si une fille de treize ans à droit à la pilule, c'est pour quoi faire?).
La loi française se contredit lorsqu'elle reconnaît une capacité de discernement à un mineur de treize ou quatorze ans qu'elle peut juger et condamner, alors qu'elle lui refuse cette capacité quand il s'agit de sa vie affective et sexuelle.
Trois ans de prison pour des caresses et des baisers, cela suffit.
Nous ne comprendrions pas que le 29 janvier Dejager, Gallien et Burckhardt ne retrouvent pas la liberté.
Ont signé ce communiqué: Louis Aragon, Francis Ponge, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Judith Belladona, docteur Michel Bon, psychosociologue, Bertrand Boulin, Jean-Louis Bory, François Chatelet, Patrice Chéreau, Jean-Pierre Colin, Copi, Michel Cressole, Gilles et Fanny Deleuze, Bernard Dort, Françoise d'Eaubonne, docteur Maurice Eme, psychiatre, Jean-Pierre Faye, docteur Pierrette Garrou, psychiatre, Philippe Gavi, docteur Pierre-Edmond Gay, psychanalyste, docteur Claire Gellman, psychologue, docteur Robert Gellman, psychiatre, André Glucksmann, Félix Guattari, Daniel Guérin, Pierre Guyotat, Pierre Hahn, Jean-Luc Henning, Christian Hennion, Jacques Henric, Guy Hocquenghem, docteur Bernard Kouchner, Françoise Laborie, Madeleine Laïk, Jack Lang, Georges Lapassade, Raymond Lepoutre, Michel Leyris, Jean-François Lyotard, Dionys Mascolo, Gabriel Matzneff, Catherine Millet, Vincent Monteil, docteur Bernard Muldworf, psychiatre, Négrepont, Marc Pierret, Anne Querrien, Griselidis Real, François Régnault, Claude et Olivier Revault d'Allonnes, Christiane Rochefort, Gilles Sandier, Pierre Samuel, Jean-Paul Sartre, René Schérer, Philippe Sollers, Gérard Soulier, Victoria Thérame, Marie rhonon, Catherine Valabrègue, docteur Gérard Vallès, psychiatre, Hélène Vedrines, Jean-Marie Vincent Jean-Michel Wilhelm, Danielle Sallel nave, Alain Cuny.