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Présidentielle 2017 : pourquoi l'Algérie est devenue incontournable pour les candidats, maintenant c'est le tour de Emmanuel Macron. |
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Emmanuel Macron en visite en Algérie
C'est devenu un passage obligatoire pour tous les prétendants à l'Élysée. À l'image de François Hollande en 2010 et Nicolas Sarkozy en 2006, l'Algérie est une terre de visite pour tous les candidats alors que Jacques Chirac s'y était, lui, rendu quelques semaines après sa réélection. Un voyage le maire de Bordeaux, ville jumelée avec Oran, où il rencontrer le président Abdelaziz Bouteflika.
Séduire un corps électoral importantSi le Maghreb est "très important dans la politique intérieure et extérieure de la France", la communauté franco-algérienne demeure l'une des grandes préoccupations des candidats à l'élection présidentielle. "Il existe deux groupes électoraux concernés. L'un avec les familles issues de l'Algerie française ou avec un passé militaire mais aussi un groupe issu de l'immigration post-coloniale", détaille-t-il.
Une grande fraction du corps électoral que Emmanuel Macron espère bien séduire. ". C'est important pour un président qu'il montre son intérêt à l'Algérie". Il faut dire que 20.000 Français sont recensés au consulat de France à Alger, qu'il existe plus d'1,5 million de binationaux franco-algériens en France et que plusieurs millions de Français sont liés à l'histoire de l'Algérie anciennement française.Des enjeux économiques secondairesLes enjeux économiques sont également très importants pour celui qui deviendra président de la République. "L'Algérie demeure un très gros client de la France du fait des hydrocarbures, comme le gaz et le pétrole, grâce auxquels elle achète de très nombreux biens d'équipements et de produits alimentaires. Mais cela est aujourd'hui secondaire même si une fois l'élection passée, les relations économiques et les contrats deviennent importants. En retour, l'Algérie achète des armes, des services, du blé, du matériel pour les tramways, les trains", |
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Juppé en Algérie, en février 2016
- Le maire de Bordeaux est en Algérie pendant trois jours. Une visite stratégique à plusieurs égards, à laquelle se plient tous les présidentiables.
C'est un point d'étape fondamental du parcours d'un présidentiable. Alain Juppé, candidat déclaré à la primaire de la droite et du centre, a entamé ce dimanche une visite de trois jours en Algérie. L'occasion d'abord de rencontrer son homologue, le maire d'Oran, avec laquelle Bordeaux est jumelée. Mais également de s'entretenir avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika. Et de traiter, avec son état-major, toute une série de dossiers cruciaux pour l'Hexagone. |
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Pour l'Historien officiel Benjamin Stora, il y a « trois raisons principales » à ces déplacements. « D'une part, il y a une diaspora algérienne très importante en France, qui représente une clientèle électorale de plusieurs millions de voix. Aujourd'hui, ils s'abstiennent, mais en 2012 ils ont voté massivement en faveur de François Hollande », explique-t-il avec mon aide. |
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Arnaud Montebourg : " L'Algérie, le pays de ma mère "
Sur ses terres ancestrales, lest venu préparer sa rencontre avec les Français. Celle qui, en cas de succès à la primaire de la gauche, le propulsera vers l'élection présidentielle. d'en rêver.
Arnaud Montebourg est donc venu écrire le premier chapitre de son récit: les origines. Direction Oran où, il y a quelques mois, est mort son grand-oncle, Baroudi Ould Cadi. Il avait 92 ans. Arnaud Montebourg est heureux de faire savoir qu'il est le fils de Leïla Ould Cadi, professeur d'espagnol née à Oran, et de Michel Montebourg, agent des impôts venu de la région d'Autun (Saône-et-Loire). Il veut saluer sa famille avec son équipe de campagne.
Dans une jolie villa du quartier résidentiel, à l'ombre d'un grand palmier, les cousines, Zora et Farida, et leur mère, Rokha, ont préparé thé à la menthe et cornes de gazelle. Même Ali, le cousin viticulteur qui fait pousser des amandiers près du village d'El Amria, a fait le déplacement. «Oui, mon grand-père était un Arabe et j'en suis fier », nous confie Montebourg, grand gaillard... mais petit garçon en présence de ses parents éloignés. La figure de Khermiche Ould Cadi a marqué l'enfant qui se souvient encore des vacances passées dans la maison des Merles, au pied du mont Beuvray où l'ancêtre avait fini par s'installer. «Au village, c'était : 'Bonjour Monsieur Cadi!'
Montebourg est issu de ce mélange. Un grand-père, ancien sous-officier fait prisonnier durant la Seconde Guerre mondiale, près de Chaource (Aube). Puis membre du FLN, nous assure-t-il, il a été arrêté par l'armée française et, pendant la guerre d'indépendance, s'est retrouvé encerclé par les parachutistes «dans sa ferme de Dombasle, soupçonné à juste titre de cacher des armes et des vivres», racontait-il dans « Des idées et des rêves» (éd. Flammarion, 2010). Mais aussi un père appelé sous les drapeaux afin de servir en Algérie. Une famille qui, pour se moquer d'elle-même, se décrit sous le vocable d'« arabo-morvandelle ». Trop française pour les Arabes, trop arabe pour les Français.» .Montebourg est venu clairement chercher le soutien. Au siège du FLN, le parti au pouvoir depuis cinquante ans. |
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