Cracher sur la France depuis l’étranger c’est prouver son incapacité . Indigne de diriger la France pour un candidat à la Présidence de la République Française c’est le cas d’Emmanuel Macron, c’est faire repentance d’une manière unilatérale, sans envisager les crimes du FLN contre les Français d’Algérie et les Harkis.

 

Sur la colonisation ou la culture française, Emmanuel Macron s’était un peu pris les pieds dans le tapis. Plus intello que politique, l’élève du philosophe Paul Ricœur avait besoin d’une séance de rattrapage, que vient de lui offrir le magazine L’Histoire.

 « La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime, c’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes », a-t-il expliqué tout en affirmant ne pas vouloir « balayer tout ce passé », avait-il lâché sur le plateau de Echorouk News.

 
 

Assimiler la colonisation à un « crime contre l'humanité » a choqué : voudriez-vous vous expliquer sur ce terme juridique d'accusation ?

Et par ailleurs, ne vous mordez-vous pas les doigts d'avoir utilisé après la formule chiffon rouge « Je vous ai compris » à l'adresse des pieds-noirs ?

Emmanuel Macron : Beaucoup d'historiens ont parfaitement compris mon point de vue, notamment Benjamin Stora,  ou Henry Rousso (les repentants et Nostalgéria) qui  l’ont défendu...

 
                 
 
 
                 
 

Il n'a pas été compris de ceux qui se sont sentis englobés par ce terme. Je précise d'abord que le crime contre l'humanité ne se définit pas nécessairement par l'intention génocidaire.

La définition du traité de Rome intégrée en 2010 dans notre Code pénal en élargit notablement les critères : massacres de masse, déplacements de population, etc.

Lorsque je parle de « crime contre l'humanité » à propos de la colonisation, je ne traite pas de criminels ceux qui ont vécu dans ce cadre et, plus tard, en ont souffert dans leur chair, notamment les harkis et les pieds-noirs.

Je ne parle pas non plus des soldats appelés en Algérie.

On connaît les exactions commises par certains, mais cela n'est pas mon point.

Je parle très précisément des conditions mêmes de la colonisation : on sait que les premiers colonisateurs n'ont hésité sur aucun moyen pour conquérir les territoires convoités.


En Algérie, il a fallu soixante-dix ans de guerre et de massacres pour imposer la présence française.

Je ne suis pas le premier à pointer ces débordements. Clemenceau le fit dès 1885.
Charles de Foucauld, qui voyait cela se passer sous ses yeux, fit part lui aussi de sa vive réprobation.

Les lectures du nauséabond - Emmanuel Macron -

 
             
Jacques Berque & François Maspero
 

Les travaux de François Maspero, Jacques Berque, Benjamin Stora, ont montré la réalité de cette colonisation.


J'ai dit, et je redis, que dans les colonies ont vécu des gens qui faisaient le bien, qui donnaient autour d'eux ce que la civilisation a de meilleur – des professeurs, des ingénieurs, des fonctionnaires, des entrepreneurs.

Mais la racine du phénomène colonial est mauvaise. Elle se nourrit du massacre et du malheur.
Ces souffrances ont longtemps été tues, mais elles sont encore vivantes dans la mémoire des peuples colonisés. Y compris chez ceux qui ont reçu cette souffrance en héritage bien que nés en France.


Pourquoi, aujourd'hui, garder ces mémoires sous l'étouffoir ?
Pourquoi ne pas en parler ?


Nier cette mémoire-là, ce n'est pas honorer la mémoire de nos compatriotes eux-mêmes massacrés ou exilés. Les deux souffrances ne s'annulent pas. Elles s'additionnent. Je peux d'une même main reconnaître la souffrance des harkis et des pieds noirs, et reconnaître celle des colonisés qui ont payé de leur sang l'implantation de l'État français sur leur sol.


Il faut en revanche beaucoup de mauvaise foi pour m'accuser de nier la souffrance des uns au profit des autres.


Ou pour prétendre que j'ai qualifié les harkis, les pieds-noirs ou les militaires français de criminels.
Il faut ignorer l'histoire ou désirer attiser les haines : c'est ainsi qu'on a découvert qu'une association particulièrement en pointe dans la réplique violente à mes propos était en réalité dirigée par un proche de François Fillon. **** (affabulateur)

         
         

Instrumentaliser ainsi les mémoires dans l'arène politique n'est pas raisonnable. Je souhaite réconcilier les mémoires, non les opposer.

Lorsque je m'en suis expliqué dans mon discours de Toulon, je me suis adressé à un ami d'origine pied-noir et soutien qui était au premier rang et qui m'avait demandé une clarification.
Je lui ai dit combien comptaient pour moi les souffrances des harkis et des pieds-noirs, combien j'étais désolé d'avoir pu le heurter. J'ai conclu en paraphrasant la formule du général de Gaulle, « Je vous ai compris », car à cette formule j'ai aussitôt ajouté : « Et je vous aime »...

L'essentiel pour moi n'est pas d'assurer ceux que j'ai pu blesser de ma compréhension, mais de mon affection. Là encore, on n'a retenu qu'une partie de la formule.

Ainsi va le combat politique, hélas.

 
   
         
         

Emmanuel Macron revient également sur ses récents propos, le 4 février à Lyon? : « Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. » « Notre culture s’honore d’être le fruit d’un syncrétisme, c’est pourquoi j’ai dit qu’il n’y avait pas une culture française », explique-t-il.
Celle-ci « ne s’est jamais construite dans la poursuite imaginaire de racines populaires définissant une culture nationale – contrairement par exemple à ce que firent les Allemands de Herder à Heidegger – mais dans l’ouverture au grand large, dans la confrontation avec l’ailleurs ». Comme Ernest Renan en son temps, le candidat d’En Marche?! Rejette la vision « ethnique » de la nation, qui était alors celle des penseurs allemands. Si l’ancien élève du philosophe Paul Ricœur plaide pour le « retour au récit national », c’est « en retrouvant dans cette histoire le sens de la complexité ». Une complexité intellectuelle qui, semble-t-il découvrir, ne fait pas toujours bon ménage avec les polémiques propres à toute campagne présidentielle.


Cet entretien a été réalisé pour le hors-série n°4 du magazine L'Histoire parution le  jeudi 23 mars 2017.
La France, les Français d’Algérie, les Harkis prennent bonne note de son refus de s’excuser.

***** affabulateur

« Par un proche de Fillon….. »


Le satrape Emmanuel Macron, affabule un proche de Fillon qui est un conseiller économique de Bruno Retailleau (LR), président de la Région des Pays de la Loire, qui porte plainte contre moi, oui il méprise un fonctionnaire depuis plus de 25 ans de la Région Pays de Loire, qui est aussi président du Cercle Algérianiste il s’agit d’un amalgame, qui manque de sérieux.


C’est plus simple de cracher sur la France depuis l’étranger.