Cette déclaration est d’autant plus insupportable pour les Français d’Algérie, que plusieurs dizaines de milliers d’entre eux ont fait le sacrifice de leur vie, lors des deux Guerres mondiales, pour défendre la Nation.
À Alger, Emmanuel MACRON a non seulement méprisé la douleur des Français d’Algérie, Pieds-Noirs et Harkis confondus, mais blessé profondément une grande partie de la communauté nationale.
En affirmant que la France avait commis un « crime contre l’Humanité », sans exiger que soient reconnus dans le même temps par l’Algérie, le massacre indicible des Harkis et le drame de milliers de Pieds-Noirs enlevés et assassinés par le FLN, notamment le 5 juillet 1962 à Oran, il a, en outre, franchi un pas supplémentaire dans une repentance mortifère.
L’Histoire ne s’écrit pas noir et blanc.
Emmanuel MACRON a pris le risque d’aggraver les fractures et d’aviver les blessures de ses compatriotes, en oubliant que toutes les souffrances et tous les drames sont respectables et doivent être reconnus.
Thierry ROLANDO
Président national du Cercle algérianiste |