Semaine difficile pour Georges Frêche désavoué par Ségolène Royal par ailleurs le tribunal correctionnel de Montpellier rendra jeudi 25 janvier 2007 son délibéré dans l'affaire des injures envers les harkis. ...

 
 
Pieds-noirs, ne vous laissez pas prendre aux pièges de Ségolène Royal
   
 

 

La semaine s'annonce difficile pour Georges Frêche,
le président socialiste de la région Languedoc-Roussillon,
lâché» par Ségolène Royal,

 
 
Favorable à son exclusion du PS, mais qui a pourtant assuré lundi continuer à soutenir "sans faille" la candidate socialiste.
 

. La semaine dernière, le bouillant président de la région avait annoncé dans un courrier à François Hollande qu'il se mettait »en congé» du parti pour »ne pas gêner» Mme Royal. Mercredi, cette dernière s'était félicité de cette démarche, ajoutant qu'»on pouvait en rester là».
Mais dimanche, la candidate Ségolène Royal a déclaré sur Canal + qu'elle souhaitait que Georges Frêche soit exclu du PS après ses propos "inacceptables et humiliants" : un désaveu remarqué, quelques jours avant la réunion de la commission nationale des conflits qui doit trancher samedi sur le cas Frêche après ses propos sur la proportion de Noirs dans l'équipe de France de football.

 

Le 16 novembre, M. Frêche avait déclaré : »Dans cette équipe, il y a neuf Blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais là, s'il y en a autant, c'est parce que les Blancs sont nuls».
Des condamnations quasi-unanimes ainsi qu'un rappel à l'ordre du président de la République, Jacques Chirac, avaient suivi. Le Bureau national (BN) du PS avait décidé à l'unanimité, le 21 novembre, de saisir son instance disciplinaire, la commission des conflits. Par ailleurs, le tribunal correctionnel de Montpellier rendra jeudi son délibéré dans l'affaire des injures envers les harkis.Pour avoir traité en février 2006 les harkis de »sous-hommes», le président de la région a été poursuivi pour »injure envers un groupe de personnes en raison de son appartenance ethnique, raciale ou religieuse». Le ministère public a requis le 1er décembre une amende de 15.000 euros.
Ces propos lui avaient valu en mai dernier, une suspension pour deux ans des instances dirigeantes du PS par la commission des conflits.
A la fédération socialiste de l'Hérault, la 5e de France avec plus de 6.000 adhérents, son Premier secrétaire, Robert Navarro, ne croit pas àl'exclusion de Georges Frêche. Il s'est toutefois dit »surpris» par la réaction dimanche de la candidate socialiste qui est »en contradiction avec sa position» précédente.
Mme Royal »est attendue par les Français pour s'occuper de la France, de l'emploi, des retraites ou du logement, et pas de la politique des partis ni du problème de M. Frêche», a estimé M. Navarro, interrogé par l'AFP.
»On est en campagne, il y a d'autres priorités, je ne veux pas qu'on s'arrête à des petites phrases. Ce qui importe à M. Frêche et au PS, c'est de faire gagner la gauche», a ajouté le patron de la fédération héraultaise.»
Et puis, je n'arrête pas de dire qu'on fait un psychodrame pour des choses qui ne le sont pas. Sur les Blacks, Georges Frêche n'a pas dit ce qu'on lui a fait dire, ça a été indiqué à Bernard Pignerol», le rapporteur de la commission des conflits, a précisé M. Navarro Lundi, Georges Frêche, qui continue d'exercer ses mandats de président de la région et de l'agglomération de Montpellier et aussi de conseiller municipal, a fait savoir qu'il »continuait à soutenir sans faille et de manière indéfectible» Mme Royal.