Polémique autour du 26 mars 1962

 
     
 
           
 











 

La LDH complice du parti du FLN
Et de Abdelaziz Belkhadem avec un oubli volontaire des victimes


Fin avril, Bab el Oued Story avait fait état d'une lettre de M. Sarkozy à des associations de Rapatriés français d'Algérie, dans laquelle il affirmait sa volonté de ne pas "sombrer dans la démagogie de la repentance". Il souhaitait que les "victimes françaises innocentes" de la guerre d'Algérie et "tout particulièrement les victimes du 26 mars 1962" se voient reconnaître la qualité de "morts pour la France". Ces propos ont provoqué une polémique : la Ligue des droits de l'homme dans un article sur un site internet de Gilles Manceron complice du Premier ministre algérien Abdelaziz Belkhadem accusent Nicolas Sarkozy de vouloir réhabiliter l'Organisation de l'Armée Secrète (OAS) !

Quoique l'on pense de la crédibilité des promesses de Nicolas Sarkozy (qui avait déposé une gerbe à Alger sur le Monument aux martyrs dédié aux terroristes du FLN), il convient tout de même de rappeller la réalité :

Alors que le cessez le feu a été signé (le 19 mars 1962), le quartier de Bab el Oued est interdit aux forces de l'ordre. Des coups de feu vont y être échangés. L'armée et la gendarmerie pénètrent dans ce quartier à grands renforts de blindés. Les troupes tirent sur les balcons, dans les rues, sur les façades, des maisons. L'aviation mitraille les toits, les perquisitions se succèdent, les appartements sont saccagés. | Lire les pages de BEO Story |
Les blessés, les malades ne sont pas soignés. Les morts ne sont pas enterrés. Il n'y a plus de ravitaillement…. Bab el Oued est transformé en véritable ghetto.
Alors, le reste de la population va apporter son soutien, quelques vivres et un peu d'amitié à ce quartier. Une manifestation pacifique est organisée. Mais subitement, l'armée française tire sur ordre du gouvernement français sur une population innocente. 56 morts, et plus de 200 blessés, des rescapés de ce massacre traumatisés à vie, des familles anéanties à jamais. Les victimes de la rue d'Isly resteront comme une tache sur l'histoire de France.