Qualifier la colonisation d'acte de barbarie ou de crime contre l'humanité est un non-sens historique, un jugement sommaire, manichéen, qui passe sous silence la part positive de l'Algérie française, celle qui a conduit des Algériens musulmans à croire à la France et à s'engager pour elle. L'histoire a pour but de faire la vérité et non de jeter de l'huile sur le feu, mais, s'agissant de «barbarie», on pourrait rappeler que, dans les événements tragiques de la fin de l'Algérie française, des Européens d'Algérie ou des musulmans fidèles à la France ont été victimes d'actes aujourd'hui constitutifs du crime contre l'humanité. Si on veut vraiment faire de l'histoire, il faut tout mettre à plat.
Il ne lui reste plus qu’à attaquer la France devant le Tribunal pénal international.
En stigmatisant la présence française en Algérie, il se livre à un exercice de repentance sans précédent.
En allant dénigrer le pays dont il brigue la présidence chez ceux qui n'ont troqué le joug colonialiste que contre les oppressions d'un État policier soi-disant gouverné par un homme dont on n'a plus entendu le son de la voix depuis plusieurs années.
Une repentance qui ravive le souvenir des deuils, la mémoire des souffrances et, dans le moins douloureux des cas, la nostalgie d'une Algérie qui fut française pendant 132 ans.
Mais M. Macron qui n'a pas connu davantage les accords d'Evian que le régime de Vichy voulait faire parler de lui. Certes, le colonialisme qui apporte la civilisation l'a fait souvent payer très cher.
Mais la guerre d'Algérie a été féroce et a laissé des milliers de victimes des deux côtés de la Méditerranée.
Les anciens combattants sont furieux pour ses propos qui insultent les anciens combattants et leurs nombreuses victimes inscrites sur les monuments de chaque village de France.
Ainsi, le candidat d'En Marche aurait commis « une faute politique et historique » en rappelant que débarquer dans un pays qui n'est pas le sien pour en exploiter les ressources et les populations, voire massacrer ces dernières à l'occasion, n'a rien d'admirable...
Et sa manière, peut-être un peu hyperbolique, OK, de décrire la colonisation prouverait que le bonhomme « méprise » et même « déteste » la France...
– Les militaires encore nombreux qui ont servi en Algérie, appelés ou engagés, sont révulsés. 25 000 de leurs camarades sont tombés sur le sol algérien, en huit années d’un conflit qui, s’il a connu des actions de guerre, s’est voulu avant tout pacification. Les faits d’armes de leurs adversaires n’ont été qu’actes de terrorisme, assassinats, massacres, mutilations, égorgements, bombes dans les lieux publics. L’Armée a rétabli l’ordre, créé écoles, dispensaires. Elle a gagné toutes les batailles qui lui ont été ordonnées. Mais la France du général de Gaulle ne voulait plus d’une Algérie française. La rage au cœur, l’Armée a obéi.
Les Associations ont été indignées par les propos tenus par Monsieur Emmanuel MACRON, lors de son déplacement récent en Algérie, qui constituent une injure grave et au surplus l’aveu d’une méconnaissance de l’Histoire de la France.
Elles organisent une réunion publique le VENDREDI 10 MARS à 10H.30 - Place Jeanne d’Arc à Aix-en-Provence, pour protester contre ces propos diffamatoires et injurieux vis-à-vis de la France et de ceux qui ont combattu pour la liberté et des milliers d’entre eux ont donné leur vie à la Nation. (CEPA (Comité d’Entente d’Associations d’Anciens Combattants et Patriotiques du Pays d’Aix).
|